« Ce qui suit est le communiqué de presse du CRMS qui couvre l’ensemble de la recherche qu’il a entrepris depuis Juillet 2011 concernant le suivi radioactifs de 6886 échantillons d’aliments. Une brève analyse de la recherche peut être trouvée au bas de cet article. Cependant, les résultats détaillés sont disponibles uniquement en japonais, sur cette page.
Quels sont les niveaux réels des substances radioactives dans les aliments japonais un an après la révision des critères de sécurité du gouvernement?
La Station citoyenne de mesure de la radioactivité (CRMS, Directeur exécutif: Aya Marumori) a rassemblé les résultats des mesures de contamination radioactive réalisées principalement dans la préfecture de Fukushima après l’accident la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de Tokyo Electric Power Company de (TEPCO)
Après le 12 Mars 2011 les personnes vivant au Japon ont été laissés sans autre choix que de trouver des façons de vivre avec la contamination radioactive. Même sous le consensus international en ce qui concerne l’exposition aux radiations, il n’existe pas de seuil qui garantit la sécurité. Chaque individu doit maintenant être informé et faire tout son possible pour éviter et réduire l’exposition.
A ce stade, nous pouvons confirmer que le rayonnement s’est étendu non seulement au sein de la zone entourant la centrale nucléaire, mais il s’est également propagé à travers préfecture, la ville et les frontières de la ville, ce qui rend difficile pour les différentes administrations dans ces domaines de traiter la question de manière adéquate sur leur propre territoire.
Considérant cette situation, CRMS a fonctionné comme un organisme indépendant qui offre aux particuliers des outils qui les aident à mesurer le rayonnement de leur propre chef et à en apprendre davantage sur la radioprotection afin de se protéger.Dans nos dernières résultats d’analyses, avant le 10 Mars 2013, 1,25% de la totalité des mesures dépasse le seuil de 500Bq/kg qui a été critère provisoire du gouvernement, juste après l’accident .
Lorsque le niveau de seuil a été révisé à 100Bq/kg en Avril 2012, le pourcentage des résultats qui a dépassé les nouveaux critères est monté à 6,56%.
De la même manière, le pourcentage est passé à 12,72% pour un seuil à 50Bq/kg; à 35,25% pour 10Bq/kg;à 42,51% pour 5Bq/kg.Le Césium radioactif a été détecté dans 49,6% des 6889 échantillons.
Pour plus de détails, veuillez vous référer au résumé des résultats dans la page suivante. Nous avons également joint une feuille séparée montrant les détails des analyses de mesure. (Uniquement disponible en japonais).
Maintenant que nous sommes en mesure de présenter nos derniers résultats de mesures, nous espérons que les membres de la presse voudront redoubler d’efforts pour rendre compte des effets de l’accident de la centrale nucléaire, compte tenu du fait que dans les deux dernières années, le public en général est devenu moins intéressés par la question.»
Cet article est paru en anglais sur le site « save the children from radiations »
Notes:
Un résumé laconique qui confirme que la pollution radioactive des aliments diffuse inexorablement.
Les nucléocrates nous diront que ce ne sont que de petites doses inoffensives.En fait chaque Becquerel ingurgité est nocif. Il va irradier les tissus environnants, soit se fixer dans un organe, soit être éliminé par l’organisme puis remplacé par d’autres tant que toute l’alimentation n’est pas saine.
C’est ce qui se passe pour les habitants des alentours de Chernobyl: une contamination chronique par de faibles doses. Et on en voit l’effet: une dégradation générale de l’état de santé de la population, à commencer par les enfants.
Lire:
Le Compte rendu du symposium de Genève de mai 2012
L’ouvrage des Pr Yablokov et Nesterenko (publié en 2010 par l’académie ds sciences de New York). Texte complet en anglais ou traduction partielle en françaisCes médecins nous apprennent aussi qu’un séjour de 1 mois en milieu non contaminé avec une alimentation saine permet une baisse significative de la charge de l’organisme en radioéléments.
Dans sa dernière édition, la très officielle « Revue de l’Académie des Sciences médicales du Ministère de la santé publique d’Ukraine » a consacré un article de 9 pages aux résultats obtenus à l’initiative de l’association française. On retiendra de cette publication scientifique 4 informations majeures :
- 1) Les organismes des enfants qui n’étaient pas nés au moment de l’explosion du réacteur nucléaire contiennent du césium 137.
- 2)Les enfants sont contaminés par le biais de la chaîne alimentaire.
- 3)Un séjour de 3 semaines en France permet de réduire de 30% en moyenne la contamination interne en césium 137 et ne plus subir la contamination externe. Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
- 4) Une cure de pectine de 3 semaines dans leur école permet de réduire de 50% à 70% la contamination interne en césium 137
Source: l’association les enfants de Tchernobyl Belarus
Le CRMS:Citizens’ Radioactivity Measuring Station est une association citoyenne japonaise qui installe des postes de mesures où les japonais peuvent tester leurs aliments et s’informer. Elle travaille avec la CRIIRAD française qui l’a aidée à former ses militants.
Le site du CRMS – il y a une page en français
Les données détaillées en japonais (utiliser les traducteurs automatiques)Source: vivre-apres-fukushima.fr
Pas étonnant que la Banque centrale du Japon ait décidée de faire tourner à fond la caisse la planche à billets…
Ils veulent faire une teuf d’enfer avant que l’ensemble de la population passe l’arme à gauche et rende les clés de l’appart à Poséidon…
Vieille histoire du Titanic, le bateau coule, mais l’orchestre continu de faire danser les passagers.
Et encore, ces mesures n’apportent pas vraiment d’information pertinente.
Elle ne prend pas en compte la composition des radionucléides et leur toxicité individuelle.
Ingurgiter 50 Bq/kg de Cesium ou 10 Bq/kg de plutonium n’aura pas le même impact sur la santé.
Je crois qu’on va avoir droit à un sale spectacle dans quelques années.