Même si les prix ont baissé, du réfrigérateur à la salle de bains, vivre bio coûte cher. Alors, pour réduire le montant du ticket de caisse, on prend de bonnes habitudes et on choisit les bons produits.
Les Français ne sont que 6 % à consommer bio tous les jours, selon un sondage Agence bio/ CSA mené en 2011, même si la part des produits bio dans le panier moyen a tendance à augmenter. Certes, l’offre se développe. « Aujourd’hui, il y a des espaces bio dans tous les supermarchés. Et sur les seuls rayons alimentation, les produits bio des grandes et moyennes surfaces représentent plus de 1 000 références contre quelque 300, il y a cinq ans », explique Florent Vacheret, journaliste à Linéaires, mensuel spécialisé dans la distribution alimentaire.
« Parallèlement, les marques de distributeurs se montrent très offensives sur le bio, nettement plus que les géants de l’agroalimentaire », poursuit-il. Cette démocratisation s’accompagne d’une baisse des prix… relative, car ils demeurent, en moyenne, plus élevés de 58 % sur la nourriture.
Rien d’étonnant dans ces conditions que parmi ceux qui n’ont pas acheté de produits bio dans le mois précédant l’enquête, 77 % avancent le prix comme principal obstacle, même s’ils considèrent souvent dans le même temps qu’il est normal de payer plus cher le bio. C’est vrai pour l’alimentation comme pour les autres types d’articles : produits ménagers, cosmétiques, jardinage et textile. « L’offre de textile bio, elle, reste rare, comme le souligne Caroline Saubestre, présidente de la fédération l’AME (Acteurs de la mode éthique), parce que c’est très difficile de faire du 100 % bio. La tendance est davantage à la mode équitable. »
Dépositaires d’une nouvelle philosophie de vie, les adeptes du bio ont changé leurs comportements et leurs habitudes de consommation : ils consomment davantage de produits frais et de saison, évitent le gaspillage, cuisinent plus et diversifient leurs lieux d’achat. La première motivation de ce changement de cap reste la santé.
Les produits labellisés bio sont en effet garantis sans produits chimiques de synthèse, d’OGM et de dérivés d’OGM (la réglementation prévoit 0,9 % de présence fortuite) et de traitements ionisants qui ont pour but d’augmenter la durée de conservation des aliments. Pour vivre bio sans se ruiner, emboîtons le pas des adeptes de cette consommation alternative et piochons parmi les 20 idées recensées pour s’y mettre !
1. Je traque les produits à moins de 1 euro
Marketing oblige, chez Auchan on rogne depuis mai 2010, sur les marges de 50 produits bio Auchan pour les vendre à moins de un euro et communiquer massivement dessus. C’est le cas, par exemple, d’un litre de lait demi-écrémé, de quatre yaourts nature, d’un kilo de farine, mais aussi du pot de confiture d’oranges ou de la pâte brisée. On se réjouit et on y fait donc le plein des produits les plus compétitifs.
2. Je troque le jetable contre le lavable
Adopter les couches en coton 100 % bio lavables est source d’économie, mais tout le monde n’a pas forcément envie de s’y mettre. Pour remplacer les cotons démaquillants jetables, en revanche, rien de tel que les carrés en coton bio lavables et réutilisables. Comptez 25 euros les 15 carrés. Existe aussi en bambou et en eucalyptus. Bon pour le porte-monnaie puisque la durée de vie de ces carrés lavables est de trois ans, ce qui représente une économie d’environ 180 euros.
3. Je zappe la charcuterie
Manger bio c’est bien, manger bio sans se ruiner, c’est faire des choix. Même si les prix ont tendance à baisser et l’écart entre bio et conventionnel à se resserrer pour passer sous la barre des 50 %, il y a un rayon dans l’alimentation qui résiste sérieusement : la charcuterie. Selon le magazine Linéaires, le surcoût était de 101 %, soit le double. Et pour cause, la filière d’élevage de porc est en retard sur la bio. C’est donc avec modération que l’on consomme des lardons, jambons et autres terrines bio. Et on se met à faire la confiture soi-même car elle fait partie aussi des produits comparativement les plus chers : + 72 %.
4. Je consomme de saison
C’est peut-être une évidence, mais les fruits et légumes sont moins chers en pleine saison. C’est la loi de l’offre et de la demande. Plus le flux de production est élevé, plus le prix sera bas, et inversement. Bien sûr, il y a les aléas de la météo qui influent sur la production et la récolte donc sur l’offre : la pluie en juin-juillet fera grimper le prix des cerises par exemple. Mais aussi sur la demande : pas envie de melon en été s’il fait frisquet. Pour connaître la saison des produits, rendez-vous sur Fraichattitude.com !
5. Je récupère un composteur
Fruits et légumes abîmés, épluchures en tout genre, café, thé, mauvaises herbes, feuilles mortes et fleurs fanées sont à verser au compost sans modération. Le compost ? C’est un ensemble de déchets organiques qui fermentent naturellement en milieu aéré et qui donne un excellent amendement améliorant la structure de la terre. Une opération gratuite et renouvelable qui participe à la réduction des déchets. De plus en plus de communes, investies dans une démarche écologique, distribuent gratuitement du compost (ça évite d’acheter du terreau) et mieux encore des composteurs, de grands bacs suffisamment aérés.
6. J’adopte les formats familiaux
Si l’on vit en tribu, on adopte les formats familiaux. Acheter 250 ml de gel douche bio revient plus cher. Dans les magasins spécialisés, pharmacie et parapharmacie en revanche, vous trouverez par exemple les produits Cattier à des prix relativement compétitifs : 1 litre de Gel douche relaxant et tonifiant pour environ 13 euros ou encore 1 litre de shampoing extra doux à 15 euros. Idem pour les conditionnements des produits de toilette pour bébés. Si vous êtes à l’aise à l’idée d’acheter par bidon de cinq litres des shampoings, gels douches et autres produits, faites un tour sur Aboneobio.com.
7. Je fais de l’engrais naturel
Se passer d’engrais chimiques, c’est possible. Il suffit de ramasser, muni de gants de jardinier, un kilo d’orties et de les laisser macérer dans 10 litres d’eau, une à deux semaines, en remuant tous les deux jours, puis de filtrer cette décoction riche en azote et enfin de la verser au pied des plantes à renforcer. En version plus light (½ kilo d’orties pour 10 litres d’eau), le purin d’orties se pulvérise sur les feuilles et devient, à titre préventif, un excellent répulsif efficace, notamment, contre les pucerons.
8. Je cuisine davantage
Un peu de beurre ramolli, de farine, de sucre roux, un oeuf et quelques pépites de chocolat et voilà des cookies. Deux poivrons, deux courgettes, une aubergine, trois tomates, de l’ail, de l’huile d’olive, du sel, du poivre et le tour est joué : avec des produits bio voici une ratatouille de qualité bien moins chère qu’une ratatouille bio en conserve. C’est une évidence, mais répétons-le : cuisiner revient moins cher que d’acheter des plats préparés. C’est d’ailleurs un des principaux conseils de l’association Familles de France pour aider les familles à réduire leur budget alimentation et de France Guillain dans Manger bio, c’est pas cher (Jouvence Éditions). Au fur et à mesure, on découvre le plaisir de produits goûteux et de saveurs nouvelles. Et, bien sûr, on chasse le gaspillage : on consomme, on ne jette pas.
Suite de l’article: Réponse à tout
faire accepté aux gens que le Bio doit se payer plus cher est une aberration. S’il les agriculteurs traditionnels étaient aussi subventionné que les agriculteurs empoisonneurs le bio serait sans doute moin cher. DE plus un label se paye. N’oublions donc pas ceux qui cultive proprement sans pour autant être labelisé.
Ne pas oublier nom plus que le bio européen autorise les OGM !
“faire accepté aux gens que le Bio doit se payer plus cher est une aberration”
+1
il y a beaucoup d’abus dans le bio, certains prix ne sont pas du tout justifiés.
Chez Satoriz (Magasins Bio)
oranges ,-de 2 euro le kg
carottes idem
la différence:pas de nitrates donc elles éliminent les toxines
en grande surface:c’est du poison
les pâtes:même genre de prix qu’en gde surface….mais vous en mangez beaucoup moins:elles sont nourrissantes
Le riz:idem
Les produits fermiers:fromages :peut-être plus cher mais ça a du corps:ça vient de petites productions régionales
c’est le cas de nombreux produits
mais évitez le piège à cons :grandes surfaces:chez eux :bio:c’est sur l’étiquette,le reste,la nourriture:de la merde
Biocoop sont aussi un excellent réseau bio
et ne sont pas les seuls
Autre avantage considérable:Tout le personnel s’interresse personnellement à chaque client
j’oubliais;le pain
rien à voir avec la re…merde des grandes surfaces
Le café ne vous donne pas d’aigreurs d’estomac
mexique,honuras,pérou,colombie etc…en vrac,comme beaucoup de produits ,si vous préférez aux conditionnés
15 euro le kg
quand vous entrez dans un magasin bio les huiles essentielles,les livres etc vous aident à vivre
et si vous trouvez des endives à 6 euro…..mangez des carottes…
certains confondent bio et végétariens…..mais ça se soigne
pour le tabac ,les fumeurs trouveront un tabac sans pesticides:le seul …sous la marque yuma dans les bureaux de tabac
aussi des filres et papier bio
american spirit et pueblo sont aussi sur ce chemin
c’est un bon début pour ce matin
tiens roberespierre je te donne les réf. d’un EXCELLENT bouquin sur le bio,fruit d’un travail collectif sous la direction de philippe baqué , chez contre-feux / AGONE ; très grande qualité de recherche et de rédaction ,ce livre serait indispensable à tous et surtout à tous ceux qui, comme souvent, critiquent la bio sans RIEN y connaitre namasté
Bonjour 195402
et merci
Je note et je vais me le procurer
Mon père disait:”y’en a plus dans 2 têtes que dans 1″
Acheter bio et en grande surface, c’est comme acheter des fleurs chez un marchand d’armes…
Sinon, pour être dans l’agriculture, nous vendons moins cher les fruits et légumes en bio que les grandes surfaces en conventionnel…
ex: les pommes 2,30 euros le kilos en bio sur les marchés de détail, 2,70 chez carrefour du coin en non bio, cherchez l’erreur
Par chez moi, le direct producteur (sur marchés), en pomme bio AB, cela est mini 3,5 euros le kg. (variétés anciennes sans traitement : patte de loup, … )
Hello,
Petite question, l’agriculture “BIO” se fait-elle à découvert ?
Et pour l’arrosage, qu’elle est la provenance de l’eau ?
Merci.
L’art et la manière de “couper le poil de cul en quatre”…
si cela t’intéresse j’ai donné “au-dessus” à robertepierre les réf. d’un bouquin sur le bio, que je suis en train de lire ; c’est franchement un EXCELLENT travail historique du moUvement bio, bio intensif grandes surfaces imports exports bio en espagne maroc colombie etc etc , c’est un travail de QUALITE SUPERIEURE BRAVO ET MERCI A SES AUTEURS
A ma connaissance, le label AB n’empêche pas de verser sur des salades de l’eau au PCB, ni de cultiver à côté d’un site nucléaire.
…il faut toujours avoir à l’esprit cette question : à qui profite le crime ?
si peu dire..
de là encore une très grande différence entre agriculteurs et exploitants agricoles – car même dans le bio il y a aujourd’hui des exploitations énormes qui se prétendent bio.
les cultures peuvent être à ciel ouvert et/ou sous serres et pour l’arrosage, il devrait être fait avec l’eau de puits ou de pluies mais ……
boycottons toutes les grandes surfaces et préférons les petits marchés hebdomadaires et les petits producteurs régionaux. certains acceptent même les clients sur leur lieu de cultures. très souvent leurs prix sont inférieurs aux prix pratiqués en grandes surfaces et la qualité est nettement supérieure.
bien vu , c’est tout à fait ce qu’on a le DEVOIR de faire aujourd’hui;
Salut ! Le “bio” c’est avant tout des techniques et pratiques agricoles respectueuses de la vie des sols et en général.
Ces techniques permettent une économie d’eau d’irrigation qui peut atteindre 80% dans les meilleures conditions ( ! ), de plus en plus de paysans ( je ne parle pas des agriculteurs qui ont une démarche différente et ne sont pa
Salut ! Le “bio” c’est avant tout des techniques et pratiques agricoles respectueuses de la vie des sols et de la vie en général.
Ces techniques permettent une économie d’eau d’irrigation qui peut atteindre 80% dans les meilleures conditions ( ! ), de plus en plus de paysans ( je ne parle pas des agriculteurs qui ont une démarche différente et ne sont pas dans cette dynamique, hélas ) récupèrent les eaux de pluie et les font circuler grâce à des systèmes de béliers.
Pour une production très suivie, sur le territoire français il est utile mais pas indispensable d’avoir un tunnel de culture, certains se mettent à construire des serres en frêne ou bambou, ne subsiste que la question du plastique ( photo-dégradable mais fabriqué avec de l’amidon du maïs étasunien OGM ou des PdT du même genre…)
Dernière précision, ce n’est pas le volume d’orties dans l’eau qui change la nature du produit obtenu mais le temps de macération !!!
Plus de 4 jours et je vous conseille le masque à cartouche et de prendre une sacrée douche après utilisation avant de rejoindre madame !
Le “bio” ne consiste pas qu’à cultiver sans engrais ou pesticides, pour bien travailler il faut en passer par le respect de la faune qui sera source de services, on pourra épandre du purin d’ortie dix fois par jour, ça ne changera rien si l’on néglige de faire prospérer les vers de terre…
Eagle
Même si l’eau employée n’est pas parfaite, ces légumes bio sont 1000x plus sains que ceux des cultures industrielles!
On fait ce qu’on peut, ce n’est pas une raison pour décourager les bonnes volontés parce que si tu attends que tout le monde ait de l’eau de source de montagne pour arroser ses cultures, on n’y arrivera jamais!
Faut bien commencer…
Je ne cherche qu’à encourager la “réflexion” non à décourager, au contraire, je l’encourage et plus encore, la proximité entre le client et l’exploitant.
Ce qui me déçoit, c’est l’attitude qu’ont certaines personnes, adeptes du Bio, c’est leur cloisonnement, à l’idée qu’aucun agent polluant extérieur à la culture, ne vient souiller ce sacrosaint Label. Or ce Label comme il est dit plus haut, il ne s’applique qu’au non emploi de produits chimiques pour produire or il tombe sur cette culture, des composants chimiques aussi, si par pire, néfaste pour la santé !
C’est là-dessus que j’en ai, pour moi c’est une forme d’hypocrisie et de vantardise.
Pour ma part, je dis que le bio n’est pas gage de pureté, mais une garantie de “moins pire” comparé à l’agriculture conventionnelle.
une étude a été faite il y a quelques années par l’Inserm de Montpellier, comparant la quantité de vitamines et de minéraux, des mêmes aliments produits en conventionnel, en raisonné et en bio, et le bio caracole très loin devant, et par contre peu de différence entre le raisonné et le conventionnel.Et cela me semble plus important que de vouloir mesurer les produits chimiques apportés par le vent et les pluies dans les cultures bios…
En fait, je voulais en venir que si la culture se fait à découvert, tout ce qui traîne dans l’air, tels chemtrails, pluies acides, pollution atmosphérique etc, retombe forcément sur ces cultures, .
De même pour l’eau, qu’elle soit de pluies, chargée des mêmes éléments que dans l’air, ou de puits où elle véhicule des polluants venant d’ailleurs autres cultures (pesticides, engrais), polluants de l’air etc. Pour l’eau, il n’y a pas de barrière pas plus qu’il n’y de frontière pour les pollutions atmosphériques, type nuage de Tchernobyl (pour ne citer que lui) !!
D’où la question peut-on encore bien appeler ça, du “BIO”.
C’est sûr mais tu vois qd on dit ça, les gens répondent, puisqu’il n’y a rien de vraiment bio à 100% autant manger la merde des grosses productions et si on fait ça, on est foutus!
Donc, il est de toute façon préférable de manger bio.
Je suggère 50 50 ? juste de quoi avoir sa ptite dose journalière ! lol
Si t’es en manque, c’est une bonne idée…
Moi, je suis à 95 / 5… je pense être sortie d’affaire!:D
Bonsoir Bidule,
Vos chiffre me paraissent exagérément exagérés.
Ce n’est pas aussi simple car dans tout ce que nous utilisons et comme le disait Eagleyes, il existe des pollutions insoupçonnées et il quasi impossible de savoir quelle est réellement la part de bio, naturel ou produits chimiques toxiques ou non que ce soit dans nos équipements ou nos aliments.
Et à moins d’analyser tout ce que l’on mange,fabrique ou consomme, il est presque impossible de donner un ratio.
Mais je comprend le plaisir qu’on se fait à penser qu’on est presque 100% bio ou nature… Et c’est bien là le principal : Se faire plaisir et chacun à notre façon !
Dans cette liste, il manque :
“je cultive et je fais mes conserves de légumes”
On peut aussi acheter des légumes bio en saison, les stériliser et les consommer en hiver (on les aura donc eus au prix le plus bas).
Autre avantage, avec les légumes du jardin, on fait pas mal de réserves à bas prix… au cas où….
Idem pour certaines viandes.
Naturellement, c’est pas mal de boulot pour cultiver et élever et aussi pour faire les conserves.
9 – Comme de plus en plus de Français ruinés par la crise ; je vole et tant qu’à risquer de me faire prendre, je choisis ce qu’il y’a de plus cher.
Bonjour tout le monde !
Obligé de revenir car ce post m’intéresse particulièrement. Je trouve que les astuces données sont pertinentes mais tout le monde sait qu’un label bio ne rend pas un produit bio.
Typiquement j’ai du m’occuper il y a quelques semaines de la filière vin car certains producteurs réclament un vrai label qui garantirait que le processus du début jusqu’a la fin est eco responsable…. Simplement,cela veut dire changer les cuves et leurs produits d’entretien, recolté les raisins uniquement à la main idem pour la pression et la maturation…ensuite la bouteille sa composition se fabrication etc etcetc….et voilà comment se retrouver avec des coûts astronomiques alors que même si vous avez respecté le chier des charges, vous n’êtes pas à l’abri que votre raisin soit contaminé à la base soit par des sols qui vivent depuis des années avec des pesticides ou encore a cause du champ OGM d’a coté.
En définitive le bio ne peu plus exister a moins qu’il soit fait en caisson fermé avec une terre vierge un système pour la lumière naturel…. Le bio n’existe plus… Il aurait mais ne l’est plus.
Ca c’est pour l’alimentaire.
Maintenant venons en au bio pour des produits classiques.
A part changer la composition chimique du dit produits cela ne sera pas suffisant. Il faudra s’assurer que les techniques de fabrication soient eco responsable, que les matieres premièrees ne parcourent pas la moitié dela planète pour arriver jusqua votre usine de fabrication, s’assurer d’avoir une logistique efficiente, controler sa dépense énergétique tant au niveau de l’usine que du siège administratif, etc, etc bref finallement et je sais que ca va vous faire hurlermais realiser un bilan carbone du produit en question et l’afficher afin que le consommateur puisse le comparer a un autre produit et choisr celui qui a le moins d’impact environnmentale
Pour ceux que ca intéresse j’ai ecrit ya un ou deux sujet la dessus dans une revue spécialisée Développement durable.
L’article se trouve ici : http://gaiapresse.ca/analyses/la-strategie-de-developpement-durable-dune-entreprise-doit-necessairement-combiner-la-performance-economique-sociale-et-environnementale-279.html
Pour finir ce que je souhaite vous dire c que dans l’absolu votre démarche est bonne et encourageante mais vaine.
Car tant que les industriels ne feront pas d’efforts alors ceux qui en font ne seront que rarement récompensé voir jamais. Quant à la santé cela sera difficle d’en calculer l’impact.
Alors bio ou pas bio je pense que c d’abord un état d’esprit qui fait que lorsqu on achète bio on le fait par conscience mais sans trop pousser le bouchon.
Qui parmis vous qui consomme bio c deja renseigné a fond sur le produit quil achète, sa provenance, le type d’usine, le type de process utilisé etc etc ??
Quand on achète bio on achète du avant tout du rêve et c bien dommage.
Pour finir sur une petite note d’humour j’ai découvert il y a quelques jour qu’on vendait aussi des sextoys bio, sous couvert de mention “sans phtalates” sans parabène, fournisseurs francais ou demarche environnmetale de la société de vente. Bref ca devient n’importe quoi c histoire bio. le site en question ca va bien vous faire marrer ce trouve ici : http://www.sexy-bio.fr
pour la synthèse je dirais qu’a defaut dessyer de faire du bio il faut déjà au moins essyer de reduirel’impact sur lenvironnment.
Pas pour du “rechuffment climatique”, juste pour faire les choses un minimum corretment !!
Pour les autres qui arrivent à faire du vrai bio ben je leur tire mon chapeua mais j’aimerais y voir de plus près quand même.
Bonne journée.
C’est un plaisir de te relire! 😉
Et pour moi un plaisir de revenir 😉
Encore merci pour tes articles ! Ca aide à revenir et à débattre à nouveau !
“Car tant que les industriels ne feront pas d’efforts ”
—>
Le bio n’est qu’un marché de niche, qui n’existe qu’à la seule et unique condition que la majorité de la population bouffe de la ” merde “.
Le jour ou les industriels feront un ” effort ” comme vous dites ; vous n’aurez plus qu’à prendre la direction de l’usine comme les paysans jadis, qui faisaient du bio sans le savoir mais qui ne parvenaient pas à en vivre.
Les mêmes qui aujourd’hui, vous vendent du Bio d’un coté et roulent en 4X4 de luxe de l’autre …
Le jour ou les industriels feront un effort cela voudra dire que j’aurais réussi mon boulot et à les sensibiliser pour de bon.
Pour la suite , on verra bien je ferais autre chose, il y a tellement de métiers…
” Le jour ou les industriels feront un effort cela voudra dire que j’aurais réussi mon boulot et à les sensibiliser pour de bon. ”
–>
Si vous voulez …
Vous vous arrangerez avec les gens qui crèveront de faim à cause de l’inflation qui s’en suivra !
Filux,
Merci pour vos réponses et argumentations si détaillées et approfondies.
Ne m’en veuillez mais je préfère en rester là avec vous si vous n’avez rien d’autre à ajouter.
Si tu comprends même pas que l’engrais, les pesticides etc, … permettent aux industriels de fabriquer à bas cout, c’est que tu est soit un imbécile, soit un illuminé. Dans les 2 cas, mieux vaut effectivement en rester là.
Filux, c’est très mal d’affirmer des choses en l’air, ça passe si personne n’y fait gaffe !
Produire “bio” ne veut pas dire grand-chose si ça ne s’accompagne pas d’une démarche de vie et de conscience.
Il y a “bio” comme label et “naturel” comme vérité, on peut allier les deux, ce n’est qu’une question de morale personnelle.
Ces démarches sont liées aux pratiques culturales, agronomiques. En fait on devrait parler ” d’agro-écologie” et on serait plus proche de la réalité, il suffit de savoir que la plupart des molécules chimiques présentes dans le sol vont être plus ou moins lentement dégradées en composés plus ou moins toxiques mais qui seront de moins en moins présents dans la terre.
Si les pratiques sont régulières la terre sera assainie en quelques années, tout dépend de la molécule d’origine et des volumes déversés, plus il y en a eu et plus la vie du sol aura disparu et plus la dégradation sera aléatoire…
En réponse partielle à Eagleeys la question des pluies contaminées est une réalité qu’il faut modérer, les régions proches des mégapoles et des zones industrielles sont très concernées, dans un rayon qui va dépendre de la force du vent propre à chaque région.
Les poussières et micro-goutelettes sont destinées à retomber au sol plus ou moins vite, près des grands axes routiers ce sera vite l’horreur en teneur en métaux lourds ( Plomb, Cadmium, Chrome… ) alors qu’à 10 km de là les choses seront plutôt soft !
Les traitement agricoles voyagent aussi, on retrouve plus de substances issues des pesticides dans les maisons des villages de campagne que dans les villes, il existe des lieux de cultures saines échappant à ce type de pollutions, pour être certain il faut choisir son producteur, c’est de la responsabilité de chacun !
Pour la question de la rentabilité, si les anciens paysans ont été contraints de quitter la terre, c’est uniquement parce qu’ils avaient la contrainte d’avoir de l’argent-monnaie pour payer les impôts, taxes en tous genres dont ils ont été accablés volontairement pour éradiquer les petites entreprises familiales. Sinon, pas de problème, ils avaient de quoi ne pas mourir de faim contrairement aux gens de la ville devenus dépendants des importations de produits industriels.
Aujourd’hui une production en agro-écologie aura une qualité non concurençable et un rendement de même !
Il faut savoir de quoi l’on parle pour parler…
Dans le monde actuel, les rendements en productions maraîchères et vivrières artisanales ( agro-éco ou traditionnel ancien ) exprimés en t/ha sont supérieurs de 3 fois en moyenne à l’agriculture intensive.
La Turquie bat le record mondial avec un rendement de 7 fois supérieur ( source INRA rapport 2009 sur la biodiversité et l’agriculture dans le monde ).
Ce n’est donc pas un problème à poser de cette façon, nous ne produisons pas les mêmes choses, le petit producteur consciencieux connaît chaque feuille de chaque légume qu’il cultive, chaque place de chaque araignée ou phytophage de passage, les soins sont constants et il s’agit d’une dynamique, rien à voir avec du productivisme.
Un français paysan peut vivre avec une surface de 1000 à 1500 m², ce qui est très petit, en assurant un revenu équivalent au SMIC, en étant presque autarcique alimentaire, ce quiç est beaucoup à la campagne, les références ne sont pas les mêmes, ces gens ne rêvent pas de 4×4 ou de voyages aux Seichelles, ils préfèrent leurs voisins et les rapports de confiance qui se nouent dans un tel contexte.
La seule différence est le temps passé, donc la rentabilité en termes de main-d’œuvre, mais comme les produits sont plus denses et qu’à volume égal on obtient le double de poids, c’est très largement compensé sans avoir à prétexter que c’est normal que ce soit plus cher, ce qui est un argument de margoulin, les producteurs “bio” devraient tous vendre moins cher en moyenne ou au maximum au prix des grandes surfaces, ceux qui vendent cher sont soit de mauvais paysans ( ça existe aussi, comme les médecins ), soit des profiteurs de situations privilégiées et sans aucune morale ( ce qui ne peut être “bio” ), exemple ceux qui approvisionnent les périphéries urbaines où habitent tous les bobos grands consommateurs de produits “bio” avec les moyens financiers, tant pis pour ceux qui n’ont pas les moyens.
Les produits naturels devraient sans exception être moins chers que les autres pour la simple raison qu’il n’est pas utilisé de produits de traitements chimiques extrêmement chers ainsi que d’engrais, d’utilisation de machines coûteuses, de beaucoup de main-d’œuvre, etc…
Les produits vendus en proximité permettent de ne pas avoir de frais de transport et de stockage ( pas de chambre froide ), les légumes sont plus frais, de meilleure qualité de conservation et alimentaire, plus riches en fibres et en matières sèches.
Tout le monde est gagnant sur tous les plans avec du vrai naturel ( dit “bio” ) de proximité et il n’y a jamais d’invendus, la récolte se fait à la demande.
Aucun gâchis, un carotte même tordue est vendue.
Bon je pourrais en parler encore longtemps…
C’est un peu ça le “bio”, mais pas que, ce serait trop facile !
Bonjour,
voila un com bien détaillé cette fois ! Merci !
“C’est un peu ça le “bio”, mais pas que, ce serait trop facile !”
Oui pas que et vous avez entièrement raison. Cela doit aussi correspondre a une façon de faire et correspondre a une démarche environnemental réelle et encore là on peut rajouter “mais pas que” tellement il y aurait de choses à dire ou à expliquer !
En tout cas c’était agréable de vous lire Lionel.
Bonne soirée.
Lionel
Tu cultives des légumes bio?
Hello Lionel,
Merci de ta réponse et permets-moi de rajuster une partie de celle-ci à propos de “des régions proches des mégapoles et des zones industrielles sont très concernées, dans un rayon qui va dépendre de la force du vent propre à chaque région. Les poussières et micro-goutelettes sont destinées à retomber au sol plus ou moins vite”.
Il y a quelques temps en plein été, nous subissions un vent d’Est provenant de Pologne et Russie, il était tellement chargé de particules fines et autres saloperies, que la concentration dépassait le seuil limite de plusieurs points.
Pour te dire je suis à 30 km de Dunkerque sur le littoral belge, et sans nécessairement le vent d’ouest, je suis envahi de poussières provenant des raffineries dunkerquoises, analyses à l’appui, sans parler des odeurs.
Ceci pour te dire que malgré l’éloignement, et malgré nous, nous subissons des pollutions insoupçonnées.
Produire “bio” ne veut pas dire grand-chose si ça ne s’accompagne pas d’une démarche de vie et de conscience.
—>
Bof …
80% des Français vivent en appartement alors vous me faites bien marrer avec vos histoires de compost et de potager bio.
De même, je voudrais bien vous y voir, expliquer aux féministes que c’est plus responsable d’utiliser des couches et des tampons hygiéniques lavables et retourner derrière les fourneaux 4 heures par jour, en plus de devoir courir à droite à gauche pour faire les courses !
Du reste, j’ai pas le souvenir que les paysans qui ont précédés l’ère de la bouffe industrielle étaient particulièrement heureux ?
hum,hum,
bio et local:c’est l’idéal!!entre autre..
si 80%des français vivent en appart..
mais si seulement:
80% des français étaient des ‘débrouillards,des curieux,des lacheurs de KNP:TV:PSEUDOS-INTERESSEZ -O-BIO..
Ils seraient conscients qu’ils peuvent,tout simplement s’OtO-Alimentez en ApparteZ..suffit juste d’Essayez..
de la récup,des pots,des casserolles+des graines+de la lumiere+ti peu d’O,+t’y peu de chaleur,+des voisins malins..
besoin de + de liens?
Alors dans l’ordre, oui je suis producteur maraîcher en agro-écologie…
Oui pour les pollutions aériennes, j’ai eu moi même des retombées radioactives ( sans que je sache lesquelles quand j’étais en Bretagne ) et à propos des vents ça ne peut être qu’une généralité mais je crois qu’on peut dire que la majorité des campagnes françaises sont un peu préservées…
Et enfin oui à jp31 pour la démerde et la récupe et surtout que chacun autant que possible cultive ses propres légumes sur le balcon ou sur les toits, comme à Cuba !
le bio pour tous c’est une utopie…et,à moins que gaia ne fasse une sacrée toilette non seulement en surface,mais jusqu’en ses profondeurs les plus intimes,nous serons de + en + nombreux à ètre CONDAMNéS à nous EMPOISONNER POUR SURVIVRE : on peut retourner le problème dans tous les sens, c’est inéluctable dans ce monde où tout est en train de devenir marchandise et marchandable ;malgré toutes les bonnes volontés et la foi qui les anime, les acteurs de la bio et du bio éthiques se heurtent finalement toujours aux lois sans foi du marché qui les isolent toujours un peu plus ; sinon il est encore possible (jusque quand ???) de consommer des produits bio équitables en local direct du producteur, par le biais de réseaux honnètes (genre biocoops) ou en cultivant soi-mème (c’est toujours possible avec peu de moyens financiers,sous forme d’association ou à plus petite échelle dans le cadre d’une petite entreprise “familiale” ou individuelle); c’est à chacun de creuser la question afin de “limiter les dégats colatéraux”, et de vivre le moins “mal” possible ! l’ouvrage collectif sous la direction de philippe baqué chez contre feux/AGONE et intitulé “labio entre business et projet de société” est d’une très grande qualité pour éclairer les novices sur le sujet et tous les autres d’ailleurs
en agro-écologie, il y a un “truc” formidable, qui s’appelle Permaculture, et qui permet de nourrir beaucoup de monde, avec une petite surface…allez donc voir des videos, cela marche vraiment.
par ailleurs, Cuba en est une illustration, quand elle a été privée du pétrole russe par le blocage des USA, les gens s’en sont sortis par la culture bio…Cuba constitue d’ailleurs l’exemple type que ça marche…
oui merci ; je suis un peu au courant, j’ai déjà pratiqué en quelque sorte, mais je vais maintenant m’y “atteler” plus sérieusement