Résidus de pesticides dans les aliments…

Dramatique! et on nous enfume avec les faits divers, guerres, dictature financière, récession et autres horreurs…Pendant ce temps….. Feu vert européen pour l’utilisation du pollen du Maïs OGM Mon 810, Le changement climatique est déjà visible dans toute l’Europe, Ray Kurzweil, le pape du transhumanisme, rejoint Google et ce n’est pas tout, En Alsace, un village « en transition » prépare l’après-pétrole, Un nouveau biocarburant à base de poisson, Gaz naturel : Des scientifiques s’inquiètent de la fracturation hydraulique, Décembre 2012 : Le bassin de Lacq prépare l’après-gaz. Déjà ?. Tout va bien donc, pas la peine d’en faire un plat n’est ce pas? Merci à Sos-Planète

Ces aliments végétaux contiennent parfois plusieurs résidus de pesticides

Générations Futures vous révèle comment les instances officielles divisent artificiellement par 2 les quantités de pesticides retrouvés dans les aliments…

Nouvelle interrogation concernant les Limites Maximales de Résidus de pesticides dans les aliments : Générations Futures révèle comment dans ses calculs la Commission européenne divise artificiellement par 2 les quantités de pesticides retrouvés dans les aliments pour faire chuter le nombre de dépassements de ces LMR… sur le papier !  

Polémique sur les LMR. On se souvient qu’il y a quelques années une polémique avait fait rage en Europe lors de l’harmonisation des Limites Maximales de Résidus (LMR) pour les résidus de pesticides dans les aliments. A l’époque beaucoup d’ONG européennes avaient protesté contre le relèvement d’un grand nombre de LMR à cette occasion, permettant ainsi à de plus grandes quantités de pesticides d’être tolérées dans les aliments dans l’UE.

Aujourd’hui, Générations Futures révèle un nouveau tour de passe-passe de la Direction Générale Santé consommation (DG Sanco) qui à la Commission européenne est en charge du suivi des résidus de pesticides dans les aliments.Explications. Pour prendre en compte l’incertitude analytique des laboratoires analysant les résidus de pesticides et les différences éventuelles entre les laboratoires, la DG SANCO a, dans un document guide officiel, arrêté la valeur de l’incertitude analytique à +/- 50% de la valeur mesurée (X).

Ainsi, pour une valeur mesurée de X = 2 mg/kg, l’intervalle d’incertitude est compris entre 2 -1 et 2+1 ( 50% de 2 = 1). L’intervalle d’incertitude est donc compris dans cet exemple entre 1 et 3 mg/kg. Jusque-là tout va bien…Des chiffres joliment rabaissés… Le tour de passe-passe intervient ensuite et il est énorme : la DG Sanco considère arbitrairement que la valeur qui sera retenue pour juger d’un éventuel dépassement de LMR est – non la valeur mesurée mais – la valeur inférieure de cet intervalle (valeur mesurée – 50%) soit dans l’exemple ci-dessus 1mg/kg, au lieu des 2 mg/kg mesurés !

Le truc est énorme : Il s’agit ni plus ni moins que de diviser la valeur mesurée par 2 avant de la comparer à la LMR ! On se doute qu’avec cette méthode les dépassements de LMR vont diminuer…mais artificiellement. La DG Sanco demande aux Etats membres de l’UE d’appliquer cette méthode.« En matière de LMR pour les pesticides la DG Sanco a inventé la machine à diviser par 2 les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments! Cela revient dans les faits à doubler la tolérance par rapport aux résidus de pesticides et à exposer la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans leur alimentation ce qui est un pur scandale. » déclare François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures.

Résultats en France : cette disposition, applicable depuis la campagne d’analyses 2010 dont Générations futures vient de se procurer les résultats qui viennent juste d’être publiés, conduit à une chute artificielle du pourcentage de fruits et légumes contenant des pesticides au-delà des LMR : 1.5% en 2010 contre 3% en 2009 ! Cette baisse ne correspond pas à une amélioration de la situation mais uniquement à l’application de l’artifice de calcul demandé par la DG Sanco.

En effet, dans le même temps le pourcentage des fruits et légumes contenant des pesticides a pourtant augmenté de 37,9% en 2009 à 40,7% en 2010 mais le tour de passe-passe de la DG Sanco a permis de faire croire à une amélioration concernant les dépassements de LMR grâce à un artifice de calcul !>>> A noter que la France applique de plus les directives de la DG Sanco de manière surprenante, en ne considérant comme dépassement de la LMR que les valeurs > 150% de la LMR, ce qui est ‘moins pire’ que ce que l’UE préconise, mais de tout de façon négatif (et en plus fantaisiste !)«

Nous demandons que l’Union Européenne mette en place des dispositions protectrices de la santé publique en matière de résidus de pesticides en considérant que la valeur analytique mesurée augmentée de la valeur d’incertitude de 50% soit la valeur retenue pour la comparaison avec la LMR et non pas la valeur basse de la fourchette comme actuellement car l’incertitude doit bénéficier à la protection de la santé et pas aux fabricants de pesticides !» conclut-il.

Auteur : Generations Futures

Source : www.generations-futures.fr

Article relayé par : kannie

Note de Voltigeur:

Désolée amis moutons de mon absence,  j’ai des problèmes de connexion et pas de solution pour l’instant…Je vous souhaite une bonne fin d’années .

26 Commentaires

  1. Tout l’art du NWO est de perpétrer les génocides sans qu’il y ai de responsable, ou peut être quelques un mais pas coupable !

    • Bonjour,
      C’est bien plus simple que ça.
      C’est juste une question de fric. Il faut faire du rendement maxi et pour ce faire il faut avoir recourt aux produits phytopharmaceutiques.
      Dès lors, pour ne pas entraver l’économie et garder des prix bas sur les matières agricoles, ils préfèrent nier le problème que d’essayer de le corriger.
      Faut arrêter aussi d’accuser tout le temps le NWO. C’est quand même bien l’agriculteur qui fait le choix de sa méthode culturale, c’est ensuite le consommateur qui fait le choix au rayon. (et c’est le consommateur quelque part qui conditionne le choix de la technique culturale)
      D’accord on peut critiquer les produits BIO mais ils restent de qualité nettement supérieure (je parle pas du BIO carrefour ca. Alors le choix revient toujours au consommateur. Alors pourquoiu accuser un épouvantail quand au final c’est vous qui faites votre choix de consommation.
      Il n’y a pas d’eugénisme là-dedans, juste une histoire de fric comme toujours.

      • Et j’ajouterai une histoire d’ignorance. Les gens sont en général plus informés de stupidités que de ce qu’ils mettent dans leur assiètte chaque jour.

      • Sans oublier la PAC qui favorise les grandes monocultures inhumaines et les bio qui doivent payer des labels pour être bio, impossible à avoir avant plusieurs années de transition.
        Le choix se réduit tout de même on les comprend.

        Les paysans deviennent ou sont devenus des sous-traitants de l’industrie agro alimentaire.

        • C’est vrai et on en revient donc toujours au consommateur/citoyen.
          Les politiques, c’est lui qui les met en place.
          L’agro-industrie est un fournisseur du consommateur et ne fait que suivre son comportement.

          Les cartes sont dans nos mains même si ça ne semble pas toujours évident.

          • oui et non dans le sens ou le comportement du consommateur est téléguidé via les médias et sans doute une partie des ondes qui nous envahissent.
            SE couper des médias qui contiennent de la pub permet d’échapper à cette hypnose.
            Hier j’ai mis mes pieds dans un centre commerciale ce que je n’avais pas fait depuis plusieurs mois. Résultat un malêtre et de légère palpitation. J’en déduis que les codes couleurs et l’éclairage la surpopulation on un effet directe sur notre organisme.

            • Wolf: J’ai la même sensation depuis quelques années. Quelle horreur d’être obligé d’y aller pour faire mes cadeaux de Noël.
              J’y vraiment du mal à entrer dans ces espaces destinés à la surconsommation.
              Je ne sais pas si ça provient de l’environnement comme tu dis ou d’un rejet psychologique. Probablement les deux mais je m’y sens très mal.

            • Idem pour moi et en plus ça me fatigue anormalement et ça me donne mal aux yeux!

      • C’est FAUX..

        Les gens au Super Marché ont autant le choix que devant un bulletin de vote….

        Il n’y a que quelque grands groupes qui régissent notre alimentation ,ils sont en harmonie et IMPOSENT leur produits,alors parler du choix du consommateur hahahaha.

        Ensuite le fric ,hahaha,qui FABRIQUE LE FRIC ?ils s’en foute,les gens qui achetent sont prisonniers du système et n’ont PLUS de choix sauf de l’emballage.

        • rouletabille: Oui mais le supermarché n’est heureusement pas le seul endroit qui pourvoit à l’alimentation.

          • exception qui confirme la règle,ok..le brave paysan bio.

            Tout les gars connaissent le petit paysan bio du coin qui va nous sauver…

            Faut pas rêver,on est en guerre et les paysans savent que c’est le moment de se remplir les poches comme disais mes parents le marché NOIR les enrichis .

            C’est dommage mais c’est ainsi.
            Bisous CHEGOKU et non apo..

            • BON APO veut dire ,pas encore picoler et déja plein..

            • Et bien Rouletabille heureusement il existe bel et bien des producteurs bio qui font ça par conviction, à nous de les faire vivre… et même si c’était par intérêt, dans l’immédiat, c le résultat qui compte!

              • tu as raison BIDULE ,mais avoue qu’ils sont rare.

                • Ca dépend effectivement où tu habites. C’est clair qu’en plein Paris le choix est plus compliqué et surtout hors de prix.
                  Mais en zone plus rurale, c’est facile à trouver. Ici en Belgique, les petits commerces spécialisés dans les produits BIO fleurissent. Acheter en saison du topinambour, du salsifis, du choux, des carottes… et les cuisiner soi même ne coute pas plus cher que de se laisser berner dans une grande surface.
                  Plus les gens iront vers ses commerces, plus les grandes enseignes perdront des clients. Et à un certain stade, c’est eux qui suivront la demande et qui obligeront les producteurs à les fournir en produits sains.
                  A l’unité c’est plus cher mais si on organise correctement ses achats en changeant de mode de consommation, ça peut au final couter même moins cher.
                  En plus, ce secteur est une niche d’emplois. Voilà encore une bonne raison pour réorienter la PAC.

                • Ici ce n’est pas rare!

  2. Voici déjà un bon moment que nous sommes empoisonnés au quotidien (cela a commencé dans les années 1950), TOUT LE MONDE est au courant, PLUS PERSONNE ne peut l’ignorer, ALORS….REVEILLEZ-VOUS, mais il me semble que c’est déjà trop tard…
    Pour ceux qui parle du « BIO » c’est aussi empoisonné, peut être un peu moins que les aliments de Grandes Surfaces, avec les CHEMTRAILS, le BIO est mort….

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