Le nouveau patron de Citigroup entame son mandat en supprimant 11.000 postes

Vlan! 11 000 emplois en un seul coup! Là ils font fort, cela traduit bien l’état de certaines banques à l’heure actuelle…

Logo de la filiale bancaire du groupe Citigroup, le 23 juin 2008 à New York

Moins de deux mois après son changement surprise de patron, le groupe bancaire américain Citigroup a annoncé mercredi plus de 11.000 suppressions d’emplois dans le monde, dans le cadre d’un vaste plan d’économies.

Cela représente un peu plus de 4% des 260.000 personnes employées par le groupe, selon un porte-parole qui a précisé que la procédure était entamée mais qu’elle « se poursuivrait l’année prochaine ».

« Ces actions sont les étapes suivantes logiques dans la transformation de Citi », a indiqué le directeur général du groupe Michael Corbat, arrivé aux commandes mi-octobre. « Nous allons améliorer à nouveau notre efficacité opérationnelle en réduisant les capacités et les dépenses excessives. »

Citi n’a jamais donné d’explication sur la démission de son prédécesseur Vikram Pandit, mais selon la presse il a été évincé par le président du conseil d’administration Michael O’Neill qui lui reprochait une amélioration trop lente de la situation de la banque.

Les coupes annoncées mercredi toucheront toutes les régions du monde, avec environ 4.600 prévues en Amérique du Nord, 3.800 dans la zone Europe-Moyen Orient-Afrique, 2.100 en Amérique Latine et 750 en Asie, selon le porte-parole.

La banque de détail sera la plus touchée: 6.200 emplois y seront supprimés, dont 40% dans les fonctions administratives et techniques, a détaillé Citi dans son communiqué.

Le groupe prévoit de « vendre ou largement réduire ses opérations au Pakistan, au Paraguay, en Roumanie, en Turquie et en Uruguay », et veut « optimiser » sa présence dans les grandes métropoles en supprimant 14 agences au Brésil, 7 à Hong Kong, 4 en Hongrie, 15 en Corée et 44 aux Etats-Unis.

Citi conservera ainsi « plus de 4.000 agences bancaires dans le monde » et maintiendra ses activités à destination des institutionnels dans tous les pays mentionnés, assure-t-il.

Les autres coupes concerneront essentiellement les activités à destination des clients institutionnels (1.900 postes) et des fonctions administratives et techniques au niveau du groupe (2.300 postes). Citi évoque aussi une « rationalisation » des succursales en Grèce et en Espagne de sa division Citi Holdings, qui réunit des activités non stratégiques.

Le plan était accueilli favorablement à la Bourse de New York, où l’action Citigroup gagnait 4,94% à 35,99 dollars vers 16H25 GMT.

Les mesures annoncées mercredi doivent permettre d’économiser 900 millions de dollars dès l’année prochaine et 1,1 milliard par an à partir de 2014, avec un impact limité sur le chiffre d’affaires qui devrait être réduit de 300 millions de dollars. Il atteignait 78,35 milliards de dollars l’an dernier.

Dans l’immédiat, le groupe devra toutefois passer dans ses comptes du quatrième trimestre une charge exceptionnelle atteignant 1 milliard de dollars avant impôts. Des charges moins importantes, d’environ 100 millions de dollars, seront également enregistrées durant le premier semestre 2013.

« Michael Corbat, le nouveau directeur général de Citi, imprime sa première marque en coupant dans la structure des dépenses », commentait le site d’analyses 247Wallst.com, jugeant toutefois l’action « pas trop extrême comparé aux restructurations passées ».

Citigroup, qui avait été durement frappée par la crise financière, avait décidé notamment de supprimer 50.000 emplois en novembre 2008. Elle a encore taillé dans ses effectifs depuis, avec encore 4.500 coupes annoncées il y a un an. Bank of America avait elle aussi lancé un grand plan de 30.000 suppressions d’emplois l’année dernière. Et même en dehors des Etats-Unis, les restructurations sont devenues monnaie courante depuis la crise. La suisse UBS a encore annoncé 10.000 suppressions d’emplois fin octobre.

Source: Boursorama.com

2 Commentaires

  1. en même temps c’est ça boite il fait ce qu’il veut non ? j’adore cette hypocrisie quand un salarier veut partir il a le droit non ? par contre un p

  2. c’est ça boite il fait ce qu’il veut non ? j’adore cette hypocrisie de merde ! un salarié qui veut partir pour diverse raison : mal payer , mauvaise entente ect a le droit de partir sans aucun justificatif par contre un patron qui veut se débarrasser de ces collaborateurs n’a aucun droit ? je rêve la ! je précise que j’ai pas de boulot et un minima sociaux donc je je suis pas particulièrement pour les patrons c’est juste du bon sens la démocratie c’est des deux côté . moi par exemple à la place de Mr Mittal pour mettre fait insulté par l’état Français me disant que je n’avais plus ma place ici en France je lourde tout le monde soit les plus de 20 000 personnes qui mangent à mon râtelier …et je ma casse ailleurs en Angleterre ou je vie pas exemple !!! ça serais même du bon sens donnez un boulot la ou j’habite la ou ça bossent mieux …

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