Sauver les animaux en voie de disparition avec 62 milliards par an

Et dire que seul le budget armement de la France pour l’année 2012 est de 41 milliards d’euros environ, 11 milliards d’euros pour Israël, 561 milliards d’euros pour les USA et 90 milliards pour la Chine, quand à un budget pour les animaux… C’est la crise, les caisses sont vides, circulez, y’a rien à voir! Allez, hop!!!

© epa.

Les espèces en voie de disparition pourraient être sauvées pour seulement 62 milliards d’euros par an, soit moins d’un cinquième de l’argent dépensé pour les sodas chaque année dans le monde entier. Pour la première fois, les chercheurs ont étudié les investissements nécessaires qui permettraient de réduire les risques pesant sur les animaux en danger.

D’après ces chercheurs – dont l’étude a été publiée dans la revue Science -, toutes les espèces, y compris les plantes, pourraient être protégées contre la perte de leurs habitats en y accordant 4 milliards par an, ce à quoi il faudrait ajouter 58 milliards d’euros afin d’instaurer des zones de conservation aux quatre coins du monde.

Les gouvernements de la planète se sont d’ailleurs engagés à mettre un terme à l’extinction des espèces et à agir pour la sauvegarde des sites naturels importants d’ici 2020, mais l’argent investi actuellement est bien inférieur aux montants nécessaires.

Parmi les animaux les plus en danger, on trouve le tigre de Sibérie, la loutre géante et le crocodile du Nil, qui sont tous chassés pour leurs peaux. On peut également citer l’aigle ibérique, la tortue de mer, le gorille de montagne, l’ara rouge, le rhinocéros noir africain et le panda géant.

Pas une somme aussi importante qu’il n’y paraît
L’économiste environnemental Donal McCarthy explique: “nous avons identifiés des besoins urgents, dont l’augmentation des investissements dans la conservation de la biodiversité. Il est fou de réaliser que la somme nécessaire pour sauver des centaines d’espèces ne représente que 20% des dépenses annuelles pour la consommation mondiale de boissons gazeuses”.

D’autant que les sommes investies dans la nature garantissent un apport de revenus: la nature nous rend en effet de fiers services dans de multiples domaines et ces avantages sont économiquement non négligeables (pollinisation des cultures, atténuation du changement climatique…).

L’équipe a estimé que la prévention des extinctions et l’amélioration des habitats naturels de toutes les espèces animales et végétales menacées dans le monde coûte de 2,63 à 3,67 milliards d’euros par an. Le Dr Butchart ajoute d’ailleurs: “Résoudre la crise de la conservation et son financement continu est urgent. Plus les investissements tarderont, plus les coûts augmenteront et plus il sera difficile de réussir à atteindre les objectifs fixés”.

Source et illustrations supplémentaires: 7sur7.be

Benji

13 Commentaires

  1. On peut toujours mettre quelques milliards, mais la moindre des choses serait de s’attaquer véritablement aux causes du problème.
    Parce que le calcul est vite fait : on crée un problème (expropriation et menace pour la diversité) en vue du profit.
    Puis on fait une petite quête charitable auprès des bonnes personnes, pour “sauver”, et là on augmente encore le profit.
    Et on recommence….

  2. HAHAHAHAHAHAHA

  3. Imaginons un peu …Si le GENEREUX Bill Gates cassait sa tirelire pour cette bonne cause…Disons qu’il lègue 1/60ème de sa fortune personnelle; que ses potes multi-milliardaires, mettons les vieux débris du Bilderberg Group, lui emboitent le pas et versent grosso modo 1 milliard chacun. Imaginons que ces êtres généreux et altruistes convainquent leurs multitudes de relations à travers le monde à en faire autant. Que tout ce petit club uni finance la sauvegarde des animaux de la Terre (espèce humaine comprise, on supprime la famine dans la foulée), ça peut se faire, YES THEY CAN! …Ils DOIVENT. Quitte à leur mettre le couteau sous la gorge, qu’ils vident leurs coffrent…Hommes cupides à mesure que la planète succombe, leurs masques tombent et leurs t^tes suivront.

  4. Au pôle Nord qui fond parce qu’entre autre le Gulf Stream dévie plus vers lui en longeant les US, les ours blancs en disparition ne s’occupent pas de la surpopulation des manchots du Pôle Sud en plein maximum de glaciation, supérieure à celle de 2003…
    Le Pôle Sud, vous savez, là où les webcam de la station d’observation (du ciel) Neumayer sont débranchées dès qu’elles captent des trucs bizarres dans notre cosmos proche, que les chemtrails n’ont réussi à camoufler oui, même là-bas…).
    Peut-être de quoi faire oublier Fukushima…

  5. Bonjour je met en ligne et sur le sujet :

    Une contribution pour augmenter la population des bisons du Caucase

    http://chiron.over-blog.org/article-une-contribution-pour-augmenter-la-population-des-bisons-du-caucase-111174499.html

    :):):)

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