Des piles à base de sel : une énergie renouvelable abordable et stockable !..

Ca n’existe déjà les piles salines, mais à petite échelle….

Les technologies des énergies renouvelables rencontrent des problèmes de stockage. Manickam Minakshi et Danielle Meyrick, spécialistes en chimie et en sciences mathématiques, ont développé une batterie à base d’eau de sodium et d’ions.

Le défi des énergies renouvelables : le stockage 

Sans solutions de stockage efficaces et abordables, les installations d’énergies renouvelables à grande échelle ne représenteront qu’une goutte d’eau dans l’océan par rapport à l’utilisation des énergies fossiles actuelles ; environ 95% de l’énergie américaine est produite à partir de combustibles fossiles, de nucléaire et d’hydroélectricité traditionnelle.Des chercheurs de l’Université Murdoch ont trouver une solution qui pourrait permettre le stockage d’énergie à prix abordable. Le Dr Manickam Minakshi, de l’Université de Murdoch, témoigne:« Le principal obstacle auquel fait face l’énergie durable est le manque de fiabilité. Les éoliennes ne tournent pas en continu. Le solaire ne marche pas la nuit et son fonctionnement peut être gêné la journée par les couvertures nuageuses, la poussière ou la neige.

Pour fournir de l’énergie sans limite de temps, l’excès d’énergie produit devrait pouvoir être stocké dans des batteries. Cependant les technologies de stockage qui sont actuellement à l’étude (tels que le sel ou le soufre fondu et la nécessité de travailler à des températures élevées) sont très coûteuses et peu pratiques. »

Une pile à base de selManickam Minakshi et Danielle Meyrick, spécialistes en chimie et en sciences mathématiques, ont développé une batterie à base d’eau de sodium et d’ions. Cette pile démontre une véritable efficacité à un prix abordable et à une température basse de stockage.Selon Dr Minakshi, l’utilisation de sodium pour les batteries est identique au lithium, le choix numéro un pour les batteries et les appareils électroniques portables. Trouver des matériaux à utiliser comme cathodes et anodes pour les piles a été un défi. Cependant, la charge ionique du sodium est deux fois plus importante que celle contenue dans du lithium.En utilisant du dioxyde de manganèse comme cathode et un type de phosphate de sodium pour l’anode, les chercheurs peuvent construire une pile AA sûre et abordable avec une haute densité d’énergie :« Bien que la technologie soit trop volumineuse pour les appareils portatifs, elle a un excellent potentiel pour une utilisation à grande échelle, notamment le stockage d’énergie fournie par les éoliennes et les parcs de panneaux solaires afin d’alimenter plus tard les réseaux électriques locaux, etc.»Cette nouvelle batterie a un autre avantage : elle se base sur des matériaux qui, globalement, abondent et sont abordables -à savoir du sodium, du fer et du manganèse.

La recherche des deux spécialistes est prête à passer au niveau suivant, soit la commercialisation à grande échelle de cette technologie.

Source : www.greenetvert.fr

Article relayé par : kannie de TerreSacrée

8 Commentaires

  1. ça n’a pas l’air d’etre analogue aux piles salines ancienne version…

  2. lol « batterie à base d’ions… »
    Super perspicace le scientifique. Tout les batteries sont basé sur la restitution d’énergie par l’échange d’ion.

    Pour un Docteur Es Universitaire, je trouve qu’il est pas très au courant de ce que font les autres université notamment l’EPFL très actifs dans son domaine et qui a construit un bâtiment en VERRE à énergie passif avec un stockage au sel de Glauber (sulfate de sodium) de la chaleur de l’été pour la restituer en Hivers. Pour un prix conforme au standard d’un bâtiment minergie.

    Quand au pile révolutionnaire qu’il propose, elle se vendent déjà depuis deux ans…
    http://www.ecoattitude.org/accueil/node/439

  3. la pile à combustible sera bientôt à portée de toutes les mains. http://www.atelier.net/trends/articles/pile-combustible-arrive-magasin

  4. Sinon il y a le solar Fuel.

    Voilà LA solution. Car non seulement elle permet le stockage de l’électricité mais aussi sa circulation sous forme liquide via le réseau de gaz existant.

    Les premiers tests sont concluants.

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