La Dexia, banque qui ne devrait plus exister depuis très longtemps déjà pour cause de faillite, et qui soit dit en passant ne s’appelle plus Dexia non plus, va céder une de ses filiales à un investisseur qatari! Donc elle a été sauvée avec notre argent, sa filiale Bil va également devoir être recapitalisée avec notre argent, et cela pour mieux la vendre à au qatari fortuné. La vente quand à elle n’est pas récente puisqu’elle date d’avril 2012 et que le cout de la transaction était de 730 millions d’euros.
La banque franco-belge en cours de démantèlement Dexia a annoncé vendredi que sa filiale luxembourgeoise BIL, qu’elle s’est engagée à vendre à un investisseur qatari, allait devoir être recapitalisée avant de pouvoir être cédée.
Cet apport de fonds –dont le montant est en étude et négociation– doit permettre à BIL d’afficher un ratio de fonds propres durs représentant 9% de ses engagements (au sens des nouvelles normes de Bâle III) au moment de sa cession, a précisé Dexia dans un communiqué.
Dexia rappelle que dans l’accord conclu le 5 avril dernier, elle s’est engagée à céder BIL à l’exclusion de certains actifs.
Ces actifs à céder avant finalisation de la vente de la BIL comprennent plusieurs participations: 51% dans Dexia Asset Management (DAM), 50% dans RBC Dexia Investor Services (RBCD), Dexia Bank Lettre de Gage (DLG), Parfifar, 40% dans Popular Banca Privada (PBP), ainsi qu’un portefeuille d’actifs non stratégiques pour une valeur nominale de 8,2 milliards d’euros, indique Dexia.Ces transactions ont sensiblement impacté les comptes sociaux et les fonds propres de la BIL à fin 2011, a expliqué Dexia dans le communiqué.
D’autre part, le portefeuille dactifs legacy et les dérivés de couverture associés seront cédés à Dexia Crédit Local (DCL) à la valeur de marché des actifs constatée le 31 décembre 2011, ajoute le communiqué.
La vente de ce portefeuille à DCL a impacté le résultat 2011 de la BIL à hauteur denviron EUR 1,9 milliard et lourdement grevé sa solvabilité, poursuit Dexia.
La banque note cependant que le prix de rachat par DCL de ce portefeuille est fortement décoté par rapport à la valeur nominale du portefeuille, qui bénéficie donc potentiellement d’une importante plus value à terme pour DCL en normes sociales comptables françaises, en labsence d’événement de crédit.
Dexia indique qu’elle va également reprendre les entités DAM, Parfipar, DLG et PBP, avant la finalisation de la cession de la BIL, contre un paiement en cash représentant la valeur de marché de ces participations au 31 décembre 2011.
Concernant RBCD, elle a été vendue directement par la BIL à la Banque Royale du Canada.
Dexia précise que la vente par la BIL des participations qu’elle détient dans RBCD (déjà vendue à la Banque Royale du Canada) et DAM (qui sera vendue à Dexia SA) génèrera une plus-value dans les comptes de la BIL.
Ces plus-values alimenteront les fonds propres de la BIL et atténueront le besoin de recapitalisation de la BIL, indique Dexia.
Enfin, Dexia qui possèdera 100% de DAM après rachat des 51% détenus par la BIL, vendra la totalité de DAM à un acquéreur en gardant le produit de cette vente.
Source: Romandie
Allez hop, encore un rapt financier par le Qatar…!