Législatives lourdes d’enjeux sous la menace de l’abstention…..

Je n’ajouterai rien de plus à l’article, qui est super complet. Reste plus qu’à le faire circuler pour que les enjeux soient bien compris de tout le monde. Merci Folamour.

Et c’est là que vous, oui VOUS, vous pouvez faire la différence. Alors que se profile à l’horizon la réforme européenne « Two-Pack » (informations complémentaires), rappelez-vous que nous avions sensibilisé personnellement par courrier électronique chaque député(e) à l’importance du traité du Mécanisme Européen de Stabilité, qui voyait l’abandon de notre souveraineté nationale], eh bien, en ce 10 juin 2012, il est de bon ton de se rappeler ce que votre député a voté en votre NOM, et d’agir en conscience pour vous-même et vos enfants…

PARIS (Reuters) – Un mois après la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, 46 millions de Français sont de nouveau appelés aux urnes dimanche pour le premier tour d’un scrutin législatif lourd d’enjeux mais qui ne les passionne guère.

Les sondages prédisent un taux d’abstention record -jusqu’à 43 % selon la dernière enquête de l’institut Ipsos pour Le Monde, France Télévisions et Radio France, publiée vendredi.

« L’abstention sera le premier indicateur majeur », estime le directeur général adjoint de l’institut IFOP, Frédéric Dabi – un avis partagé par tous les analystes.

De la participation dépend notamment le « ticket d’entrée » pour le second tour – fixé à 12,5 % des inscrits, il grimpe à environ 22 % des suffrages exprimés pour une abstention à 43 % – et donc le nombre de triangulaires, plus pénalisantes pour l’UMP et ses alliés que pour la gauche.

Pour le Parti socialiste, le principal enjeu est de confirmer, voire amplifier le résultat de la présidentielle pour donner à François Hollande une majorité à l’Assemblée nationale, après avoir conquis le Sénat l’automne dernier.

La question est de savoir s’il obtiendra au second tour une majorité absolue avec ses alliés radicaux de gauche – au moins 289 députés sur 577 – ou s’il devra composer avec les Verts, voire le Front de gauche.

Les analystes ne croient en revanche pas au scénario d’une défaite et d’une cohabitation avec un gouvernement de droite, même si c’est l’objectif officiellement affiché par l’UMP.

En privé, des responsables du parti de l’ex-président Nicolas Sarkozy ne croient pas non plus à une victoire de la droite, quand ils ne jugent pas une cohabitation inopportune.

Pour l’UMP, l’enjeu est d’éviter la double peine : une défaite humiliante qui jetterait une ombre sur son avenir, après l’échec de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.

INCERTITUDES

Moins de 200 sièges au soir du 17 juin serait synonyme de graves tensions au sein du principal parti de droite et aggraverait sans doute la guerre des chefs qui se profile pour son congrès de l’automne prochain.

Si l’UMP et ses alliés du Nouveau centre (NC) arrivent en revanche à conserver 250 sièges ou plus, ils limiteront les dégâts et pourront jouer pleinement leur rôle d’opposition.

Pour Europe-Ecologie-les Verts, qui a conclu avec le PS un accord lui donnant une vingtaine de circonscriptions gagnables, l’enjeu est de constituer un groupe parlementaire (au moins 15 députés). Un objectif partagé par le Front de Gauche, qui réunit communistes et Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.

Les incertitudes sur l’abstention et l’impact du redécoupage des circonscriptions effectué en 2009 rendent hasardeuses les prévisions en termes de sièges.

Ipsos crédite le PS de 231 à 285 sièges, les radicaux de gauche de 12 à 15, les Verts de 12 à 16, le Front de gauche de 23 à 26, l’UMP de 214 à 262, le NC de 13 à 16 et le Parti radical valoisien de 4 à 7.

Une enquête OpinionWay donne des projections un peu moins serrées pour le PS et les radicaux de gauche (290 à 320 sièges), plus optimistes pour les Verts (16 à 22), équivalentes pour le Front de gauche (18 à 22) mais plus pessimistes pour l’UMP et ses alliés centristes et divers droite (209 à 247).

Selon les sondages, le Front national est crédité de zéro à quatre sièges et le MoDem de zéro à trois. Mais les enjeux, pour le parti d’extrême droite et la formation centriste, sont de nature très différente.

Pour le FN, dont la présidente, Marine Le Pen, a recueilli 6,5 millions de voix au premier tour de la présidentielle, l’objectif est de revenir à l’Assemblée après 26 ans d’absence et de s’imposer comme un concurrent de l’UMP.

Il lui faut pour cela se maintenir dans le maximum de circonscriptions – les analystes tablent sur plusieurs dizaines mais moins d’une centaine.

BATAILLES INCERTAINES

Les législatives de 1997, gagnées par le PS, sont la référence en la matière : la gauche avait alors recueilli 43 % des suffrages au premier tour, dont 23,53 % pour le PS, le RPR et l’UDF (qui ont fusionné en 2002 dans l’UMP) 38 % et le FN 15 %.

Avec un taux de participation de 68 % au premier tour, il y avait eu 79 triangulaires au second, dont 76 avec le FN, qui n’avait cependant pas réussi à gagner un seul siège.

Le MoDem, qui n’a que trois députés dans l’Assemblée sortante, jouera pour sa part sa survie. Son président, François Bayrou, qui n’a eu que 9,13 % des voix à la présidentielle, est même menacé de perdre son siège dans les Pyrénées-Atlantiques.

Les regards se tourneront aussi vers d’autres figures de gauche et de droite engagées dans des batailles incertaines, comme les ministres PS Stéphane Le Foll (Agriculture), Aurélie Filippetti (Culture) et Marie-Arlette Carlotti (Handicapés), qui perdraient leur place au gouvernement en cas de défaite, ou les ex-ministres UMP Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Seront aussi très suivis l’ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, confronté à une candidature dissidente dans la 3e circonscription des Yvelines, et l’ancienne candidate PS à l’Elysée Ségolène Royal, à La Rochelle.

Mais le combat le plus symbolique opposera à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, arbitré par le candidat socialiste Philippe Kemel.

L’une des nouveautés de ces législatives est l’élection de 11 députés par 1,3 million de Français vivant à l’étranger.

Au total, 6.603 candidats sont en lice, dont seulement 40 % de femmes, très loin des objectifs de parité dont la plupart des partis ne semblent guère s’être souciés.

Mais un autre événement risque fort de relativiser ce scrutin : les législatives grecques, qui auront lieu le 17 juin comme le second tour des élections françaises et planteront le décor européen dans lequel François Hollande devra gouverner.

Avec Gérard Bon et Emile Picy, édité par Yves Clarisse

par Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou

Source : Reuters  via Crashdebug

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6 Commentaires

  1. Les députés n’ont plus aucun pouvoir en France, suffit de lire le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne.

    http://fr.wikisource.org/wiki/Trait%C3%A9_sur_le_fonctionnement_de_l%E2%80%99Union_europ%C3%A9enne

    Article 3
    1. L’Union dispose d’une compétence exclusive dans les domaines suivants:
    a) l’union douanière;
    b) l’établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché intérieur;
    c) la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l’euro;
    d) la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche;
    e) la politique commerciale commune.
    2. L’Union dispose également d’une compétence exclusive pour la conclusion d’un accord international lorsque cette conclusion est prévue dans un acte législatif de l’Union, ou est nécessaire pour lui permettre d’exercer sa compétence interne, ou dans la mesure où elle est susceptible d’affecter des règles communes ou d’en altérer la portée.
    [modifier]Article 4
    1. L’Union dispose d’une compétence partagée avec les États membres lorsque les traités lui attribuent une compétence qui ne relève pas des domaines visés aux articles 3 et 6.
    2. Les compétences partagées entre l’Union et les États membres s’appliquent aux principaux domaines suivants:
    a) le marché intérieur;
    b) la politique sociale, pour les aspects définis dans le présent traité;
    c) la cohésion économique, sociale et territoriale;
    d) l’agriculture et la pêche, à l’exclusion de la conservation des ressources biologiques de la mer;
    e) l’environnement;
    f) la protection des consommateurs;
    g) les transports;
    h) les réseaux transeuropéens;
    i) l’énergie;
    j) l’espace de liberté, de sécurité et de justice;
    k) les enjeux communs de sécurité en matière de santé publique, pour les aspects définis dans le présent traité.
    3. Dans les domaines de la recherche, du développement technologique et de l’espace, l’Union dispose d’une compétence pour mener des actions, notamment pour définir et mettre en œuvre des programmes, sans que l’exercice de cette compétence ne puisse avoir pour effet d’empêcher les États membres d’exercer la leur.
    4. Dans les domaines de la coopération au développement et de l’aide humanitaire, l’Union dispose d’une compétence pour mener des actions et une politique commune, sans que l’exercice de cette compétence ne puisse avoir pour effet d’empêcher les États membres d’exercer la leur.
    [modifier]Article 5
    1. Les États membres coordonnent leurs politiques économiques au sein de l’Union. À cette fin, le Conseil adopte des mesures, notamment les grandes orientations de ces politiques.
    Des dispositions particulières s’appliquent aux États membres dont la monnaie est l’euro.
    2. L’Union prend des mesures pour assurer la coordination des politiques de l’emploi des États membres, notamment en définissant les lignes directrices de ces politiques.
    3. L’Union peut prendre des initiatives pour assurer la coordination des politiques sociales des États membres.
    [modifier]Article 6
    L’Union dispose d’une compétence pour mener des actions pour appuyer, coordonner ou compléter l’action des États membres. Les domaines de ces actions sont, dans leur finalité européenne:
    a) la protection et l’amélioration de la santé humaine;
    b) l’industrie;
    c) la culture;
    d) le tourisme;
    e) l’éducation, la formation professionnelle, la jeunesse et le sport;
    f) la protection civile;
    g) la coopération administrative.

    Ils décident de tous 🙂

    Puis plus fondamentalement, les politiques ainsi que les médias se foutent de nous! Ou est ce que la campagne Présidentielle était une campagne Présidentielle? Depuis quand ça l’est par ailleurs ?
    On ne parle d’aucun sujet qui a pour rôle le représentant de l’EXECUTIF. Vous savez la « séparation » des pouvoirs? ^^
    Durant les Présidentielles, le peu débat qu’il y a c’est sur des questions législatives: l’insécurité, les taxes, la TVA … les représentants servent à quoi si c’est le Président qui décide du budget? …

    Nous ne sommes même plus dans une République! Notre Constitution ils s’essuient le cul avec! C’est pas possible! Récupérons notre Constitution avant d’aller voter, c’est primordial! Faisant la respecter! C’est déjà la porte ouverte à tout!

    Article 23 de notre Constitution:

    Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle.

    Une loi organique fixe les conditions dans lesquelles il est pourvu au remplacement des titulaires de tels mandats, fonctions ou emplois.

    Le remplacement des membres du Parlement a lieu conformément aux dispositions de l’article 25.

    Pourquoi « nos ministres » se présentent à la députation alors que c’est incompatible avec leur poste de ministre? …

  2. ben, vous avez deja elu notre premier ministre, y a un mois !
    qui peut encore y croire …
    et j’entends siffler le mur !!!

  3. moi je me mare bien . le merluchon a pris une deculotée maison . meme dans mon iles ou la majoritée est de gauche nous avont balayer ce vantar vulgaire et insolent . avec mes 3 autres candidats du FN nous l’avont TOUS BATU haut la main . preuve en est que les français preferent l’ordre au desordre .
    il nous reste un peu d’espoire ……………

    • Vous parlez d’ordre au FN vous voulez parler de son service d’ordre je présume…Parce que l’extrême droite reste l’extrême droite même si Marion a changé la façade il reste un parti lié à tout ce que représente l’extrême droite, nationalisme, xénophobie, homophobie, capitaliste, misogynie…et nous renvoie à une autre époque….

  4. Notre député BERNARD BROCHAND n’est pas mentionné dans la liste….

    Comment a-il voté?

    MERCI de me répondre

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