Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l’utopie

Un article très intéressant sur le revenu de base pour tous, un salaire de base pour tout le monde quel que soit la condition sociale, une idée intéressante mais qui suivant un chercheur existe déjà en France de manière utopique. Cet article est pourtant une bouffée d’oxygène dans ce monde financier pourri…

Revenu de base, revenu de vie ou allocation universelle… Et si chacun, indépendamment de son statut, de son âge ou de son activité, disposait d’un revenu garanti, de sa naissance jusqu’à la mort ? À première vue, l’idée paraît utopique et suscite de sérieuses interrogations. Pourquoi les familles riches en profiteraient-elle autant que les pauvres ? Cela va-t-il favoriser « l’assistanat » ? Comment le financer pour quels résultats ? Observer les expérimentations sociales réalisées à travers le monde tendent à renverser les idées reçues.

De Milton Friedman à James Tobin, l’idée d’un revenu minimum garanti suscite l’intérêt de nombreux économistes depuis quarante ans, mais n’a jamais vraiment été appliquée, à part sous la forme de programmes expérimentaux… mais néanmoins riches d’enseignement.

Une des expériences les plus récentes et abouties à ce jour de mise en place d’un revenu garanti a été impulsée par la Namibian Basic Income Grant Coalition (Coalition namibienne pour le revenu de base), dans un village de Namibie. Durant deux années (2008-2009), les 930 villageois de moins de 60 ans d’Otjivero-Omitara, recevaient ainsi un revenu de base mensuel (BIG, pour Basic Income Grant) représentant l’équivalent de 9 euros par mois, sans aucune autre condition que celle d’habiter le village et alors qu’un tiers des Namibiens vivent avec moins d’un dollar par jour.

L’économie locale dynamisée

La lecture du rapport d’évaluation paru en avril 2009 (pdf), soit plus d’un an après le début de l’expérimentation, démontre notamment que la mise en place de ce revenu de base a considérablement amélioré l’économie locale.

Comme le montre le graphique ci-contre, les chercheurs sur place ont observé une croissance des revenus des habitants d’Otjivero. En moyenne, les habitants ont réussi à augmenter leur revenu de 29 %, hors versement du BIG. Autre fait intéressant, les revenus issus d’activités de type auto-entrepreneuriale ont bondi de 300 %, et l’effet sur l’emploi a également été observé, avec un taux de chômage diminuant de 60 % à 45 %. Autrement dit, loin de favoriser une forme d’assistanat, ce revenu de base a augmenté l’activité économique dans le village.

Ce n’est pas tout. L’infirmière du dispensaire local explique qu’avant la mise en place du BIG les habitants étaient incapables de payer les 4 dollars de frais de soins. Et bien qu’elle acceptait toujours de soigner les patients à crédit, ceux-ci avaient trop honte de bénéficier des services médicaux sans payer et ne venaient se faire soigner que lorsqu’ils étaient gravement malades. Avec la mise en place du BIG, les résidents sont venus plus souvent car ils pouvaient payer les 4 dollars de frais.

« Maintenant, je suis un homme »

D’autres impacts non négligeable sont observés chez les enfants du village (dont le BIG était confié au responsable légal identifié, souvent les mères). À peine six mois après le lancement du projet, le pourcentage d’enfants en situation de malnutrition avait chuté de 42 % à près de 17 % ! Un an après, ce taux avait même atteint 10 %. « Les enfants viennent à l’école propres, à l’heure, et bien nourris. À l’heure de la pause, nous renvoyons les enfants à la maison pour manger et ils reviennent à l’heure, alors qu’avant, quand nous les renvoyions, la plupart ne revenaient pas, car les parents n’avaient pas assez de nourriture à leur donner. (…) Maintenant, ils peuvent se concentrer davantage, et ils sont généralement heureux car ils ont assez à manger à la maison », détaille le rapport. L’assiduité des enfants a augmenté, même si une légère hausse de l’absentéisme a été observé en 2009 (notamment due à l’arrivée de migrants dans le village, qui n’avaient pas droit au BIG).

Le revenu de base génère d’autres effets bénéfiques : diminution de la sous-alimentation des enfants, baisse de la criminalité (recul des larcins et du braconnage). « Depuis qu’ils se nourrissent de manière plus équilibrée, les malades du sida réagissent mieux à leur traitement. « Tout à coup, les enfants portaient des chaussures », dit la maîtresse d’école. Un homme est venu voir Dick et Claudia Haarmann [qui pilotaient le projet, ndlr] ; en rayonnant, il disait : « Vous ne voyez rien ? » Ils lui demandèrent ce qu’il voulait dire. « Vous ne voyez rien ? Maintenant, je porte un pantalon et un T-shirt. Maintenant, je suis un homme » », relève un journaliste allemand de Der Spiegel [1].

Revenu de base, le FMI n’en veut pas

Le revenu de base peut-il être élargi à toute la Namibie ? Cela « coûterait 5 à 6 % du budget national, estime le coordinateur du programme, Herbert Jauch, qui avait dirigé l’Institut namibien des ressources et de recherche sur le travail. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale » [2].

Malheureusement, l’idée ne convainc pas tout le monde : « La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie », regrette Herbert Jauch. « Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du BIG. Il prend, par exemple, en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le BIG. Il craint que la Namibie démontre que le BIG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde. »

La Bolsa família au Brésil

Le Brésil, justement, montre également la voie, avec la très populaire Bolsa família (bourse famille), une prestation sociale qui vise à donner une bourse aux familles à bas revenu à condition que les enfants soient scolarisés. Le programme, introduit au Brésil depuis 2003 sous la présidence de Lula Da Silva, permet aujourd’hui à 12 millions de familles pauvres d’envoyer plus de 40 millions d’enfants à l’école.

Il ne s’agit ici que d’une forme détournée du concept du revenu de base puisque la Bolsa família est attribuée en fonction du revenu du foyer, contrairement au revenu de base testé en Namibie. Mais l’expérience démontre cependant la pertinence de l’approche du revenu universel : un approche incitative plutôt que coercitive, et universelle plutôt que conditionnelle.

Un succès, salué dès 2005 par l’hebdomadaire libéral The Economist, dans un article judicieusement titré « Une nouvelle façon de penser de vieux problèmes » : « Le coût fiscal de la Bolsa família est relativement modeste : 0,36 % du PIB du pays, soit beaucoup moins que les programmes de Sécurité sociale. Non seulement les pauvres obtiennent de l’argent, mais ils sont incités à utiliser les services gouvernementaux. » Si la Bolsa família ne résout pas tout les problèmes (drogue, travail des enfants) et semble être moins efficace dans les villes qu’à la campagne, son effet sur les inégalités est réel.

Réduction des inégalités

Malgré des versements assez faibles par famille – environ 22 reais (12 dollars) par mois et par enfant, avec un paiement maximum de 200 dollars –, ce revenu a permis à une grande partie des familles brésiliennes les plus pauvres de sortir de la misère. « Le nombre de Brésiliens ayant un revenu inférieur 800 reais par mois (440 dollars) a chuté de plus de 8 % chaque année depuis 2003. L’indice de Gini, une mesure de l’inégalité des revenus, a chuté de 58 à 54, en grande partie grâce à cette mesure », écrit The Economist. Preuve du succès, ou en tout cas de l’engouement de l’opinion brésilienne pour cette mesure, la bourse famille a sans cesse été étendue à de nouveaux ménages depuis son lancement.

On pourrait penser que ce genre de programmes ne peuvent être destinés qu’à des pays en développement, que les problématiques et dynamiques sociales ne sont pas les mêmes dans les pays riches. Des expériences de ce type ont aussi été menées au Canada et aux États-Unis. Elles tendent à montrer que les effets de telles mesures sont également bénéfiques dans des sociétés plus développées.

Le revenu garanti favorise-t-il l’assistanat ?

Dans les années 1960-1970, sous l’impulsion du Président Lyndon Johnson, qui déclare la « guerre contre la pauvreté », un « impôt négatif » est expérimenté aux États-Unis. Il s’agit d’un modèle fiscal intégrant un dispositif de redistribution des richesses. Concrètement, chaque ménage a droit à un revenu garanti. Si ses ressources sont inférieures à un certain seuil, il ne paiera pas d’impôt et percevra pleinement l’allocation. Plus le revenu global du ménage augmente, plus il rembourse le crédit d’impôt jusqu’à atteindre une imposition nette de 0% ou à payer normalement des impôts si ses revenus sont importants.

Les quatre expériences américaines furent menées dans différents milieux (urbains ou agricoles), auprès de différentes populations (couples, familles afro-américaines, familles monoparentales) ainsi qu’avec plusieurs degrés de progressivité fiscale. L’objectif principal était alors de tester le comportement des travailleurs.

Ces expérimentations ont permis d’observer une diminution du temps de travail de 1 à 8 % chez les hommes mariés, contre 15 à 20 % chez les femmes mariés, tandis que l’effet le plus fort fut constaté chez les mères isolées, chez qui la baisse varie entre 15 et 27 %. Selon Lionel-Henri Groulx, dans Revenu minimum garanti, l’un des ouvrages les plus complets sur le sujet, l’impôt négatif n’a donc pas un effet déterminant sur « l’éthique du travail » pour l’ensemble de la population masculine à faible revenu – les bénéficiaires n’ont pas quitté leur boulot en masse –, mais seulement sur une population restreinte. Il ajoute aussi que cela est lié aux difficultés pour un employé de modifier ses heures de travail vis-à-vis de son entreprise.

L’analyse de ces résultats est loin de faire le consensus chez les chercheurs. Pour certains, l’effet désincitatif (quitter son travail) reste trop élevé, tandis que pour d’autres, il demeure relativement plus faible qu’attendu, et ne concerne qu’une population très spécifique, les femmes et les mères isolées. Pour l’économiste Baptiste Mylondo, qui travaille sur le sujet depuis plusieurs années, ces expériences sont « une bonne nouvelle, mais cela n’a pas été interprété comme tel à l’époque ».

Car d’autres effets non anticipés ont quelque peu brouillé le débat. L’augmentation des divorces constatée durant certaines de ces expériences fut interprétée comme une menace pour l’« intégrité familiale », et a ainsi fait dériver le débat. Pourtant, ces résultats ont été contestés par l’expérimentation à Seattle et à Denver, qui, sur une plus longue durée (dix ans), a finalement montré une tendance à la réconciliation des couples, ce qui invaliderait cette objection.

Des Canadiens en meilleure santé et mieux éduqués

Au Canada, une autre expérience fut également menée entre 1975 et 1979, dans la petite ville de Dauphin dans le Manitoba. Contrairement aux expériences américaines, la particularité du programme canadien Mincome a été d’inclure l’ensemble des 10 000 habitants de Dauphin, en plus de quelques autres zones alentour dites « de contrôle », pour pouvoir comparer les résultats.

Outre que cette expérience a permis d’observer un effet très modéré sur la baisse du temps de travail (de 1 à 9 % maximum selon le type de personne), elle est aussi une expérience propice aux analyses sociologiques, comme l’explique la chercheuse canadienne Evelyn Forget dans un rapport intitulé A town without poverty ? (pdf). En analysant les archives des hôpitaux locaux, Evelyn Forget a constaté une baisse des hospitalisations, notamment en raison d’une réduction des cas de maladies psychologiques, ainsi que des accidents et des blessures. De même, en épluchant les archives des écoles, la sociologue s’est rendue compte que les enfants des familles de Dauphin étaient plus enclins à poursuivre leurs études au delà du 10e degré (lycée). Cette expérience a ainsi mis en lumière des effets non anticipés que nulle autre expérience n’avait pu jusque-là révéler. On ne peut ignorer que le coût d’une telle mesure serait également de nature à diminuer d’autres dépenses publiques.

Des expériences pertinentes en France ?

À de nombreux égards, les expériences namibiennes, américaines, canadiennes et brésiliennes sont intéressantes. Mais quand il s’agit d’en tirer des conclusions, les biais méthodologiques demeurent un obstacle. Même les personnes convaincues par la pertinence du revenu de base se veulent prudentes : « Il serait hasardeux de les transposer directement dans le contexte français », indique l’économiste Marc de Basquiat, chercheur de longue date sur l’allocation universelle.

« Tant que ces expérimentations ne sont pas faites sur le territoire dans lequel on envisage une mise en œuvre, elles sont moyennement pertinentes car le contexte culturel et historique est très différent », prévient Baptiste Mylondo, auteur de Ne pas perdre sa vie à la gagner. C’est pourquoi, avec le collectif Pour un revenu social (PouRS), il tente de convaincre des collectivités locales de travailler avec des chercheurs pour réaliser des expérimentations similaires afin d’observer ce qu’il se passerait en France.

Quid du financement ?

De plus, la grande inconnue du revenu de base reste l’épineuse question du financement. Non pas qu’il soit impossible (aucun économiste n’ayant réussi à le prouver), mais tant les possibilités sont vastes. Dans le cas français, les travaux de Marc de Basquiat sont certainement les plus aboutis. Au terme de six ans de recherche, l’économiste vient de publier une thèse modélisant le financement d’une allocation universelle en France. Selon ses travaux disponibles sur le site allocationuniverselle.com, et qui se basent également sur ceux de Picketty, Saez et Landais, il est possible de financer un revenu de base de 398 euros par adulte et 192 euros par enfant, simplement en transférant les budgets actuels (allocations familiales…), ainsi qu’en unifiant certains prélèvements obligatoires et en instaurant une taxe uniforme des patrimoines de 1 %.

« Mon approche a été de regarder ce qui existe, et de regarder jusqu’où on peut aller sans faire table rase du modèle actuel. Or, en moyenne, chaque enfant reçoit déjà 192 euros par mois et chaque adulte 305 euros », précise le chercheur. « L’essentiel, c’est de faire germer », espère Yoland Bresson, auteur de Le Revenu d’existence ou la métamorphose de l’être social. Comme quoi, derrière le complexe système de protection social français, l’utopique revenu de base existe déjà !

Stanislas Jourdan

Photo : Amarand Agasi

56 Commentaires

  1. On nous l’avait promis,

    Le crédit universel devait sauver l’humanité de la misère !
    Et bien maintenant voila le tout nouveau, le merveilleux, le fantastique « revenu garanti pour tous ».
    Panacée qui, c’est sûr, va sauver l’économie mondiale en assurant enfin un niveau de vie décent aux plus pauvres…
    Alléluia !

    Oui, voilà la nouvelle fable moderne pour continuer à asservir les peuples!!!

    La liberté c’est l’indépendance… Sans laisse au cou, fusse-t’elle doré!
    Nous ne sommes pas des chiots que l’on fidélise par l’assurance d’une gamelle bien pleine !!!

    …Du moins je l’espère.

    • C’est un mirroir aux alouettes. Que l’on imprime des billets pour sauvé une monnaie ou que l’on imprime des billets pour garantir une égalité face à la natalité. La dévaluation de votre pouvoir d’achat et de la monnaie reste le même.
      Le véritable problème c’est qu’on nous faire croire que cette « inflation » est dû au « cout de la vie » (prix des ressources) alors qu’on a jamais calculer le prix des ressources selon leur stock restant et encore moins calculer les prix des produits ou de vos salaires selon vos besoins ou votre pouvoir d’achat.
      C’est un forme de communisme qui nous mettras entre le marteau et l’enclume et qui permettras au 20% de riche de garder 80% des ressources sans qu’on se pose de questions ou qu’on se révolte.

      • Le revenu garantie pour tous actuellement S’appelle la retraite.
        Regardez comme ce système vous mets à l’abri.
        http://www.vs.ch/Navig/navig.asp?MenuID=2009
         

        • «  »Oui, voilà la nouvelle fable moderne pour continuer à asservir les peuples » »
          En quoi le fait que chaque individu, quelque soit sa situation, est accès aux besoins primaires de survie de la naissance à la mort est elle un asservissement ??
          Nous ne sommes plus dans les trente glorieuses,  le plein emploi ne pourra plus être atteint, 8 millions de sans emplois aujourd’hui, beaucoup plus demain,  le productivisme va être considérablement limité avec la fin progressives des matières premières et ressources primaires, la diminution de l’emploi (75%) est principalement due aux gains de productivité (multipliés par 5 en 40ans), c’est donc essentiellement le progrès technologique qui en est responsable, c’est d’une certaine façon la récompense du progrès, d’ailleurs l’humanisme à toujours été de libérer l’homme du travail par le progrès, nous y sommes, (le chômage n’est pas le problème mais la récompense du progrès), une foi qu’on a comprit ça, il faut prendre acte que l’emploi ne peut plus être le seul moyen de rémunération, sinon on laisse de côté une partie de plus en plus importante de la population…
          Il faut changer de paradigme, redéfinir la notion de « travail » , et remettre l’argent dans son seul et unique but, un outil pratique qui doit circuler !!

          • En quoi le fait que chaque individu, quelque soit sa situation, est accès aux besoins primaires de survie de la naissance à la mort est elle un asservissement ??
            Parce que l’argent n’est pas crée sur la base des ressources naturels et que ce plan ne prévoit pas une redistribution du 80% des richesses détenue par 20% de la population. Donc au finale c’est le peuple qui crée cette création monétaire, le riche lui ne se fait pas prendre son patrimoine et le très riche s’est très quand qu’il doit sortir de la monnaie avant qu’elle fasse faillite.
            Ça fait 500 ans que les faillites des argents-papier permettent cette socialisation des dettes que l’on a envers la nature, et cette accumulation de patrimoine superflus, il faut bien qu’il trouve des solutions de rechange avant de crée un nouveau système monétaire.
            On nous a fait le coup avec la liberté, la démocratie, un futur meilleur, pourquoi il en serrais différent avec plus d’égalité ?

            • Bouffon, «  »ce plan ne prévoit pas une redistribution du 80% des richesses détenue par 20% de la population » »
              D’une certaine façon, si, du moins ça y participe, car on peut élever le Revenu Universel (autour de 1000 euro /personne) en supprimant les niches fiscales et cadeaux fiscaux, ainsi par l’impôt sur le revenu progressif (faire contribuer ceux qui ont de gros moyens)…
              L’argent n’a d’intérêt que si tout le monde en a et si il circule, alors d’accords cela ne réglera pas tout les problèmes, mais se sera une sacrée avancée (ne serait ce que par la fin de la misère…)

              • Bla bla bla… T’as bien appris ta leçon. C’est bien.
                Alors si tu es si sage, réponds à ton problème, mais formuler autrement.
                On est sur 10 sur un île notre masse monétaire est de 1000.-
                Tout les 20 ans les 5 couples font deux enfants dans combien de temps, la masse monétaire double ? Dans combien de temps les ressources double et comme faut faire pour payé les intérêts ?

  2. les Français doivent impérativement comprendre qu’il n’y aura plus de plein emploi, la situation va s’aggraver inévitablement, le système actuel ne fonctionne qui si il y a de la croissance, or il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde aux ressources primaires finies, ajoutez à cela le progrès technologique et vous comprenez qu’il faut radicalement revoir notre concepetion de l’emploi…. soit on partage drastiquement le temps de travail, soit on crée un Revenu Universel !!!
    On peut augmenter le Revenu Universel en supprimant les niches fiscales et cadeaux fiscaux, ainsi par l’impôt sur le revenu progressif (faire contribuer plus justement ceux qui ont de gros moyens)
    outre le fait que le RU permettrait à chacun, quelque soit sa situation, d’avoir accès aux besoins primaires et de ne plus êtres dépendant du bon vouloir des dirigeants et de l’administration, outre le fait que le RU permettrait de ne plus être soumis au dictat du marché de l’emploi, outre le fait qu’il supprimerait de fait la peur de tout perdre du jour au lendemain, outre le fait qu’il rééquilibrerait inévitablement le rapport de force salarié/patron, outre le fait qu’il libérerait de la créativité dans de nouveaux secteurs sociaux et environnementaux, outre le fait libérerait l’individu dans son rapport existentiel à la vie…..
    C’est avant tout du bon sens, une plus juste répartition des richesses, une plus grande simplicité pour une plus grande efficacité…. bref c’est l’avenir intelligent !

    • Comme tu le dis au début :
      « soit on partage drastiquement le temps de travail, soit on crée un Revenu Universel !!! »

      D’accord,
      Il faut partager le travail !
      Il ne faut pas que les travailleurs s’accaparent pour eux seuls le travail !
      Il faut redistribuer équitablement et donner leurs parts bien mérités aux assistés en tous genres !

      Vive le travail bien payé et garanti pour tous !

      • Engel,
         
        La baisse du temps de travail à 20h/semaine par ex, (malgrès ses avantages) posent de sérieux problèmes de gestions et d’organisations, contraint une partie de la population (certains veulent travailler plus, parce que leur métier c’est leur passion, par peur de s’ennuyer, pour plus de confort matériel……), déjà qu’une partie de la population à du mal avec les 35 heures alors 20h voir 15h, on est pas prêt de le voir !! Donc intéressant, mais complexe et contraignant ! Le Revenu Universel permet de passer outre ces contraintes en offrant plus de liberté à chacun, ça mise en place est rapide, tout le monde y gagne !! fini la pauvreté, chacun choisi ses heures, son chemin, les besoins primaires de survie sont ainsi garantis à tous !!
        Et de toute façon le Revenu Universel entrainera inévitablement le partage du travail !!

        • Un slogan, et j’en aurait fini :

          Et part l’argent facile , vive UTOPIA !

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Utopia

          • J’ai menti, J’en n’ai pas fini,

            En clair La nouvelle société, c’est :

            Toi, tu bosses!!!…..Le con d’esclave volontaire qu tu es ….Mais quel blaireau celui-là!
            Moi je glande… parce que je le vaux bien!

            A mon avis les moutons travailleurs volontaires vont être rares !
            Mais ce n’est pas grave… On les obligera !!!

            • Alors déjà le Revenu Universel est cumulable à un salaire, bref avec le Revenu Universel ne sert qu’à avoir accès aux besoins primaires (supprimer la pauvreté), c’est pas avec ça que tu vas partir en vacance ou que tu vas t’acheter une maison, donc oui de nombreuses personnes continueront à travailler (suivant leur choix, nombre d’heure…), d’autres parce que leur métier c’est leur passion, par peur de s’ennuyer, pour plus de confort matériel…. chacun devient libre !!
               
               

              • Oui mais tu le finance avec une taxe, donc tu résouds pas le problème tu le déplace comme on fait depuis des années.
                Alors oui, il faut des biens commun de solidarité ce qu’on appelle les biens publique, le trésor en fait partie. Mais faut aussi relancer la production.
                Mais ça ta TVA sociale elle le fait pas.
                Elle perpetue l’idée que le pauvre et de la chaire à canon pour les entreprendres pour crée des entreprises qui au finale créront 15 emplois et controleront 10% de marché mondiale.
                Ou alors tu vas expliquer à tout le monde qu’il y pas d’agence de voyage pour mars et quand bien même la vie y serrait beaucoup plus chère.

              • En clair,

                Tu dis  : « revenu garanti pour tous » =  Rmi + alloc diverses cumulés.

                Donc, ton truc  existe déja en France, sauf que les travailleurs, eux ne le touche pas encore!

                C’est bien ça ? 

      • Question rentabilité, travail, société, n’est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?

        D’abords plongeons-nous dans un autre pays, en Inde par exemple; ici dans un hotel, mais ce serait valable aussi pour d’autres pays et d’autres types de services:

         » une multitude de serveurs en chemises à carreaux, de porteurs, de gardes en tenue kaki qui sommeillent devant les pavillons.
        Dans la gestion néolibérale des entreprises, et du type de société que veut nous infliger le nouveau président hexagonal, on économise sur le nombre d’employés et, tout en culpabilisant les exclus, on presse sans pitié l’énergie de ceux qui ont la « chance » de travailler. Ce n’est apparemment pas la stratégie du New Woodlands. Ici des centaines d’employés travaillent peu (même s’ils font beaucoup d’heures) pour gagner peu, dans la bonne humeur. » (blog : Celestissima)
        Oui je remarque ce fait.  Voilà je crois quelque chose d’important (mais quand, quand les gens, intoxiqués, s’en rendront-ils compte? Bon, après trois décennies d’adoration des supermarchés (plus économiques!) quelques uns commencent à Boycotter les Grandes Surfaces, alors peut-on espérer?) quelque chose donc de très important:
        On nous a tellement,  tellement culpabilisés sur les emplois « peu productifs » à supprimer sans pitié et d’urgence!! à remplacer par des machines, qu’on est maintenant incapables (ou alors avec un terrible sentiment de culpabilité!…) de penser autrement. Mais ne voit-on pourtant que le résultat  en est, outre un chomage féroce, brisant des vies (et des ménages…) créant sur le marché du travail une féroce inégalité du demandeur face à l’offrant, faisant des travailleurs stressés, précarisant ! Précarisant le client aussi ! qui cherche déséspéremment une station-Service pour sauver sa voiture de la panne sèche, ou un guichet qui pourrait le renseigner, ou un être humain au bout du téléphone, etc, etc, etc.
        Bref à cela une question de bon sens: ne vaut-il pas mieux payer des tas de gens à « travailler peu pour gagner peu dans la bonne humeur » que de payer des chômeurs humiliés, controlés, précarisés, à ne rien faire (sinon faire semblant de chercher un travail qu’on leur refusera !) ?
        N’est-ce pas plus sain, ne serait-ce pas plus sain pour une société la première solution? Et ne serait-il pas plus agréable, et sécurisant, pour tous de vivre dans une société où il y a des pompistes, des employés, qui à l’occasion attendent en tricotant derrières leurs guichets, mais sont, justement là, sur lesquels on peut compter, dans une société équipée, et où il n’y aurait pas toute cette délinquance, ce cercle vicieux de violence et de contôles, et d’humiliations, et de stress, crés par ce pressurage à la « rentabilité ». Si l’Economie était politique et sociale (c’est ce qu’elle doit être portant!) et non monétaire et spéculative.
        Ne croyez-vous pas que bien des gens préféreraient largement être payés peu à faire des petits boulôts pas forcément très intenses (tant mieux!) ni très productifs mais, qui représentent un STATUT, une PLACE dans la société, que de « galérer » (et trembler de peur à la radiation!) et se sentir humiliés à mendier une allocation ou un RMI?

        Mais je crois que certains interêts et certains esprits, et certaines idéologies, préfèrent la deuxième solution. Certains apellent ça le « Libéral-Fascisme »
        http://www.syti.net/Topics.html

    • Merci Iris
      Perso je pense qu’il faut instaurer ce revenu universel ET repenser notre conception de l’emploi (de la société en général).
      Le monde ne changera pas si l’on ne révolutionne pas nos manières de voir les choses, d’appréhender le monde.
      Apparemment certains ont la vue courte et manquent d’imagination…

  3. la gratuité pour tous c’est mieux .

  4. Iris, tu as beaucoup de courage à vouloir expliquer l’avenir de la sécurité sociale à des gens qui n’ont pas le même cadre de référence pour appréhender le sujet.

    Donc pour les autres une vidéo:
    http://www.youtube.com/watch?list=UUog59PVezwNcYCqFLX1yslg&feature=player_detailpage&v=JGfZBKO0KN0

    Et un peu de lecture:
    http://www.inegalites.fr/IMG/pdf/Van_Parijs-2.pdf

    Pour comprendre l’histoire de la sécurité sociale, il faut se reporter aux 3B, soit Bismarck, Beveridge, et à présent Bachelet.

    • Obioxoido,
       
      Merci pour ces liens pédagogiques, exprimant clairement l’intérêt du Revenu Universel inconditionnel !

    • Obiox…

      -Et Vous Mr, vous irez expliquez à eux, les jeunes, qu’ils doivent travailler pour la sécurité sociale  des vieux! (la sécurité sociale inclut les retraites)
      -Qui eux, les vieux, ne se sont pas gênés de les foutre dans la merde !
      -C’est bien!…Et en plus vous irez leurs expliquez qu’ils doivent travailler plus pour assurer un salaire aux oisifs de plus en plus nombreux.

      Effectivement, Bon courage !!!……….Vous nous raconterez ?
      Mais bon, c’est sûr, vous avez bien raison, nous sommes vraiment trop cons pour comprendre…

      Ps : Votre modèle fonctionnera le jour où le travail et les services auront totalement disparu.
      Ce jour sera le jour de la cybernétique… et notre humanité un souvenir.

      • Pour parler d’un sujet, il est préférable d’en prendre connaissance.

        Histoire de la Sécurité Sociale, les 3B Bismarck, Beveridge, Bachelet.

        Pour le revenu de base, un petit résumé
        http://www.youtube.com/watch?v=nsgUTX2aNKI

        Le revenu de base n’est ni de droite ni de gauche. Il intéresse tous les mouvements politiques. La pluaprt des gens ne savent pas de quoi il s’agit pour la simple et bonne raison que le débat existe depuis une bonne trentaine d’années, vraiment. La question ne repose plus sur la faisabilité mais plutôt sur le montant et sur les conditions s’il doit y en avoir.

        Les économistes, les politiques, les sociologues… bref les scientifiques se posent des questions sur ce sujet de revenu de base parce que le système de sécurité sociale que nous connaissons a prouvé ses limites notamment sur la branche vieillesse.

        Cette idée peut être reprise par qui veut en faire un cheval de bataille pour fédérer des tourpes autour d’un projet et non pas autour d’une indignation, d’une colère, d’une haine contre tel ou tel. Il faut s’informer aussi, j’aimis des liens. Libre à vous Engel de les consulter pour se faire un avis.

        • le système pouvait perdurer et même prospérer …
          il était perfectible…et au lieu de l’améliorer on a fait tout le contraire …

          • Trop de cases, de formulaires, d’administratifs… Il y a beaucoup trop d’organismes payeurs.

            A l’heure actuelle seuls des libéraux purs et durs ou des extrêmistes forcenés seraient à meme de  dénigrer l’utilité d’une protection sociale au service d’individus d’une société dite civilisée.

            Voici un article de Courrier International qui explique les bienfaits d’un revenu minimum garanti sur la manière de développer des sociétés extrêmenets pauvres.
            http://www.courrierinternational.com/article/2010/04/29/les-miracles-du-revenu-minimum-garanti

            De mon point de vue, voici un résumé du revenu de base:
            C’est une sorte de fixe et le revenu du travail devient ainsi une variable.

            Ce qu’il faut retenir à propos du fixe :
            – parce qu’il est régulier, le fixe permet de sécuriser ;
            – lorsqu’il est suffisant, il est stabilisant économiquement parlant;
            – pour orienter vers un Service Citoyen de longue durée, la partie fixe doit être attractive ;
            – réglementé et reconnu comme un titre de propriété, le fixe permet une grande liberté d’action tout au long de la vie (investissement, épargne, pension)

            Ce qu’il faut retenir à propos du variable :
            – il doit inciter les individus à complémenter leur allocations universelles par un revenu du travail ;
            – il est toujours en rapport avec les titres et les compétences de chacun ;
            – il doit être soumis au marché de l’emploi en fonction de l’offre et de la demande;

            Le montant du fixe doit correspondre au seuil de pauvreté, c’est l’indice qui permet de couvrir les besoins fondamentaux.

            La variable du revenu du travail est pris en compte dans le coût du travail et peut même être revu à la baisse pour les entreprises en ce qui concerne le SMIG horaire.
             
             

             

            • D’avoir un revenu fixe n’est pas viable à grande échelle. Donc, quand j’en ai marre de mon travail ( vécu comme une occupation et non une contrainte) je dis Ciao à mon employeur, puis j’essaie autre chose. Si ça ne me plait pas, je vais voir plus loin etc…
              Il n’y aura plus de vrais professionels, que du papillonage.

              Le seul avantage que je vois à ce revenu  fixe, c’est de permettre le travail à mi-temps pour s »occuper des enfants ou de son jardin.

              Combien de femmes souhaiteraient travailler à mi-temps sans en avoir les moyens!

              • Il est certain qu’un revenu de base permet à celui qui vend sa force de travail, ses compétences, ses titres de négocier le salaire d’adulte à adulte. Les conditins de travails et les aspirations des salariés seraient ainsi mieux prises en compte. Les métiers les plus ingrats ne trouveraient plus preneurs puisque plus de police adinistrative de type « pole emploi » alors le salaire horaire serait réellement négocier en fonction de l’offre et de la demande.

                Nous ne sommes pas des esclaves, ni des machines… aux ordres, au bon vouloir des industriels et des patrons. Les temps doivent changer. Pourquoi travailler comme un damné,la vie est si courte et il est certain qu’il est important de partir sans regrets. aussi le temps passé auprès de ses proches, de sa famille, de ses enfants devient un bien précieux dans la balance, ce n’est pas à négliger.

                Il existe dans d’autres pays d’Europe des gouvernements soucieux des individus et de l’économie. Ils n’ont pas encore adopter le revenu de base mais ils n’en sont plus très loin. Dans ces pays, l’on parle de FLEXISECURITE soit flexibilité de l’économie, code du travail quasi inexistant mais de très fortes indemnisations sociales en cas de chômage.

                Voilà une définition que j’avais rédigé il y a une bonne dizaine d’années, cela parle de revenu d’indépendance plutôt que de revenu de base:
                Dans un sens général, le Revenu d’Indépendance est une véritable garantie de citoyenneté. C’est un bien immobilier possédé par une personne, évaluable en argent. Le bénéficiaire devient par conséquent propriétaire, conformément à l’adage « possession vaut titre ». Il s’agit donc d’une forme de capital social permettant le financement de l’activité économique et la participation, en toute dignité à l’effort fiscal de la France.
                Les bénéficiaires du Revenu d’Indépendance peuvent aussi bien gager une promesse de remboursement, sans pour autant décourager leur épargne personnelle. Considérant que les agents économiques sont d’un caractère public ou privé, 3 types de comportements peuvent être distingués.
                Individu ou entreprise individuelle : Le Revenu d’Indépendance donne à ceux qui n’ont pas les moyens, la possibilité de se développer parce que la fortune personnelle n’est plus un critère de premier ordre.
                Associé ou société : Le Revenu d’Indépendance peut être mis en commun dans le but de partager les bénéfices, les économies ou les pertes qui pourront en résulter.
                Sociétaire ou association : Le Revenu d’Indépendance devient la propriété de tous les membres qui mettent en commun des connaissances ou une activité autre que de partager des bénéfices.
                Ce revenu garanti, stable et discontinu, détermine ainsi un processus de production grâce à une consommation régulière, résistante, face aux tribulations des cycles économiques. Les institutions financières peuvent procurer des services financiers en toute sécurité, en fonction des besoins et des priorités des individus. La rémunération du travail devient un complément librement choisi dans la bourse des bénéficiaires du Revenu d’Indépendance.

                http://francesperance.revolublog.com/2-le-revenu-d-independance-a3430057

      • Je vois d’ici les banquiers qui vont profiter de ce revenu de base universel pour vendre des crédits sur 30 ans pour acheter la dernière télé: adieu la sécurité d’un revenu et bonjour l’esclavage des banksters

        • Donc ce n’est pas bien!!!

          Franchement quand tu as 18 ans et que tu es issu d’une condition sociale défavorisée. Avoir la garantie d’un revenu de base pour financer un permis de conduire, une formation… peut-être une entreprise? Il n’y aucun avantage à négocier avec un banquier.

          Le banquier n’est pas à même d’évaluer le projet, les titres et les compétences de la personne qui souhaite  un crédit pour financer un projet.

          Ne comprends tu pas que pour quitter pour trouver un logement en location, cela facilité l’existence? Et puis quand des revenus du travail viennent complémenter le revenu de base en entrant dans l’âge, n’est il pas intéressant de songer à l’acquisition d’un bien immobilier, d’une voiture… Cela augmente le champ des possibles.

          Par la suite dans le cas de la fondation d’un ménage, d’un foyer, d’une famille… l’association de deux revenus de bases ne permettra-t-il à un jeune couple de semettre en concubinage?    

          Plus en avant encore, les revnus de bases du couple permettentt de financer l’école des enfants ou d’autres projets…? le temps de l’épargne vient aussi à un moment donné de l’existence. Et enfin ce revenu de base sert de pension de vieillesse. 

          Là où tu vois un inconvénient « l’esclavage des bankters », je ne vois que des avantages. 

  5. Le carrièrisme ça vous évoque quelque chose (la compétition (la lutte), la course (bataille) aux diplomes, la course(bataille) au marché du travail, la course (bataille) pour faire carrière….en choisissant,  en prennant soin d’écraser l’autre ou de ne pas l’écraser).

    L’éducation nationale te dicte, te conte depuis le berceau que TOUT TRAVAILLE MERITE SALAIRE, QUE LE TRAVAIL C’EST LA SANTE, QU’IL FAUT AVOIR UN TRAVAIL POUR AVOIR UN SALAIRE….c’est des Foutaises, les mêmes que celle qui disent qu’en démocratie (oligarchie) on élit son président (oligarque, maître, traître)…BOURRAGE DE CRANE DE L’EDUCATION NATIONALE

    Bref Travail = Salaire = Vie

    Si tu n’as pas de travail, tu n’auras pas de salaire et donc tu n’auras de vie….

    A notre époque, où les machines remplacent de plus en plus les hommes en particulier pour les taches les plus avilissantes (j’en ai effectué, dans ma vie, des boulots répugnants).

    Avec le revenu de base, Je dis Vie = Salaire = Travail
    Et je pose la question : Pourquoi ne pas avoir un salaire pour aller travailler?
    Plutôt que d’avoir un travail pour avoir un salaire et ainsi avoir une vie.  

    TRAVAIL = SALAIRE = VIE (DOCTRINE INHUMAINE DES ELITES)

    VIE = SALAIRE = TRAVAIL (DOCTRINE HUMAINE DES PEUPLES)

    LES MENSONGES, LES DOCTRINES DE L’EDUCATION NATIONALE (mondiale occidentale) INSTAUREE PAR NOS ZELITES LUCIFERIENNE A DE BEAUX JOURS DEVANT ELLE.

    • Je ne suis pas sûre que notre société du carriérisme soit issue d’une manipulation pendant l’enfance.
      L’être humain, comme tout être sexué et social est en compétition avec les autres pour l’accès au meilleur partenaire sexuel, un homme riche et socialement haut aura une progéniture qui réussira mieux qu’un homme standard, et donc plus de choix de partenaires… c’est un but commun à tous les types de société il me semble.

  6. Je vous invite a voir le reportage en entier !
    Le Revenu de Base | Film version Française
    Ensuite pour bien vous faire comprendre que cette idée n’est pas si farfelu et qu’elle germe dans la tete de nos dirigeants.
    Dominique de Villepin propose le Revenu Citoyen « hé oui déja »

     
    Nous entrons dans un monde de loisirs m’avait dis mon responsable hierarchique, alors que je lui demandait une augmentation pour mon labeur, en effet le travail tel que nous le connaissions et mort, les petites mains ne servent plus a rien, vont ils réussir a s’occuper autrement !? c’est la seule question qui importe !
     
    Bienvenue dans le meilleur des mondes la transition suit son cours, ce ne sera pas fini demain, mais on y va   🙂

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