Décontaminer Fukushima, c’est encore dégrader l’environnement..

Et pourtant, il va bien falloir qu’ils décontaminent……

Opération de décontamination à Iitate, dans la préfecture de Fukushima, au Japon, le 6 janvier 2012. Hitoro Sekiguchi/NBC/AP/SIPA

 

Selon des scientifiques américains, il faudra sacrifier de grandes quantités de terre, feuilles et plantes pour venir à bout de la radioactivité aux alentours de Fukushima…

Les Japonais ne sont pas au bout de leurs peines. Pour décontaminer les zones irradiées à la suite de la catastrophe de Fukushima, il va falloir supprimer des hectares de terre, de plantes et d’organismes radioactifs, et provoquer ainsi un second désastre écologique, estiment des chercheurs américains cités par le quotidien britannique The Guardian.

Gratter les sols, débroussailler, épandre du potassium…

«La décontamination peut être efficace, mais il faudra arbitrer entre la réduction des radiations et l’impact environnemental», explique Kathryn Higley, de l’université d’Oregon, qui a travaillé à la décontamination de plusieurs sites aux Etats-Unis. Pour se débarrasser des particules radioactives de césium «collées» au sol et aux plantes, les Japonais devront détruire des zones entières de terrain et de végétation, estiment les scientifiques. Le ministère de l’Environnement japonais estime que ce sont ainsi 15 à 31m3 de terre qui devront être déplacés.

Des paysans de Fukushima brandissent leurs choux radioactifs

Depuis le début du mois, un premier chantier de décontamination devrait permettre de nettoyer environ 1.000km2 de forêts et de champs, afin de permettre le retour des populations évacuées. Pour cela, les ouvriers grattent les sols, jettent les feuilles mortes et débroussaillent autour des maisons. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a conseillé aux autorités japonaises de ne pas nettoyer de plus grandes zones que le strict nécessaire pour assurer la santé humaine. D’autres méthodes vont être utilisées, notamment l’interdiction de la vente de champignons sauvages ou de la culture de riz dans les zones les plus touchées. Les agriculteurs ont été incités à épandre du potassium sur leurs champs pour minimiser l’absorption du césium par les plantes. Il en faudra certainement plus pour que les zones sinistrées redeviennent complètement sûres pour la population.

Audrey Chauvet
SOURCE partagé avec Sos-Planète

11 Commentaires

  1. Le ministère de l’Environnement japonais estime que ce sont ainsi 15 à 31m3 de terre qui devront être déplacés.
     
    C’est peu !

    • Sympa le pdf tout en chinois! 😉
      mais il doit manquer quelques zéros, 31 m3 c’est vraiment insignifiant!

      • c’est des KM2. en faire plus serrais avouer que la zone d’exclusion ne suffit pas à protéger le peuple.
        Mais les cerveaux des scientifiques sont aussi insignifiant. Pas besoin de tout mettre à la poubelle en plus y’a pas la place elle est trop petit.
        Faut ramasser les feuilles et arraché les plantes pour en faire du composte et après pratiquer comme dans le lagunage, il existe plein de plante connue pour leur amour de la radioactivité « le chanvre » nottament.

      • bah ya juste un talus à nettoyer …

  2. « …jettent les feuilles mortes… »

    Ah bon, où ça?

  3. y zont pas fini de creuser …

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