Il est très utile de s’informer quand à la situation boursière actuelle, pas avec un survol plus que succinct, grande spécialité du JT mais en regardant un peu plus précisément ce qu »‘il se passe, car la situation est grave. Bref, nous sommes mal, c’était bas, le jet de « Financial airlines » frôlait déjà les pâquerettes, on assiste à une nouvelle baisse qui risque fort de finir en krash…. Et je vous invite à compléter le voyage avec la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic, incontournable!
Paris (awp/afp) – Les Bourses européennes ont terminé mercredi dans le rouge, la faible demande rencontrée par une émission obligataire allemande ayant été perçue comme un signal d’alarme sur l’ampleur que pourrait prendre la crise de la dette.
Berlin, jusqu’à présent épargné, n’a pu lever que 3,6 milliards d’euros, contre une offre de départ de 6 milliards.
L’agence de notation Fitch a prévenu que la France pourrait voir sa note menacée en cas d’aggravation de la crise en zone euro.
En outre, les nouvelles conjoncturelles n’ont pas été bonnes. La chute de l’activité manufacturière en Chine en novembre a ravivé les craintes sur la croissance mondiale, et l’indice PMI de l’activité privée en zone euro a connu un nouveau recul.
Les dépenses de consommation des ménages aux Etats-Unis ont par ailleurs enregistré leur plus faible progression depuis juin (+0,1%), et les commandes de biens durables ont reculé.
L’Eurostoxx 50 a cédé 1,87%
La Bourse de Paris a fini en recul pour la 5e séance consécutive (-1,68%).
A la clôture, l’indice CAC 40 perdait 48,25 points pour s’inscrire à 2822,43 points, son plus bas niveau depuis deux mois. L’activité était faible avec 2,73 milliards d’euros échangés.
Alcatel-Lucent qui a déjà perdu près de 20% sur les 5 derniers jours continuait de chuter et a perdu 5% à 1,14 euros.
Arkema s’est largement distingué à la hausse et a terminé sur un bond de 13,97% à 45,25 euros.
Dexia gagnait 12,55% à 0,26 euro.
La Bourse de Londres a de nouveau terminé en nette baisse.
L’indice Footsie-100 des principales valeurs a perdu 1,29% à 5139,78 points.
Les banques ont une de fois plus marqué le coup. Royal Bank of Scotland a ainsi lâché 5,86% à 17,34 pence, Lloyds Banking Group 2,46% à 21,84 pence et HSBC 2,41% à 463,50 pence.
Certaines valeurs minières ont quant à elle fait les frais des inquiétudes concernant un ralentissement de l’activité en Chine. Rio Tinto a ainsi perdu 2,27% à 2985,50 pence. A l’inverse, Glencore a gagné 2,43% à 380 pence.
Les pétrolières ont également fini dans le rouge, à l’instar de BP (-2,16% à 426,40 pence).
La Bourse de Francfort a terminé en recul, pour la huitième séance consécutive, l’indice Dax terminant en repli de 1,44% à 5457,77 points.
Le Dax, qui n’a pas terminé une séance en hausse depuis le 11 novembre (il cotait alors 6.057 points à la clôture), est retombé à son niveau de début octobre.
Le MDax des valeurs moyennes a lâché 1,25% à 8.105,78 points.
La publication jeudi de l’indice Ifo du climat des affaires devrait permettre aux investisseurs de savoir à quel point l’Allemagne est elle aussi touchée.
Les valeurs industrielles ont souffert de ces incertitudes, notamment les automobiles très liées à la demande chinoise. Volkswagen a perdu 3,26% à 112,65 euros, MAN a reculé de 3,23% à 55,44 euros, tout comme BMW (-3,03% à 49,3 euros) et Daimler (-2,33% à 29,15 euros).
BASF s’est replié (-0,60% à 47,08 euros), mais moins que le marché.
Siemens a perdu 1,66% à 68 euros.
Malgré la morosité, Commerzbank a connu un rebond technique, terminant en hausse de 1,74% à 1,17 euro.
La Bourse de Madrid a clôturé en chute de 2,09% à 7.739,3 points, sa troisième séance consécutive de baisse depuis la victoire de la droite aux élections dimanche.
La quasi-totalité des valeurs de l’indice Ibex-35 a fini dans le rouge, notamment les bancaires: Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation, a cédé 2,02% à 5,13 euros, BBVA a reculé de 1,98% à 5,497 euros et Banco Popular a glissé de 2,51% à 2,795 euros.
la Bourse de Bruxelles a à nouveau terminé en baisse, l’indice Bel-20 perdant 1,18% à 1923,32 points.
A contre-courant, Dexia a rebondi de 12,55% à 27 centimes.
A l’inverse, KBC a enregistré une nouvelle baisse importante, perdant 8,65% à 8,36 euros.
L’assureur Ageas (ex-Fortis) a perdu 7,03% à 1 euro.
L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé sur une forte baisse de 2,59% à 13’915 points.
Toutes les valeurs ont fini dans le rouge.
Les valeurs bancaires ont été les plus malmenées, Mediolanum lâchant 7,98% à 2,42 euros, Mediobanca 7,93% à 4,34 euros, Banca Popolare di Milano 6,59% à 0,268 euro et Banco Popolare 5,34% à 0,8425 euro.
L’indice SMI des 20 valeurs vedettes de la Bourse suisse a continué de reculer et a terminé sur une baisse de 1,13% à 5386,14 points.
Les assureurs et les bancaires ont pesé sur l’indice. Zurich Financial Services a ainsi enregistré la plus mauvaise performance en terminant sur un recul de 2,68% à 185,40 francs suisses, tandis que Swiss Re a perdu 2,38% à 47,57 francs suisses.
L’indice AEX des principales valeurs de la Bourse d’Amsterdam a clôturé en baisse de 1,48% à 272,79 euros. La baisse la plus forte a été enregistrée par le groupe sidérurgique ArcelorMittal qui cède 4,21% à 11,35 euros, suivi par la société de distribution de courrier PostNL qui perd 3,92% à 2,17 euros.
La Bourse de Lisbonne a clôturé une nouvelle fois en baisse. Le PSI-20, indice vedette de la place portugaise, a reculé de 0,65% à 5229,39 points avec dix titres dans le rouge. L’indice a été plombé notamment par les secteurs de la banque et de l’énergie.
La banque Banif a essuyé la plus forte perte (- 2,46%).
Le groupe pétrolier Galp et le principal producteur d’énergie du pays (Energias de Portugal) ont également terminé dans le rouge, avec -2,38 et -1,62% respectivement.
Source: realinfos.wordpress.com
Sacrée pressions sur les gouvernements OU sacrée bonne occasion pour les gouvernements ? Comme le précise le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet
« Les marchés ont les armes pour attaquer les Etats »
et comme si ce n’était pas suffisant insiste :
« Faute d’accord ( sur les statuts de la BCE et l’augmentation des capacités du FESF), le FMI pourrait devenir surveillant général de la zone euro. »
A qui profite le crime ?
Le revenu mondial est de l’ordre de 60,000 milliards de dollars. Les actifs pourris qui se baladent de paradis fiscaux en paradis fiscaux représentent de 300,000 à 600,000 milliards de dollars. Ce serait tellement simple de dire aux joeurs de poker d’aller se faire rhabiller avec leurs pertes mais non, nos gouvernements sont obligés de compenser les pertes qui ont été toutes diluées dans le système bancaire international…En somme du poison a été versé dans les liquidités monétaires du monde entier…Tout cela ne peut amener qu’à la catastrophe…Alors que la solution est si simple ! mettre hors jeux les joeurs et leur confisquer le pouvoir et juger les banquiers ripoux pour crimes contre l’humanité, crimes à l’origines de tous les autres car l’argent est bien le nerf de la guerre…