La Hongrie cherche à obtenir un nouveau plan d’aide du FMI

Il n’y a pas que la Grèce ou l’Italie, d’autres pays ne s’en sortent pas, et on a tendance à les oublier…

http://www.heks.ch/typo3temp/pics/Carte_Hongrie_9bb8096362.gifBUDAPEST – Le ministère hongrois de l’Economie a annoncé jeudi que la Hongrie cherchait à obtenir un nouveau plan d’aide du Fonds monétaire international (FMI) pour soutenir la souveraineté économico-financière du pays.

La coopération va augmenter, et non diminuer, notre souveraineté économico-financière, a indiqué le ministère en ajoutant qu’il ne s’agissait pas d’un crédit, mais plutôt d’une assurance, d’une mesure de précaution, qui augmentera la confiance des investisseurs envers la Hongrie.

Des négociations à ce sujet devraient débuter lors des consultations régulières annuelles entre le gouvernement hongrois et le FMI, qui sont en cours à Budapest depuis la semaine dernière.

En 2008, la Hongrie était le premier pays de l’Union européenne à bénéficier d’une bouée de sauvetage du FMI, pour éviter la faillite.

Arrivé au pouvoir en 2010, le Premier ministre conservateur Viktor Orban a refusé de se tourner vers l’organisation internationale, arguant que le pays pouvait se financer tout seul sur les marchés financiers.

Une solution devenue trop onéreuse et de plus en plus difficile à tenir. Ces dernières semaines, la Hongrie a été obligée de supprimer plusieurs ventes de bons d’Etat, faute d’intérêt, et quand elle y est parvenue, c’était à des taux élevés.

Budapest a également subi la pression des marchés financiers internationaux et des agences de notations, qui ont envisagé d’abaisser la note souveraine hongroise à un niveau spéculatif.

La Hongrie a ainsi essuyé les répercussions non seulement de la crise européenne de la dette, mais aussi de la politique économique controversée menée par Viktor Orban, qui a créé des impôts spécifiques sur les banques (623 millions d’euros) et des taxes extraordinaires sur les sociétés d’énergie, de distribution et de télécoms.

Il a également proposé le remboursement à un taux préférentiel des dettes libellées en devises étrangères (en francs suisses essentiellement), ou encore l’étatisation de 11 milliards d’euros des caisses de retraites privées.

De plus, la croissance est faible, l’UE n’attend plus que 0,5% en 2012, alors que certains analystes n’excluent pas une stagnation, voire une récession.

Les réactions des marchés financiers à l’annonce du ministère ont été immédiates et positives: le forint, très faible depuis des semaines, s’est immédiatement apprécié après l’annonce du ministère. La devise hongroise est passée de 314,99 HUF/EUR à 306,89 HUF/EUR et de 252,79 CHF/HUF à 247,79 CHF/HUF.

Dans le même temps, les CDS (crédit défaut swap) ont également baissé, de 607 pts à 592 pts, alors que l’indice BUX de la bourse de Budapest a fait un bond de 4,03% à 17.404 pts.

Source: Romandie.com

3 Commentaires

  1. Dernièrement, il a aussi promulguer une loi qui a convertis en florins tout les prêts libellé dans un autre devise…

  2. Et la bas, point de révolte ? D’indigné ? D’ « Occupy Hongrie Street » ? ?

  3. Francia atterris,

    les indignés sont organisé par Soros le pote aux Rotschild actionnaire de la FED propriétaire de JP morgan, de guiness…… 

    C’est fait pour faire chuter les bourses, pour acheter a bon compte les entreprises et puis faire du dégraissage en structurant les achats et tout le reste……

    Ils on déjà fait le coup en 1929……..

    ne vais jamais rien pour soutenir les indignés, tu te tire une balle dans le pied

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