Des particules radioactives détectées en Europe, sans risque pour la santé..

Des niveaux d’iode-131 plus élevés que la normale ont été détectés en République tchèque, en Allemagne et en Hongrie…

Mesures de radioactivité en Allemagne pendant le passage d'un convoi de déchets nucléaires, en novembre 2010. AP Photo/Michael Probst

Les niveaux d’iode-131 radioactif détectés en Europe sont inférieurs au seuil nécessitant un compte rendu détaillé et ne présentent pas de risques pour la santé, a déclaré vendredi la porte-parole de la Commission européenne. «Les niveaux sont si bas qu’ils ne présentent aucun risque pour la santé. Ils sont mêmes en dessous du seuil qui exige que nous soyons avertis ainsi que tous les Etats membres de l’Union», a-t-elle dit.

L’origine de l’iode-131 encore inconnue

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé que des niveaux très bas d’iode-131 radioactif avaient été détectés en République tchèque ainsi que dans d’autres pays européens, tout en précisant que ces particules ne constituaient pas de risque pour la santé publique.  L’Autorité de sécurité nucléaire tchèque a détecté depuis fin octobre des particules d’iode radioactif 131 dans un certain nombre de ses stations de contrôle et demandé à l’AIEA des informations sur leur origine, a déclaré vendredi la directrice de l’agence tchèque, Dana Drabova, précisant qu’il n’y avait aucun risque pour la santé et que cet iode pourrait provenir d’une fuite survenue lors de la production de certains radiopharmaceutiques, ces médicaments qui émettent des ondes radioactives, et non d’une centrale nucléaire. «Ces traces ont été détectées par notre réseau de contrôle de la radiation et nous avons presque la certitude que leur source est à l’étranger», a dit Dana Drabova.

Le ministère allemand de l’Environnement a également déclaré vendredi avoir relevé une légère hausse d’iode radioactive dans le nord du pays, mais à un niveau très bas et à peine détectable, qui ne peut pas provenir d’une centrale nucléaire. «Il est exclu que la radioactivité puisse provenir d’une centrale nucléaire», a dit la porte-parole du ministère.  La Hongrie a aussi détecté la semaine dernière une faible augmentation d’iode-131 radioactif mais les niveaux enregistrés ne constituent pas un risque pour la santé, a déclaré l’Institut national hongrois de recherche en radiobiologie. «Une très faible augmentation de radioactivité a été enregistrée (en Hongrie) le 5 novembre (…) mais très loin en dessous des niveaux trouvés à Fukushima», a déclaré à Reuters le docteur Geza Safrany, directeur de l’institut. Il a précisé que cette hausse avait été constatée dans la capitale, Budapest, ainsi que dans la ville de Miskolc, dans l’est du pays. Il a ajouté qu’il était peu probable que la Hongrie soit à l’origine de la fuite dans la mesure où cette dernière avait été constatée dans plusieurs pays européens.

Pas de lien avec Fukushima

L’AIEA, dont le siège est à Vienne, a déclaré qu’elle cherchait à déterminer la source de ces émissions mais que ces dernières ne provenaient pas de la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue en mars dernier au Japon. «L’AIEA a eu connaissance de mesures de particules semblables dans d’autres pays d’Europe», indiquait l’agence dans un bref communiqué. «L’AIEA pense que ces traces d’iode-131 ne constituent pas une menace pour la santé et ne sont pas dues à l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi. L’AIEA travaille avec ses partenaires pour déterminer la cause et l’origine de cet iode-131.»

L’iode-131, qui peut provoquer des cancers s’il est absorbé à haute dose, peut contaminer des produits comme le lait et les légumes. C’est un isotope radioactif dont la demi-vie – temps nécessaire pour que l’activité d’un échantillon constitué de ce radioélément soit divisée par deux – est de huit jours.

Avec Reuters
Voir aussi:

14 Commentaires

  1. « Les niveaux sont si bas qu’ils sont mêmes en dessous du seuil qui exige que nous soyons avertis », une belle preuve d’ultrasupertransparence autour du nucléaire…. sauf que c’est quoi le niveau trouvé ?? Où sont les chiffres ?
    La source est inconnue… mais ne peut pas provenir d’une centrale nucléaire.
    L’origine géographique est inconnue…. mais ça vient forcément « de l’étranger ».
    Je ne sais pas si il faut rire ou pleurer en lisant ce genre d' »information ».

  2. Effectivement c’est affligeant à quel point on nous prend pour des buses…

  3. Si le niveau est si bas, et que cela ne présente aucun danger pour la population, pourquoi en parle-t-on ?????
    Au moins il y a un point positif, c’est que cela inquiète les gens à propos du nucléaire…

  4. sans risques pour la santé… ha bon? encore une fois?
    ha oui, encore une fois on nous prends pour des cons!

    Si ça vient pas de Fukushima, ça vient bien de quelque part…

    • Ça peux venir de Kukushima « il brule les déchets » ou d’une fuite dans un centrale Europeen, y’a eu un accident au tricastin y’a pas longtemps.
      cet isotope est trop instable pour vivre dans une mine.
      Ça peut venir aussi de la Haag, parce que dans le traité de non-rejets des déchets nucléaire on a pensé au milieux sous-marin, mais on a oublier de spécifié les rejets aériens, moralité ils nous enfume depuis des décennies. ça se vois sur les détecteurs dès que les vents changent.  C’est sans danger qui disent. Donc il ont peux-être change la composition du rejet.

  5. ET qu’en est-il du plutonium 100.000 fois plus mortel ?

    Ah oui!…, suis-je bête!…, on ne le mesure pas !!!

    Alors oui, tout va bien…

    • Chut, tu voudrais quand même pas attaquer l’Ukraine pour les connerie de Moscou, Alors t’assume tes 400’000 cancers et tu fermes ta gueule. Faut être solidaire et faire marché l’économie. tu voudrais quand même pas payé encore plus chère ton assurance santé en mettant tout ses pauvres cancérologues au chômage.

  6. Cancérise, rame et ferme ta gueule!!

  7. Et on ne peut acheter que de l’iode homéopathique pour l’instant…

Les commentaires sont clos.