ALERTE : Coriums* disparus depuis mars 2011 à Fukushima!

Le tabou sur le désastre de Fukushima n’est pas prêt d’être levé, pour cela il faudrait sans doute que les « experts » de Tepco et de l’AIEA, sachent ce qu’il se passe sous les réacteurs détruits.

 

Corium* : c’est le mot tabou de Tepco. Pourquoi l’entreprise responsable de la plus grande catastrophe nucléaire au monde n’en parle jamais ? Tout simplement parce que c’est la matière la plus dangereuse jamais créée par l’homme, une sorte de magma incontrôlable et ingérable, aux conséquences incommensurables. 

Lire ICI Le corium de Fukushima : description et données

Depuis maintenant plus de 7 mois nous sommes sans nouvelles des coriums disparus à Fukushima. Personne ne semble être en mesure de dire (ni Tepco ni l’AIEA) si les magmas des combustibles nucléaires sont restés dans les cuves où s’il se sont répandus sur les planchers de béton qu’ils ont peut-être percé.

Ce qui impliquerait une dissémination de la radioactivité dans le sol et vers les nappes phréatiques. En attendant les 4 réacteurs sont toujours hors confinement et émettent des émissions de radiations extrêmement élevés de l’ ordre 4700 millisieverts par heure.

Vous avez aimé Tchernobyl vous allez adorer Fukushima…

Auteur : Fukushima Informations

Source : www.scoop.it partagé avec sos-planète

7 Commentaires

  1. Fukushima mon amour.
    Les autorités doivent bien connaitre la vérité sur le sujet .Je pense que les gens prendront conscience de la catastrophe quand elle frappera à leurs portes..
     

  2. mmmh gravissime, dans un silence assourdissant.
     
    Bizarre quand meme vu la chaleur dégagé par le tout, les images thermiques ca existe pourtant.
    Je n’y connais rien mais si on voulais vraiment savoir on pourrait je pense, au risque de « perdre » une sonde.

  3. Ils devraient essayer « les petites annonces »!
    On ne sait jamais, quelqu’un l’a peut-être vu !

  4. Les médias japonais semblent encore plus controlés que les notres.

  5. Les choses les plus graves, et les plus importantes sont passées sous silence pour ne pas effrayer le petit peuple et la chair à pâté que nous sommes. Au cas ou on se rebellerait et ou on irait voter pour un anti- nucléaire !

  6. Compte tenu des études faites sur la confrontation corium-béton, il est certain que le corium de chacun des trois réacteurs accidentés de Fukushima Dai-Ichi a percé les 8 mètres d’épaisseur du radier en béton au plus tard quatre ou cinq jours après le 11 mars. (On ne parle même pas des cuves métalliques de confinement qui ont dû être percées en quelques minutes, au plus tard une ou deux heures.)
    Le corium se promène donc « tranquillement », si j’ose dire, dans le sous-sol du site et a, bien évidemment, pollué les nappes phréatiques et les cours d’eau souterrains qui se déversent dans l’Océan Pacifique, provoquant au passage de nombreuses réactions chimiques et de nombreux incidents de criticité au fur et à mesure de son enfoncement dans le sol et de sa rencontre avec l’eau et d’autres matières liquides ou solides.
    Sa température a dû baisser considérablement par rapport aux quelque 3000°C de départ et doit continuer à baisser, mais elle n’a probablement rien à voir avec les 80 ou 100°C mesurés dans la partie supérieure des réacteurs accidentés puisque ces mesures ne peuvent être que très éloignées en distance des coriums devenus par force souterrains dès la mi-mars et désormais inaccessibles compte tenu du taux de radioactivité mortel qu’il dégage.
    Il serait donc nécessaire (urgent ?) de renouveler les mesures de radioactivité de l’eau, des végétaux et des animaux de l’Océan Pacifique de façon beaucoup plus étendue et systématique et pas seulement aux abords immédiats de la centrale.
     

Les commentaires sont clos.