Risque d’une nouvelle explosion d’hydrogène au réacteur 1 de Fukushima..

La situation est comme d’habitude (sous contrôle) désespérée, ils ne savent pas si, ils supposent que, ils tentent de, mais nous savons que le corium lui, continue son chemin sous la terre, et que le danger qu’il rencontre la nappe phréatique n’est pas écarté, ce qui serait dramatique. Ce pourrait il que ce soit CA??

Vue aérienne du réacteur 1 de Fukushima, le 10 avril.AFP/HO

Tokyo, correspondance – Une concentration anormalement élevée d’hydrogène a été détectée, jeudi 22 septembre, dans une conduite reliée à l’enceinte de confinement du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fukushima. De 1 %, elle reste inférieure au 4 % considérés comme pouvant provoquer une explosion, au cas où cet hydrogène entrerait en contact avec une concentration d’oxygène supérieure à 5 %. 

La découverte de la concentration d’hydrogène à un niveau « supérieur aux attentes », selon l’opérateur du site, la Compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco), a été faite par des techniciens qui travaillaient sur l’installation d’un nouveau système de ventilation lié à l’enceinte de confinement. Ils ont découvert dans le tuyau et en deux endroits une forte concentration de plusieurs gaz inflammables, dont de l’hydrogène.

Lors d’une conférence de presse samedi, Junichi Matsumoto, porte-parole de Tepco, a déclaré qu' »en l’absence d’un facteur détonnant, on ne peut pas dire qu’il existe, dans l’immédiat, un risque élevé d’explosion ». L’entreprise souhaite effectuer des mesures complémentaires pour évaluer avec précision la quantité d’hydrogène présente.

Cette découverte soulève des inquiétudes car ce sont des explosions d’hydrogène, consécutives à la surchauffe des réacteurs après l’arrêt des systèmes de refroidissement, qui ont provoqué des dommages, entre le 12 et le 15 mars, aux enceintes de confinement des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale. Des explosions qui ont provoqué la diffusion de panaches radioactifs fortement radioactifs : le dégagement de césium 137 aurait été 168,5 fois plus élevé que lors de l’explosion de la bombe atomique larguée sur Hiroshima, en 1945.

Au mois d’avril, Tepco, qui cherche à reprendre le contrôle des installations fortement endommagées, a mis en place des circuits d’injection d’azote dans les réacteurs pour empêcher de nouvelles explosions. Ces injections permettent de réduire la quantité d’oxygène, et donc de limiter ce risque. Mais la situation reste fragile.

Le refroidissement des réacteurs en circuit fermé est en cours depuis le mois de juillet et la température des réacteurs 1 et 3 a pu être abaissée sous les 100 oC, début septembre. Cela signifie que les techniciens sont sur le point de réussir l’arrêt à froid de ces réacteurs, ce qui est l’un des principaux objectifs de l’opérateur.

Mais les installations mises en place à cet effet restent à la merci du moindre problème. Le typhon qui a frappé le Japon du 20 au 22 septembre et qui est passé à la verticale de la centrale a obligé les techniciens à suspendre plusieurs opérations. Il a même provoqué une élévation importante des niveaux de radiations : 1,38 microsievert par heure a été observé à Tokyo. Et l’ensemble du site reste à la merci d’un puissant séisme et d’un tsunami.

Philippe Mesmer

Source Le Monde

Du riz très radioactif récolté près de la centrale

Un taux de césium radioactif de 500 becquerels par kilogramme a été mesuré sur du riz récolté à 56 km à l’est de la centrale nucléaire de Fukushima, a signalé, vendredi 23 septembre, le ministère japonais de l’agriculture. Selon les normes en vigueur dans le pays, des analyses approfondies des rizières doivent être effectuées avant récolte, au-delà de 200 Bq/kg. Au-delà de 500 Bq/kg, la commercialisation du riz produit dans la région doit cesser. Les normes européennes prévoient des valeurs maximales de césium de 370 Bq/kg pour les aliments destinés aux nourrissons et les produits laitiers, et de 600 Bq/kg pour les autres aliments. Mais depuis l’accident de Fukushima, ces seuils ont été abaissés à 200 et 500 Bq/kg pour les denrées importées du Japon. – (AFP.)

2 Commentaires

  1. Chimie élémentaire : Eau =H2o
    La décomposition de l’eau donne un mélange de 2 atomes d’hydrogènes et 1 d’oxygène.
    Il y a là association d’un comburant et d’un carburant.
    Ce type de mélange est naturellement déflagrant.
    Dans ces conditions, même en injectant un gaz neutre (azote), il sera difficile d’éviter une nouvelle explosion.
     

  2. juste après cette calamité de Fukushima, il y avait des dizaines de sites pour s’informer, beaucoup, beaucoup on disparu = censure

    j’avais trouvé

    suivi de la radioactivité sur le lait en Amérique du Nord (USA + Canada) coté Pacific,
    Idem pour l’eau des rivières et potable : chiffre alarmant ! limite stop conso… 

    Déplacement des nuages et courants marin contaminées , je me rappel avoir trouvé  » US Navy en exercice dans une zone prés du Japon (en centaine voir milliers de KM….) en plein dans le mille, c’est a dire sous un nuage concentré et dans un courant marin pollué…

    des scientifiques de l’atome donnaient leur version parfois très alarmante…..

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