On ne risque pas de sortir du nucléaire, faut aider la Grèce…. 750 milliards d’euros! Une somme colossale qui la France n’est pas prête de trouver, même avec la meilleure volonté du monde!
La centrale nucléaire du Bugey, sur la commune de Saint-Vulbas dans l’Ain.Le rapport de la commission baptisée Énergie 2050, remis au début d’année prochaine, permettra de statuer sur les conséquences financières exactes de l’évolution du paysage énergétique.
Sortir du nucléaire est un choix politique. Mais quel est son prix? Quatre mois après sa décision radicale, l’Allemagne, dont l’atome produit aujourd’hui 25% de l’électricité, a fait ses premiers calculs: la KfW, l’équivalent allemand de la Caisse des dépôts, estime la facture à près de 250 milliards d’euros.
Un chiffre qui prend en compte plusieurs éléments: les investissements nécessaires à la réalisation de nouvelles capacités de production pour pallier la disparition de l’atome, le recours accru aux énergies renouvelables -dont le développement est largement subventionné-, l’augmentation des importations d’électricité, le démantèlement des installations existantes… À l’arrivée, c’est tout un paysage énergétique qui change: «A titre indicatif, à puissance installée égale, un parc éolien produit presque quatre fois moins d’électricité qu’un site nucléaire», note l’expert Lionel Taccoen.
En France, six mois après Fukushima, c’est le début de la campagne présidentielle qui relance le débat. Candidate à la primaire socialiste, Martine Aubry envisage ce scénario à l’horizon de vingt ou trente ans. De son côté, François Hollande n’entend pas abolir l’atome mais diminuer sa part dans le «mix» énergétique français à 50% d’ici à 2025, contre près de 80 % actuellement. Chez les Verts, Eva Joly envisage purement et simplement de substituer des éoliennes à l’ensemble des centrales nucléaires. Aucun des trois n’a cependant à ce stade chiffré l’option qu’il défend.
Ordres de grandeur
Bernard Bigot, le patron du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), ne donne pas non plus de chiffre dans son entretien au Figaro. Mais la comparaison avec l’Allemagne sur laquelle il s’appuie permet d’envisager des ordres de grandeur qui donnent le vertige: au moins 750 milliards d’euros, si l’on se contente de tripler la facture allemande pour respecter la proportion des parcs nucléaires de chaque pays. En fait, ce pourrait être beaucoup plus encore, puisque la France est aujourd’hui trois fois plus dépendante de l’atome que son voisin. Les conséquences, à la fois pour les finances publiques et pour la facture du consommateur sont incalculables…
Début septembre, le gouvernement, par l’intermédiaire du ministre de l’Industrie Éric Besson, a nommé une commission baptisée Énergie 2050, chargée d’évaluer l’ensemble des scénarios envisageables. Son rapport, qui doit être remis au début de l’année prochaine, permettra de statuer plus officiellement sur les conséquences financières de l’évolution du paysage énergétique.
Les entreprises concernées ont aussi commencé à travailler. Avant l’été, Areva a confié au cabinet PricewaterhouseCoopers une étude sur «le poids socio-économique de l’électronucléaire en France». La place significative que cette industrie occupe dans l’économie nationale est mise en exergue: 125.000 emplois directs (4% de l’emploi industriel) et 410.000 emplois au total (directs et indirects), 450 entreprises spécialisées et 12,3 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 0,71% de la contribution au PIB. Un poids qui pèsera lui aussi dans la balance à l’heure des choix.
Source: lefigaro.fr
ET pourquoi ne pourrait-on pas trouver cette somme? En trouve pour ce qu’on veut bien !
lol! faire chiffrer la sortie du nucléaire à une commission qui plus est nommée par le gouvernement est évidemment une absurdité sans nom: résumer cela à un coût comme ne manquerait pas de le faire ladite commission occulte largement le fait que c’est avant tout un choix de société qui impliquerait une autre forme de consommation, une autre forme de démocratie, etc….c’est comme demander à des curés s’ils préfèrent la religion musulmane! la rapidité par laquelle on a fait couler la filière photovoltaïque française naissante pourtant créatrice d’emplois ne laisse augurer rien de bon quant à la manipulation; cette étude ne sera ni plus ni moins qu’une propagande pro-nucléaire de plus!
un petit rappel intéressant ::!!
il y a de çà 3 ans ,un article paru dans science & vie faisait un point sur notre parc de centrales nucléaires car figurez-vous quelles arrivent en fin de vie.il faudrait soit les démanteler soit les arrêter pour y faire d’important travaux très coûteux du genre :changement des enceintes de confinement qui présentent des signes de vieillissements prématurés.
devinez ce qui a été décidé :
rien .
ils ont en fait décidé de prolonger la durée de vie de nos chères centrales de 60 ans !!! ❗
http://www.gauchemip.org/spip.php?article7249
cela me fait penser au japon ou on décide d’augmenter le seuil d’exposition au radiations.
a chaque fois qu’un risque devient ingérable nos chers élites décident d’augmenter les seuils de tolérance….
Ola !!!… Le Japon est sorti au 3/4 du nucléaire , bien malgré lui . Mais à quel prix ???…Des catastrophes ,des accidents nucléaires ,entrainant un « Néant nuclèaire » inchiffrable et des morts ,des maladies en sursis….Alors oui ,on peut choisir de sortir du nucléaire ,en programmant ,en anticipant dans le temps ,et non dans l’urgence !!!…Au fait le Japon ,n’est pas retombé à l’âge des cavernes et de la bougie …Les avions continuent d’atterrir et de décoller , la bourse de Tokyo n’a pas fait faillite , les villes sont toujours illuminées ,…les japonnais ont adapté leur consommation énergétique à leur production !!!…C’est tout bête!!!!….Voilà !!!…
Saleté de lobbies. Comme déjà dit, il faudra de toute façon payer pour remplacer les centrales en fin de vie, prolonger leur durée de vie me semble du suicide, nous avons perdu beaucoup de compétences, le nucléaire c’est trop dangereux, trop compliqué, trop de surcouts pour la sécurité.
Ils savent à peine chiffrer le démantèlement.
C’est la pire gabegie de France, à l’époque encore, pour le coté stratégique… l’uranium vient de l’étranger peut etre à l’époque on en trouvait encore en france.
L’électricité la moins chère d’europe et est ce qu’on est plus riche et qu’on vit mieux que nos voisins, je ne crois pas alors…
ITER c’est de la daube, le photovoltaique, éolien encore des filières pourries par les lobbies reconvertis ou nouveaux.
Il faut financer des recherches, mais pas qu’un peu, faut se donner les moyens. Et chaque avancée doit rapidement être chiffrée d’un point de vue industriel. Et on doit toutes les financer industriellement pour laisser à chacune une chance de faire un bon technologique, pour ne pas risquer de se retrouver dans une impasse si on choisit une filière à la marge de progression limitée.
Ce chiffre ne veut rien dire (comme tous les autres actuellement) car il se base sur un postulat de production d’électricité centralisé (qui arrange bien EDF et qui nous en rend dépendant). Avec une production décentralisé, c’est à dire que chaque bâtiment, véhicule, appareil électrique, être vivant (si si) produit tout, ou partie, ou plus que ce qu’il consomme nous n’avons tout simplement pas besoin de construire quoi que ce soit tout en créant un phénoménal terreau de nouveaux métiers et donc d’emplois.