L’impromptu de Berlin ..

Tout est dit avec des mots. 😉 Merci Philippe G.

photo : Chesi - Fotos CC

Nicolas, Angela, l’Europe ça rime à quoi?
La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mecklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.

Nicolas :
Madame, l’heure est grave : alors que Berlin danse
Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes.
Voyez la verte Erin, voyez l’Estrémadoure
Entendez les Romains : ils appellent au secours !
Ils scrutent l’horizon, et implorent les Dieux.
Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux
Attendent de vous, madame, le geste généreux !
De leur accablement ils m’ont fait l’interprète :
Leur destin est scellé, à moins qu’on ne leur prête
Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
Cette cause est bien rude, mais laissez moi plaider…

Angela :
Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu’il y a méprise
Folle étais-je de croire à une douce surprise
En vous suivant ici seule et sans équipage
Je m’attendais, c’est sûr, à bien d’autres hommages !
Mais je dois déchanter, et comme c’est humiliant
De n’être courtisée que pour son seul argent !

Nicolas :
Madame, les temps sont durs, et votre cœur est grand
Vos attraits sont troublants, mais il n’est point décent
D’entrer en badinage quand notre maison brûle !
Le monde nous regarde, craignons le ridicule !
Notre Europe est malade, et vous seule pouvez
La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver !
Nous sommes aujourd’hui tout au bord de l’abîme
Vous n’y êtes pour rien, mais soyez magnanime !
Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire !
Qu’on les châtie un peu, mais votre main de fer
Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d’effroi !

Angela :
J’entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
L’ouvrier mécontent, le patron en colère.
Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
L’or du Rhin, c’est leur sueur et leur habileté.
Et vous me demandez, avec fougue et passion
De jeter cette fortune au pied du Parthénon ?
Ce serait trop facile et ma réponse est non !

Nicolas :
On ne se grandit pas en affamant la Grèce
En oubliant Platon, Sophocle et Périclès !
Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
D’être des épiciers et non pas de vrais chefs !
Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le nœud de l’escarcelle !

Angela :
Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
Votre éloquence est grande et mon âme chancelle…
Mais si je disais oui à toutes vos demandes
Je comblerais la femme, et trahirais l’Allemande !

(Ils s’éloignent, chacun de son côté)

source lecauseur.fr paru dans le journal lemonde.fr le 21 juillet 2011

4 Commentaires

  1. A BENJI

    A LIRE

    Lady Diana assassinée : un ancien agent du Mossad témoigne




    Ce qui va suivre ici est une information à haut risque qui pourrait entraîner prochainement la fermeture du site, mais devant l’importance d’une telle information, notre décision ne s’est pas fait attendre ; un ancien agent du Mossad nous a adressé un témoignage capital, l’équipe de Wikistrike remercie ici cet homme courageux pour lever le voile sur l’affaire de la princesse Diana et sur son supposé « accident »…

    Le privilège insolent de posséder des services secrets n’est pas seulement l’apanage de quelques pays qui s’arrogent le droit de croire encore qu’ils représentent de grandes puissances, ce privilège est un droit qu’ont repris par mimétisme stratégique les firmes internationales. Ce n’est pas un luxe qu’elles se sont octroyé, mais bien une nécessité fondamentale pour se prémunir de l’espionnage industriel tout en ayant les moyens de l’appliquer pour leur propre compte. Si bien qu’au fil du temps ce sont devenus de véritables services de renseignement omnipotents, capables de produire des leviers d’influence sur n’importe quel marché et sur n’importe quel homme. Elles ont fait main basse sur les centres financiers, fixant le prix des brosses à dents, des voitures, des denrées alimentaires et du papier-cul qui vous lèche la merde industrielle que vous avalez tous les jours en achetant leurs produits pleins de pesticides, de colorants, de conservateurs et d’anti-vomitifs.

    Ces services de renseignements privés ont constitué au fil des années des ramifications impressionnantes, par exemple des milices de spéculateurs qui travaillent ainsi contre les intérêts communs des peuples du monde ; ils ont même infiltrés, et ce depuis longtemps, les agences de notations dont l’indépendance n’est qu’une vaste fumisterie. Certains diront ici qu’il est toujours aisé de s’insurger à tort sur les spéculateurs, que c’est quelque chose de trop facile, de bien trop vulgaire. Et pourtant, c’est à force de ne pas nommer les choses et de laisser faire que l’exosquelette économique internationale s’est gravement dégradée.

    A l’heure actuelle, certains fonds d’investissements privés et américains ont un intérêt financier à mettre des pays de la zone euro en faillite. Ils le font en achetant des CDS sur les dettes européennes et en balançant sur le marché une masse nauséabonde de rumeurs. La réaction des autorités de marché devrait consister à identifier les spéculateurs dangereux et à interdire les CDS. Pourquoi ? Réponse : parce-que le mécanisme des CDS permet à une banque de prêter sans assumer le risque complet d’une transaction et sans augmenter ses besoins de capitaux de garantie. Il s’agit là d’un simple moyen de contourner les règles bancaires en créant un risque collectif extrêmement dangereux. Les CDS sont ainsi la principale source de diffusion incontrôlée des risques de crédit. C’est une fausse assurance et un moyen de spéculer. C’est l’escroquerie devenue à la fois forme d’art et pouvoir totalitaire. Il faut donc supprimer les CDS afin de mieux réguler l’économie mondiale. Nous sommes engagés malgré nous dans une guerre financière sans précédent. Qu’on se rappelle la timidité suspecte des agences de notation concernant leurs triple A sur les subprimes de 2008…

    J’ai travaillé, il y a longtemps, pour une de ses firmes, et puis plus tard pour une agence gouvernementale : le Mossad. J’ai appris beaucoup sur la condition des hommes. Ces derniers sont faits pour produire et se reproduire : travailler jusqu’à ce que mort s’ensuive, et larguer sur des zones de combat des enfants qui feront de même en fermant leur gueule de ratés, d’esclaves, de sous-merdes prolétariennes.

    J’ai été un de ses agents de renseignements, j’y ai perdu mon âme, et depuis pas mal d’années maintenant j’essaie de la regagner… La meilleure définition de l’informateur qui m’ait été donné d’entendre fut formulé par une vieille connaissance, un ancien agent secret du Mossad, Uzi Mahnaimi :

    « Vous passez des jours, voir des heures, avec lui ; suivez ses progrès pas à pas, vous l’aidez, vous l’assistez dans toutes ses démarches, vous regardez ses photos de famille, vous connaissez les prénoms et l’âge de ses enfants. Et pourtant, l’informateur n’est pas un être humain ; il ne faudra jamais le considérer comme tel. L’informateur n’est qu’une arme, le moyen d’atteindre une cible, un peu comme une Kalachnikov, point à la ligne. S’il faut l’envoyer à l’abattoir, n’y réfléchissez pas à deux fois. L’informateur n’est pas une personne. C’est un numéro. »

    Et si vous saviez le nombre de blaireaux qui remplissent cette fonction à la perfection…

    L’espionnage est une affaire d’intelligence et de secrets partouzant derrière une porte blindée. Pour l’ouvrir, aucune balle ni aucune tête chercheuse ne suffiraient, même pendant une fusillade de mille ans. Que faut-il faire ? Réponse : savoir persuader son geôlier par le raisonnement, la flatterie manipulatoire, et, s’il le faut, par la menace.

    Je regrette l’ancien temps de ma jeunesse, se tenir constamment informé des alliances politiques, bancaires, économiques, aussi mouvantes soient-elles, savoir quel marché va tomber, vendre des informations essentielles, être reçu comme un roi dans des hôtels de luxe où se côtoient négociants en armes et contacts douteux.

    Un jour, je fus mêlé au destin tragique de Diana, la princesse de Galles, et de son amant, Dodi al-Fayed, playboy et fils du riche propriétaire du Ritz, Mohammed al-Fayed. Le Mossad, à l’époque, avait décidé de recruter des informateurs permanents au Ritz. C’était une équipe de professionnels dont je faisais partie. On saisissait au vol les propos de ses hôtes, on observait leurs attitudes, notant leurs allées et venues, relevant l’identité des personnes qu’ils fréquentaient. Souvent, les paparazzis agglutinés en permanence devant le Ritz pour mitrailler les prestigieux clients de l’établissement posaient problème. Une armée d’appareils photographiques est toujours un sérieux problème. Des mesures prudentielles s’imposaient, nos visages n’existent pas et n’existeront jamais, peut importe ce qu’on doit faire pour cela.

    Les jours passaient, les clients arabes et surtout saoudiens se faisaient nombreux. Je me rappelle que le personnel de l’hôtel ne les aimait pas, ils étaient grossiers, vulgaires, et claquaient du doigt pour appeler, hurlant si le service n’était pas assez rapide à leur goût. On avait besoin de recruter un informateur non juif, on fit donc une « approche froide » ; en général, pour recruter un informateur, on dit souvent qu’on travaille pour une société désireuse de réactualiser sa banque de données et qui paye un bon prix ceux qui l’y aident. On ajouta à celui que l’on avait jugé apte que nombre de clients du Ritz détenaient des informations susceptibles d’intéresser la société que l’on représentait. L’homme mordit rapidement à l’hameçon…L’argent est roi en son royaume.

    L’homme en question était fragile, on le harcelait, il noyait son angoisse dans l’alcool. On lui mettait la pression, il arriva un moment où il ne pouvait plus reculer, sinon on balançait à la direction de l’hôtel les informations confidentielles qu’il donnait aux paparazzis pour de belles petites rémunérations de fouine. On le tenait par les couilles, les dossiers qu’on avait sur sa vie étaient une chose qui suffisait à rappeler à cette merde, chef adjoint de la sécurité de l’hôtel, ce qu’on exigeait de lui.

    Le dimanche 31 août 1997, à 1 heure du matin environ, un accident de voiture se produisit dans le tunnel de l’Alma : une Mercedes roulant à grande vitesse percuta un pilier de béton armé. Les morts, au nombre de trois, n’étaient autres que la princesse Diana, mère du futur roi d’Angleterre ; Dodi al-Fayed, fils de Mohammed al-Fayed, le propriétaire égyptien des magasins Harrod’s et du Ritz ; et le chauffeur de la Mercedes, notre informateur, Henri Paul. Quant au garde du corps, il était grièvement blessé.

    Très peu de gens, hors des services secrets israéliens, ont une idée du rôle joué par le Mossad dans la fin tragique de la femme la plus célèbre du monde, ainsi que dans les agences de notation à travers le monde. La méthode est la même : vanité, arrogance, pouvoir, manipulations, secrets. Les humains sont si stupides, personne ne se pose jamais de questions, l’opinion publique a accepté la version officielle de l’accident sans relever les incohérences monstrueuses du dossier.

    Seul un homme, Mohammed al-Fayed, père de la victime, a quant à lui échapper à cette règle ; cet homme tenace, dont le fils a été lâchement assassiné, possède un cerveau et posa à l’époque les bonnes questions qui bien sûr restèrent sans réponse :

    « Pourquoi a-t-il fallu une heure quarante pour conduire la princesse à l’hôpital ? Pourquoi certains photographes n’ont-ils pas restitué les photos prises sur place ? Pourquoi y a-t-il eu un cambriolage cette nuit-là au domicile londonien d’un des paparazzi ? Pourquoi les caméras de télévision en circuit fermé de ce quartier de Paris n’ont-elles pas produit une seule image ? Pourquoi les caméras de contrôle de la circulation n’étaient-elles pas branchées ? Pourquoi le théâtre de l’accident, au lieu d’être isolé, a-t-il été rouvert à la circulation au bout de quelques heures ? Pourquoi, parmi les paparazzis massés à l’extérieur du Ritz, y en avait-il un dont l’équipement était celui d’un photographe d’actualités ? Et qui sont les deux hommes non identifiés qui, après s’être mêlés à la foule des badauds, se sont retrouvés plus tard au bar du Ritz ? Ils ont passé commande en anglais, sans cesser d’observer et d’écouter ce qui se passait, avec une attention soutenue. »

    La vérité est que c’est moi qui ait pris le contrôle à distance du système électronique de la Mercedes. Ensuite, cela fut un véritable jeu d’enfants, comme diriger une voiture téléguidée, de faire en sorte que…d’un seul coup…

    L’assassinat de Lady Diana a été commandité par la Couronne d’Angleterre, et plus particulièrement par le prince Philip, duc d’Edimbourg, et le contrat a été donné au MI6, service de renseignement extérieur du Royaume-Uni et au Mossad. La famille royale d’Angleterre ne voulait pas d’un prétendant au trône d’origine arabe, voir même musulman…

    Je demande pardon à Mohammed al-Fayed pour ce crime, ce que je faisais c’était pour l’argent et pour rien d’autre ; je sais que mes excuses ne valent rien, mais j’espère me racheter aux yeux de Dieu en révélant ce que je sais, et n’oubliez jamais ceci :

    Le racisme n’est pas un défaut, c’est une maladie.

    Karl Weizmann

    SOURCE wiki

    • Le souci, c’est qu’un site dit cela, mais quand est-il sinon? Le complot « Lady Di » est d’une complexité, on se sait plus trop à quoi se fier même s’il est avéré que l’accident a été provoqué, une voiture ayant fuit après avoir flashé le chauffeur de Lady Di a été oubliée, très pratique…

  2. éh bé !
     
    sinon je voulais dire …pas mal le poème ….

  3. très jolie poème 🙂

    sinon, il y a un fil pour attirer l’attention des éditeurs sur certains articles….

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