Un grand ménage? Non, plutôt un moyen de survivre, de prolonger leurs chances d’affronter ce qui va arriver, un crash financier d’une ampleur sans précédent avec toutes ses conséquences, ça vire de tous les côtés!!! Attention, les signes sont loin, très loin d’être rassurants!
Afin de réduire leurs coûts de fonctionnement, les grandes banques vont tailler sévèrement dans leurs effectifs. Pourtant, la plupart sont bénéficiaires. Les pays européens sont les premiers concernés par ces suppressions d’emplois.
Un immeuble de HSBC Banque privée à GenèveREUTERS/Valentin FlauraudBarclays allonge la liste des suppressions d’emplois dans le secteur bancaire. La banque britannique a annoncé, mardi 2 août à l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels, qu’elle prévoyait une baisse de ses effectifs globaux de 3.000 personnes en 2011. Le bénéfice net du groupe a atteint 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros) pour les six premiers mois de cette année, en baisse de 38% par rapport à la même période de 2010. Pour réduire ses coûts de fonctionnement, à l’instar de ses concurrentes, Barclays s’est déjà séparée de 1.400 employés -en majorité au Royaume-Uni- depuis le début de l’année pour atteindre un effectif total de 146.100.
HSBC, grande rivale de Barclays, avait annoncé lundi 30.000 suppressions d’emplois d’ici à 2013, soit près de 10% de ses effectifs mondiaux, malgré un bond de son bénéfice net semestriel de 35%. Elle a toutefois précisé ultérieurement que quelque 15.000 embauches pourraient avoir lieu dans les marchés en développement, notamment en Amérique latine et en Asie. Autre grande banque britannique, Lloyds Banking Group a indiqué fin juin qu’elle allait supprimer 15.000 postes dans le monde (sur 106.000) d’ici à 2014.
Ailleurs en Europe, la liste s’allonge aussi. La deuxième banque d’Italie, Intesa Sanpaolo, vient de conclure un accord avec les syndicats consacrant la perte de 3.000 emplois. La banque helvétique Credit Suisse va se séparer de 2.000 employés, soit 4% de ses effectifs, pour économiser 1 milliard d’euros, et sa rivale UBS a également prévenu qu’elle allait couper dans ses effectifs. Le secteur bancaire espagnol, dont la faiblesse est souvent pointée du doigt par les analystes, n’échappe pas au mouvement: Bankia, le plus grande union de caisses d’épargne du pays, a fermé ces derniers mois plus de 400 succursales et réduit ses effectifs de 2.900 personnes. Et la star de la finance mondiale, l’américaine Goldman Sachs, prévoit un millier de licenciements d’ici la fin de cette année pour « raisons économiques ».
Source: lexpansion.lexpress.fr
Ha ha ben peut être que dans ceux qui sont virée il y en aura pour brisé la loi du silence des banquier et éclairé le peuple sur leurs pratiques, et pour s’ajouter au voix des gens qui annonce le désastre financier à venir.