Nous attendions la confirmation de l’existence de cette énergie sombre, voilà qui est fait, selon les chercheurs
Des astronomes ont trouvé des preuves additionnelles de l’existence et des propriétés de l’énergie sombre, en examinant de nouvelles données issues d’un recensement de 240 000 galaxies.
L’équipe internationale composée de 26 scientifiques a utilisé deux types d’observations pour effectuer une confirmation indépendante de l’existence de l’énergie sombre, à l’aide de données sur une portion de l’univers permettant de remonter de 7 milliards d’années dans le temps, à la moitié de l’âge actuel de l’univers.L’énergie sombre est une forme d’énergie dont la nature reste mystérieuse et qui remplirait 74 % de l’univers. Elle se comporte comme une force gravitationnelle répulsive qui expliquerait pourquoi l’expansion de l’univers va en s’accélérant. La matière sombre constiturait 22 % du cosmos et la matière visible (gaz, étoiles, planètes, galaxies) ne constituerait que 4 % du tout.
Les astronomes ont, d’une part, observé que les galaxies s’éloignaient l’une par rapport à l’autre et par rapport à la Terre à une vitesse grandissante, confirmant le phénomène qui avait été observé pour la première fois en 1998 avec des supernovae.
Les astronomes ont aussi observé que dans les amas de galaxies, qui attirent de nouvelles galaxies vers eux sous l’influence de la gravité, l’énergie sombre agit comme une force en sens inverse, qui ralentit le processus.
Ces observations sont un indice de plus que l’énergie sombre est constante, toujours présente et s’apparente beaucoup à ce qu’Albert Enstein avait prédit dans sa théorie de la relativité au début du 20e siècle, à l’aide de la constante cosmologique.
Elles viennent contredire une théorie adverse, selon laquelle la force et l’intensité de l’énergie sombre auraient varié en fonction de l’âge de l’univers.
Même si la nature et les propriétés de l’énergie sombre restent un mystère, confirmer son existence est essentiel pour essayer de comprendre l’origine, l’évolution et l’avenir de l’univers, affirme Chris Blake, de l’Université Swinburne, à Melbourne, en Australie, et coauteur des travaux.
Les données proviennent du télescope spatial Galaxy Evolution Explorer de la NASA et du télescope australien Siding Spring Mountain.
Les travaux paraîtront sous peu dans la revue Monthly notices of the Royal Astronomical Society.
Radio-Canada.ca avec BBC et ABC Australia
source fr-ca.actualités trouvé sur sos-planète