S’attaquer à une petite mémé de 80 ans, qu’elle soit fortunée ou non, il n’y a vraiment aucune gloire…
Le banquier François Xavier Bordeaux arrive au Palais de Justice de Bordeaux, le 11 mai 2007. (© AFP Pierre Andrieu)
Quatre personnalités bordelaises, dont trois étaient proches du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, comparaissent à compter de lundi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, soupçonnés d’avoir voulu spolier, entre 2004 et 2007, Jeanine Terrasson, une octogénaire fortunée.
Ces quatre notables, qui avaient créé le cercle d’innovation politique du «Jardin public», comparaissent, jusqu’au 27 mai, pour abus de faiblesse, association de malfaiteurs et abus de confiance aggravé par la particulière vulnérabilité de la victime, chefs passibles d’un maximum de dix ans de prison.
Deux autres personnes, Franck Laradi et Natacha Farinolle, comparaîtront pour complicité d’abus de faiblesse et recel d’objets provenant d’abus de faiblesse.
Le directeur des Affaires culturelles de Bordeaux, Jean-François Lhérété, l’avocate honoraire et ex-adjointe au maire, Martine Moulin-Boudard, l’ancien leader de l’opposition PS et ex-banquier, François-Xavier Bordeaux, ainsi que la voyante Nicole Dumont sont soupçonnés de s’être entendus pour dépouiller d’une partie de ses biens Mme Terrasson, âgée de 88 ans aujourd’hui.
La vieille dame, qui souffrait de la maladie d’Alzheimer, était alors placée sous curatelle. Elle était propriétaire de biens immobiliers, de nombreux objets et meubles de valeurs évalués à plusieurs millions d’euros ainsi que de comptes bancaires en Suisse.
Des anciens proches d’Alain Juppé
«Les infractions me paraissent caractérisées et je crains qu’il y ait eu un ‘projet Terrasson’ afin de la mettre en coupe réglée au prétexte de lui venir en aide», soutient Me François Delmouly. L’avocat agenais, qui représente Mme Terrasson, rappelle que de nombreux biens ont été retrouvés chez la plupart des prévenus.
L’affaire très médiatique «des notables bordelais et de la vieille dame», a explosé en janvier 2007, lorsque les quatre personnalités ont été interpellés après une plainte pour vol déposée en 2006 par le tuteur de l’octogénaire.
Trois d’entre elles ont effectué plusieurs mois de détention provisoire, Mme Moulin-Boudard, qui était alors adjointe de M. Juppé à la mairie, étant placée sous contrôle judiciaire.
En 2004, Mme Terrasson, dont la fortune vient de l’héritage de son compagnon, un riche médecin bordelais et de sa passion pour la collection d’objets d’arts, avait fait de Mme Dumont sa légataire universelle.
Cette dernière a toujours affirmé que toutes les opérations qu’elle a menées, y compris plusieurs retraits d’argent en Suisse, étaient dans l’intérêt de la vieille dame, qui disposait d’une petite retraite.
Pour sa part, M. Bordeaux a expliqué avoir voulu aider l’octogénaire, qui était en danger manifeste, et sa légataire Mme Dumont à faire face à cette situation compliquée. M. Lhérété a également assuré avoir voulu rendre service, tout comme Mme Moulin-Boudard.
A l’ouverture du procès, les avocats entendent soulever un grand nombre d’irrégularités dans la procédure et dénoncer la manière dont l’instruction de cette affaire a été faite «de manière partiale et à charge», selon l’avocat bordelais Me Daniel Lalanne, un des quatre conseils de Mme Moulin-Boudard.
«J’espère que la publicité des débats permettra de faire apparaître les choses sous un jour différent», souligne l’avocat bordelais de celle qui, en tant qu’ancienne avocate de Mme Terrasson, est également poursuivie pour atteinte au secret professionnel.
Les avocats de M. Lhérété soulèveront quant à eux une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), rapporte samedi Sud Ouest.
Source: liberation.fr
encore une bande de porcs enragés qui se lâchent sur une mémé qui a perdu la tête
on reste dans le savoir faire
bettencourt,
ou l’art et la manière de spolié
d’autres ont choisis la vente d’armes ou les rétrocommisions comme karachi
quelle intégrité transparence et patriotisme j’espère que ces valeureux personnages pourront nous gratifiés d’un procès c’est pas moi c’est lui à la clearstreamdoient on continué dans ce sens là,je suis convaincu que non.
je serais curieux de savoir si une étude sur la délinquance politique existe et quel en est le résultat