Bien souvent, on a l’impression que l’on connait mieux le ciel, que notre Terre. Les mystères sont nombreux, les hypothèses aussi..Qu’en est il des crânes de cristal??
Il est dit que, lorsqu’ils seront réunis, ils révèleront aux hommes bien des secrets.
Les crânes de cristal apparus sur le marché européen à la fin du 19e siècle ont suscité bien des spéculations.
Un crâne de cristal appartient au British Museum, un autre crâne à la Smithsonian Institution de Washington. Ces deux crânes sont d’ailleurs des faux. De nombreux particuliers sont également détenteurs de crânes en cristal.Ce mystère a surtout fait l’objet d’une enquête passionnante par deux journalistes de la BBC en 1997, Chris Morton et Ceri Louise Thomas.
L’enquête a été retranscrite dans un ouvrage intitulé « The Mystery of the crystal skulls » publié aux Editions du Rocher en 1999 pour la traduction française.Preuves scientifiques et témoignages des descendants des peuples amérindiens nous amènent à nous interroger sur le passé de l’humanité et son avenir.
Cette étrange affaire nous ramène au calendrier Maya et à cette fameuse date du 21 décembre 2012 mais également à la mythique cité de l’Atlantide.
Analyse scientifique des crânes de cristalL’énigme posée par ces crânes tient au fait que, selon les experts, seuls des outils du 20e siècle, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz.Or, les crânes authentifiés datent d’une période très antérieure à la conquête espagnole. On sait que les peuples amérindiens n’utilisaient pas d’outils pour façonner leurs objets. C’est tout le problème qui se pose aux scientifiques.
Plusieurs tests ont été effectués. Ceux réalisés par Hewlett Packard dans leurs laboratoires sur le fameux crâne de Anna Mitchell-Hedges ont fait l’objet d’un rapport que l’on peut résumer ainsi :
« Nos scientifiques ne peuvent expliquer comment de tels objets auraient pu être sculptés par des civilisations anciennes sans nos outils d’aujourd’hui »Les deux journalistes de la BBC ont demandé au British Muséum de réaliser des tests. Il s’agissait de chercher des marques laissées par d’éventuels outils afin de dater le travail du cristal.
C’était donc le meilleur moyen de savoir si les crânes étaient authentiquement anciens ou le produit d’une technologie européenne.Voici un résumé des résultats transmis oralement aux journalistes et aux propriétaires des crânes testés :
- Le crâne du British Muséum comporte des traces de meules. Il est donc considéré comme « post-colombien »
- Le crâne de la Smithsonian Institution porte lui aussi des traces de meules
Ces deux crânes exposés ne sont donc pas si anciens.
Juillet 2008: Beaucoup plus récemment, de nouvelles analyses ont été effectuées. Elles confirment ce que nous savions déjà à savoir que les crânes de cristal du British Museum à Londres et de la Smithsonian Institution à Washington sont des faux, comme celui du musée du Quai Branly à Paris.
Pour ceux qui sont passionnés par ce sujet, l’étude a été publiée dans la revue Journal of Archaeological Science en juillet 2008.
Par contre, le crâne dit « à la croix reliquaire » a bien été fait à la main. Il a du être taillé quelques temps avant ou peu après la conquête espagnole.
Enfin, et c’est le plus surprenant, concernant les deux derniers crânes analysés, le porte parole du British Muséum a déclaré : « j’ai peur que nous ne soyons pas en mesure de faire des commentaires sur les deux autres crânes » …. » L’équipe a reçu pour consigne de ne pas faire de commentaires ».
Pourquoi ? Qu’on découvert les scientifiques qui soit si embarrassant à révéler ?
Le British Muséum nie avoir réalisé ces analyses. Il est important de le souligner. Cependant, on peut également se demander pourquoi les deux journalistes auraient dit la vérité sur les deux crânes exposés à Londres et à Washington mais auraient menti pour le reste ? On peut également se demander pourquoi les représentants du British Museum n’ont pas réagi vivement face aux accusations des journalistes ?
Toujours est-il que nous nous retrouvons, dans l’hypothèse où les journalistes ont relaté la vérité, avec au moins deux crânes authentiques :
* Le crâne de Anna Mitchell-Hedges
* Le crâne à la croix reliquaire
Cela suffirait donc à accréditer cette affaire. Il faut tout de même savoir qu’un commerce de crânes en cristal existe depuis la fin du 19 e siècle et que bon nombres de crânes qui sont sur le marché sont des faux.
Les pouvoirs du cristal de quartz
La meule de joaillier n’a été introduite aux Amériques qu’après l’arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Le cristal de quartz est, après le diamant, la matière la plus dure au monde. Il est impossible de sculpter cette matière à la main.
Selon les spécialistes de Hewlett Packard, il aurait fallu un an avec des outils modernes pour sculpter le crâne de Anna Mitchell-Hedges.
De plus, même avec nos outils, une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur.
Le cristal de quartz fait aujourd’hui partie de notre vie. Le cœur de nos ordinateurs, où toute l’information est stockée, est une petite puce en cristal de silicium. Cette puce utilise les propriétés uniques du cristal pour stocker les informations.
Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité et son destin.
Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : instrumentation de mesure, télécommunications, système radar et sonar ….
Pourquoi les crânes ont-ils été précisément façonnés dans ce type de quartz ? Les civilisations considérées comme « primitives » avaient-elles des connaissances que nous ne possédons que depuis moins de 100 ans ?
Précision de Denis (9.02.2010):
« Le cristal de quartz est, après le diamant, la matière la plus dure au monde. Il est impossible de sculpter cette matière à la main. »
Or, si on a fait un peu de minéralogie, on sait bien que sur une échelle de 1 à 10, le quartz a une dureté de 7. Il existe donc des pierres (topaze, corindon)qui peuvent rayer le quartz et donc servir à le sculpter. Pour exemple, consulter Échelle de Mohs
Cependant, il se peut que ces pierres plus dures que le quartz ne se trouvent pas en Amérique du Sud.
Les crânes de cristal dans la culture Maya et Aztèque
Selon la légende Maya, les Itzas, venus de l’Atlantide, ont apporté les crânes avec eux. Atlantide se dit « Atlantiha » en langue maya.
Ce qui est intéressant c’est que l’Atlantide a toujours fait parti de la tradition orale des peuples amérindiens.
Cette « légende » se retrouve en Amérique du Sud, dans les textes des anciens Sumériens de Mésopotamie et bien sûr dans le Timée de Platon.
Comme le mythe du déluge, ce mythe semble universel.
A Tula, une métropole des Toltèques, vieille de plus de 1 000 ans, il y a un temple appelé « Temple des Atlantes ».
Derrière ce temple, il y a le mur de coatepantliau ou mur serpent, qui est orné de bas-reliefs.
Ils représentent une série de serpents avec un crâne humain à la place de la tête.
Les archéologues sont toujours perplexes.
Cette construction est dédiée aux « Atlantes ». Mais qui sont-ils ?
Ce temple établi un rapport entre un mystérieux groupe d’êtres désignés sous le nom d’Atlantes et l’image du crâne humain.
Les prêtres mayas utilisaient les crânes lors de cérémonies dont la signification nous échappe.
Cependant, les crânes de cristal « authentifiés » sont anatomiquement parfaits. Celui de Mitchell possède une mâchoire articulée d’où leur surnom par les peuples amérindiens de « crânes qui parlent » et « crânes qui chantent ».
Selon eux, les prêtres mayas utilisaient les crânes pour prévoir l’avenir en les faisant « parler »; un peu comme les ventriloques et leur marionnette.
La légende des crânes de cristal
Voilà l’histoire et le message des crânes selon les descendants des peuples amérindiens :
Au commencement, il existait 12 mondes où une vie humaine était présente. La Terre était appelée « la planète des enfants ».
Les onze autres mondes ont rassemblé leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal.
Ces « Anciens » ont amené ces crânes sur Terre et ont fait don de la connaissance aux hommes.
Ils aidèrent les hommes à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mu, Mieyhun et l’Atlantide.
Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations ont été les gardiennes de l’Arche : les Olmèques puis les Mayas et enfin les Aztèques.
Ces derniers en auraient fait un mauvais usages.
Les crânes furent dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. Ils devaient rester séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé avec sagesse par l’homme.
Le message des crânes est tout à fait d’actualité. Si l’homme continue a prendre à la Terre sans rien lui rendre en échange, le quatrième monde ou cinquième soleil, qui doit prendre fin le 21 décembre 2012, sera le dernier.
Les crânes de cristal ont-il un rapport avec l’avenir de l’humanité ?
Doit-on rejeter en bloc cette histoire considérée comme sacrée par les Indiens ? Existe t-il des crânes de cristal authentiques ?
Si nous supposons que certains crânes sont authentiques, pourquoi vouloir y mêler absolument une technologie extraterrestre comme on le lit trop souvent ?
Si l’on appréhendait ce type d’objet avec un peu plus de rationalité et sans se sentir obligé d’y mêler légendes, catastrophisme et petits hommes verts, les scientifiques seraient peut-être moins récalcitrants pour en parler.
Sommes-nous issus du cosmos ? Certains scientifiques le pensent et présentent des théories sérieuses.
Mon opinion est que les peuples qui continuent aujourd’hui à transmettre la sagesse des crânes devraient être plus écoutés.
Si dans son inconscience et son avidité, l’homme ne prend pas rapidement conscience que la Terre, son unique refuge, ne peut continuer à être pillée sans graves conséquences, l’humanité disparaîtra avec elle.
V.Battaglia (01.2005). M.à.J 02.2010
source de l’article dinosoria.com
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