Tout le monde veut du changement, ce qui ne changent pas, ce sont ceux qui malgré les pires crises s’en mettent plein les poches. Bien sur ils ont un peu moins donné pendant la période la plus « chaude », mais regardez comment ils se rattrapent!
Les grandes entreprises françaises devraient distribuer à leurs actionnaires environ 40 milliards d’euros en 2011, grâce au rebond de leurs bénéfices. Plus encore qu’en 2007, avant la crise.Les entreprises cajolent leurs actionnaires. Cette année, elles vont leur verser des dividendes records. La moitié environ des groupes du CAC 40 ont déjà publié leurs résultats pour 2010 et dévoilé ce qu’ils comptent distribuer dans les prochains mois. Selon les premières estimations, près de 40 milliards d’euros devraient au total tomber dans la cagnotte des actionnaires. C’est-à-dire 13% de plus que l’an dernier.
«Cela pourrait même être un peu plus, car les bonnes surprises sont nombreuses cette année, comme Michelin, avec un dividende en hausse de 80%, Danone ou encore Sanofi», remarque Jean-Charles Mériaux, directeur général de DNCA Finance.En 2010, comme en 2009, les entreprises avaient réduit les montants servis aux actionnaires. Aujourd’hui, elles se rattrapent. Les dividendes vont même dépasser les niveaux historiquement élevés de 2007. «Au total, les entreprises du CAC 40 devraient distribuer en moyenne 45% de leurs bénéfices sous forme de dividendes», précise Pierre Sabatier, stratégiste chez PrimeView. Un niveau élevé par rapport à la moyenne historique. En 2007, elles se limitaient à 37%. Et la même tendance s’observe dans les autres pays européens.
«De nombreuses entreprises ont des bilans sains et sont peu endettées. Leurs bénéfices ont fortement progressé. Elles ont les moyens de rémunérer leurs actionnaires», note Nicolas Simar, responsable de la stratégie dividendes chez ING IM.
Cette bonne santé financière augure bien de l’avenir. «Les sociétés européennes devraient encore augmenter leurs dividendes de plus de 10% l’an prochain», pronostique Nicolas Simar.
Dividende plus élevé
Alors que les investisseurs restent encore frileux envers la Bourse, et qu’ils n’ont guère été récompensés ces cinq dernières années par les plus-values de leurs portefeuilles, les entreprises cherchent à s’attirer leurs faveurs et à fidéliser ceux qui leur ont fait confiance. «Elles ont aussi ralenti leurs rachats d’actions. Certaines compensent donc en proposant un dividende plus élevé», explique Jean-Charles Mériaux.
Les sociétés les plus généreuses se recrutent comme toujours dans les secteurs de l’énergie (à l’image de Total, qui distribue 50% de ses bénéfices et consacre plus de 5 milliards à rémunérer ses actionnaires), des services aux collectivités ou encore des télécoms. «On voit même des sociétés comme France Télécom ou Vivendi chercher à s’assurer la fidélité de leurs actionnaires en s’engageant désormais sur les dividendes qui seront versés au cours des prochaines années», explique Jean-Charles Mériaux.
Mais, cette année, des secteurs qui avaient coupé les dividendes l’an dernier, pour cause de crise et de résultats en berne, vont aussi de nouveau rémunérer leurs actionnaires. C’est le cas des banques, même si elles se montrent moins généreuses qu’à la belle époque. Parmi les dix sociétés qui consacreront les sommes les plus importantes à leurs actionnaires cette année, figurent notamment BNP Paribas et la Société générale. Le secteur automobile, à l’image de Peugeot, renoue aussi avec une politique de distribution. «Pour l’instant, la seule société du CAC 40 qui a annoncé renoncer à verser un dividende est Alcatel-Lucent», ajoute Pierre Sabatier.
sa ne m’etonne qu’a moitie vu les records de primes versé aux traders cette année , ce n’est qu’une suite logique…