Voilà de quoi s’enrager un peu plus!! je reprends l’article tel que, il se suffit à lui même
Léa et Tom Ont été CONDAMNES par l’ÉTAT devant le Tribunal Correctionnel de Foix à la DESTRUCTION DE LEUR HABITAT, une amende de 600€ et 10€ par jour de PÉNALITÉS de retard.
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Leur DÉLIT : avoir choisi d’habiter une tente (une yourte) plutôt que de crever de froid dehors ! Ils ont comparu en première instance le 9 février 2010 suite à une plainte de la DDEA* (un service public !), sur le fondement d’articles du code de l’urbanisme pour infraction au permis de construire. Ils font APPEL et réclament la RELAXE et le droit à un habitat MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CHOISI ! le droit de vivre, le droit de travailler localement !
Voici un récit de ce qui s’est passé lors de l’audience censée être publique mais où le public était maintenu à l’extérieur…
Je voudrais témoigner de l’agression policière que j’ai vécue jeudi, lors du rassemblement de soutien pour le procès de Tom et Léa à la cour d’appel de Toulouse.
On nous a tout d’abord interdit l’entrée d’une audience publique.
Puis, alors que nous étions rassemblés pacifiquement devant les grilles du tribunal, sur ordre du commissaire, nous nous sommes fait chargés par la compagnie de CRS qui bloquait l’entrée. Ils ont entrepris de s’occuper de manifestants à coups de matraque.
À ce moment, nous nous sommes assis au sol, à l’image de notre pacifisme et de notre non-violence, l’état d’esprit dans lequel nous étions venu soutenir Tom et Léa.
Les CRS ont quand même lancé une grenade à déflagration et deux lacrymos.
Je tiens à signaler que des enfants, même des nourrissons, étaient présents et jouaient tranquillement pendant ce rassemblement pacifiste. Notamment les deux filles d’un couple d’amis avec qui nous étions venus.
Je reste très choquée d’avoir vu ces enfants terrorisés par la violence de la scène, de les avoir vu pleurer en demandant pourquoi ? De voir des parents essayer d’expliquer à leurs enfants que la peur a changé de camp.
Depuis quand s’en prend-on à des enfants ?
Peut-être depuis que les forces de l’ordre se permettent de passer leurs nerfs sur le peuple.
Frustration mal gérée ou manœuvre planifiée visant à inverser les rôles en troublant l’ordre public ? Et faire pencher la balance d’un jugement…
(note: vidéo du procès de Léa et Tom)
La situation du logement en Ariège est catastrophique ; impossible de trouver des locations dans le département ; alors que les zones rurales se désertifient, les touristes dont beaucoup de touristes fortunés, font main basse sur l’immobilier. Des jeunes qui travaillent, intégrés socialement ! Des jeunes qui ont choisi de vivre en milieu rural, donc qui revitalisent les campagnes ! Des jeunes fortement impliqués dans une démarche d’habitat écologique et de préservation de la nature !
Faute de trouver un logement, Léa et Tom qui VIVENT et TRAVAILLENT en Ariège décident en 2007 de s’installer sous une tente, une yourte. Un propriétaire toulousain leur prête son terrain en friches au milieu des bois en échange du défrichage et de l’entretien de la parcelle. Ils fabriquent une tente toute ronde, une yourte en laine et en bois ; ils confectionnent le feutre à la filature de Belvès en Dordogne ; les perches de châtaignier sont locales ; un maître menuisier façonne le cercle de toit, pièce maîtresse… Outre l’entretien de la parcelle, ils mettent en valeur le lieu, créant des terrasses pour cultiver un potager et un jardin d’agrément… Cela a représenté un long travail de plusieurs mois avec un bilan plus que positif : la création d’un habitat bien intégré au paysage, avec un impact écologique nul ou quasi-nul sur un site dont la biodiversité a été recréée (les orchidées repoussent sur le terrain !).
Tom et Léa ont fait le choix de vivre là et de travailler dans la région alentour, modestement, de façon écologique et dans le plus grand respect de la nature. Ils sont bien intégrés localement : accueillis et soutenus par le maire et les habitants de la commune, ils se sont inscrits sur les listes électorales et ont demandé à payer les impôts locaux. Les habitants de la commune les soutiennent depuis le début, une motion pour le droit au logement a même été votée par le conseil municipal en réaction aux injonctions de la DDEA*.
Mais c’est sans doute trop beau ! Il faut s’acharner à détruire ces initiatives (CQFD) ! C’est ce que vont faire les services publics d’État, en l’occurrence la DDEA* qui fonde sa plainte sur le Code de l’urbanisme au prétexte de la nécessité d’un permis de construire alors que la yourte n’est pas une construction, ce n’est pas un immeuble, ce n’est pas un bâtiment en dur avec des fondations ! Il n’y a pas de murs… C’est une TENTE en laine et bois ! Donc un habitat réversible qui ne laisse aucune empreinte durable sur le sol. On ne construit pas une tente, on ne détruit pas une tente : on monte et démonte !
D’ailleurs, il existe un vide juridique concernant cette forme d’habitat qui n’est pas prévue dans ledit code de l’urbanisme. On demeure pantois devant l’acharnement des services publics dans ce dossier, « quand on connaît ce que peuvent être par ailleurs les infractions au code de l’urbanisme » !…
Inouï le sort réservé aux élus locaux des petites communes rurales ! Le jugement rendu ne tient aucun compte de la position du maire de la commune, de son conseil municipal et des habitants. Qu’en est-il de la décentralisation ? Qu’en est-il de la REVITALISATION DES ZONES RURALES ? Qu’en est-il de l’ÉQUITÉ TERRITORIALE !
Ce dossier pose le problème du DROIT AU LOGEMENT, en particulier du droit des personnes aux revenus modestes dans un contexte de crise économique grave. Non seulement le montant des loyers est prohibitif jusqu’à constituer plus de 50 % des revenus des plus modestes d’entre nous mais dans certaines zones dédiées au tourisme comme en Ariège, il est IMPOSSIBLE de trouver à se loger… Qu’en est-il du DROIT AU LOGEMENT ?
Il pose aussi le problème du DROIT AU TRAVAIL, du droit à s’abriter quand on participe à la richesse locale par son travail : comment occuper des emplois, être flexible, mobile… comment créer une activité… si on n’a pas de TOIT pour s’abriter et autour duquel rayonner ?
Des jeunes qui choisissent de vivre en respectant leur devoir en matière d’écologie et de préservation de la nature sont sanctionnés et condamnés par l’État en Correctionnelle comme des délinquants au lieu d’être encouragés pour ces initiatives !
Alors, il faut rappeler à l’État les obligations qu’il a lui-même fixées en matière de DROIT au LOGEMENT et d’ENVIRONNEMENT !
JUSTICE POUR LEA ET TOM EN APPEL, ILS DOIVENT OBTENIR LA RELAXE ! ET LE DROIT DE VIVRE DANS LEUR YOURTE HABITAT CHOISI MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CITOYEN
MERCI DE LES SOUTENIR en signant et diffusant largement LA PETITION
Quelques informations complémentaires :
http://www.libetoulouse.fr/2007/201…
http://katipik.free.fr/docshalem/Yo…
* DDEA : Direction Départementale de l’Environnement et de l’Agriculture.
Soutiens : associations HALEM (association pour les Habitants de Logements Ephémères et Mobiles), DAL, CHEYEN, Vie et Habitat Choisis, Permis de Vivre, Ma Cabane, Passerelle Eco, Terres de Couleur, et… liste en cours.
Merci à Neotrouve et à Jonathan de noxmail.us
Je connais quelqu’un qui en a une, et la parcelle lui appartient, bonjour la justice, plus personne n’est à l’abri de l’imbécilité gouvernante, même régionale, ça en est écœurant
Nous risquons une généralisation du phénomène avec Loppsi 2 qui s’attaque aussi à cela…