C’est assez cocasse cette demande de destitution déposée le 10 novembre au soir, à quelques mois des élections par les républicains, pour « graves manquements aux devoirs de sa charge dont a fait preuve le président de la République, en particulier par des violations manifestes du secret défense« , alors que F. Asselineau a fait la même proposition le 24 octobre dernier pour il est vrai, une raison qui est autre que celle de LR, puisqu’il s’agit en l’occurrence d’une traîtrise de plus concernant notre souveraineté, le locataire de l’Élysée ayant reçu une lettre de Bruxelles demandant des précisions » sur son budget 2015 que l’instance bruxelloise qualifierait « d’insincère ». Il s’agit bien sûr d’euphémismes signifiant que l’UE exige des mesures supplémentaires d’austérité. Il ne nous aura rien épargné, mauvais président jusqu’au bout, servilité incontestable à des intérêts autres que les notre. Il y a longtemps que cela aurait du être fait, fallait il qu’il finisse de bousiller notre pays, avant que l’on se rende compte de son incapacité à gouverner la France ??. Voici le détail des reproches fait qui, soit dit en passant, étaient prévisibles. Être président ne donne pas tous les droits. Et après un contact de 8mn notre vroom-vroom national François Hollande et Donald Trump ont «la volonté de travailler en commun» rapide dans sa décision, ça change de ses sempiternelles hésitations.. Partagez!
À sept mois de la fin de son mandat, François Hollande fait l’objet d’une procédure de destitution. Le député Les Républicains Pierre Lellouche en est à l’origine. Il vise le président de la République pour la divulgation d’informations secrètes.
Ainsi, la proposition a été transmise jeudi 10 novembre, au soir à l’exécutif par la présidence de l’Assemblée nationale, qui fait état de 79 députés Les Républicains signataires. Le président PS de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a transmis à François Hollande et Manuel Valls, conformément à la procédure, une « copie du texte de la proposition de résolution visant à réunir la Haute cour déposée par Christian Jacob et 78 membres de l’Assemblée », selon des courriers que l’AFP a pu consulter.
Plus tôt, le groupe Les Républicains (193 membres plus 6 apparentés) avait, dans un communiqué et liste à l’appui, indiqué que « 152 députés du groupe Les Républicains viennent de déposer une proposition de résolution visant à procéder à la destitution du président de la République en vertu de l’article 68 de la Constitution ». Interrogé par l’AFP dans la soirée sur cet écart entre les deux chiffres, le groupe LR a déclaré que la liste jointe à la proposition de résolution remise à Claude Bartolone comportait « les 79 premiers signataires » et que « les autres se sont ajoutés ensuite ». « C’est de la manipulation. Seuls comptent les signataires transmis par la présidence de l’Assemblée », a réagi une source parlementaire PS.
Fillon, NKM et Copé ont signé la proposition
Sur le fond, le communiqué des élus Les Républicains explique que « cette proposition de résolution (…) se fonde sur les graves manquements aux devoirs de sa charge dont a fait preuve le président de la République, en particulier par des violations manifestes du secret défense ». « Elle exprime notre conviction profonde qu’un président ne doit pas, ne peut pas et n’a tout simplement pas le droit de tout dire au regard des responsabilités qui sont les siennes en tant que chef de l’État et chef des armées », est-il ajouté.
Parmi les signataires de la liste transmise à l’exécutif figurent notamment l’ancien premier ministre François Fillon et le sarkozyste Éric Ciotti. Dans la liste plus longue communiquée par le groupe LR, on note également les candidats à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, le président par intérim du parti LR Laurent Wauquiez ainsi que le juppéiste Édouard Philippe. Une telle procédure, rarissime, est permise seulement depuis 2014. Cette initiative pourrait rapidement tourner court. Le président de la République « ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », par le Parlement constitué en Haute Cour, stipule notamment l’article invoqué de la Loi fondamentale.
Auteur M
L’UPR demande au parlement d’engager la procédure de destitution de François Hollande
De l’aveu même du Président de la République, la France a reçu une lettre de la Commission européenne lui « demandant des précisions » sur son budget 2015 que l’instance bruxelloise qualifierait « d’insincère ». Il s’agit bien sûr d’euphémismes signifiant que l’UE exige des mesures supplémentaires d’austérité. François Hollande a assuré qu’une réponse serait donnée à cette lettre « à la fin de la semaine », mais a refusé d’en divulguer le contenu.
L’UPR tient à dénoncer de la façon la plus solennelle l’inconstitutionnalité de cette procédure budgétaire en cours, ainsi que de l’attitude du Président de la République française. Au cours des dernières semaines et des derniers jours, celui-ci a purement et simplement piétiné l’essence même des valeurs républicaines qui fondent notre consensus national depuis 225 ans. En effet :
1°) En acceptant de soumettre le budget voté par les représentants du peuple français à l’appréciation d’un commissaire européen de nationalité finlandaise, Jyrki Katainen, François Hollande a violé expressément :
- 1.1.)- l’article 3 de notre Constitution qui dispose que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » ;
- 1.2.)- et l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 – qui fait partie du Préambule de notre Constitution – qui pose que « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. »
François Hollande, quant à lui, autorise un « individu » – en l’occurrence un citoyen finlandais non élu – à « s’attribuer l’exercice » de notre « souveraineté nationale ».
2°) Par la même occasion, il a violé l’article 5 de notre Constitution qui fait de lui « le garant de l’indépendance nationale. »
3°) En refusant de transmettre aux parlementaires français copie de la lettre que « l’individu » Jyrki Katainen a transmise au gouvernement français pour lui demander de modifier le budget de l’État, François Hollande a :
- 3.1.)- violé les mêmes article 3 de la Constitution et article 3 de la Déclaration de 1789 puisqu’il s’est comporté lui-même comme un « individu » s’arrogeant une « autorité qui n’émane pas expressément de la Nation », les députés et les sénateurs étant seuls habilités à voter le budget de la République ;
- 3.2.)- violé l’article 14 de la Déclaration de 1789 qui dispose que « tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »
François Hollande, quant à lui, refuse aux citoyens français de « constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique », et leur refuse également « de la consentir librement ».
- 3.3.)- violé l’article 15 de la Déclaration de 1789 qui dispose que « la Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »
François Hollande, quant à lui, refuse à « la Société le droit de lui demander compte de son administration.»
- 3.4.)- violé l’article 16 de la Déclaration de 1789 qui dispose que « toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
François Hollande, quant à lui, piétine les droits du Parlement, et bafoue purement et simplement « la garantie des Droits » et « la séparation des Pouvoirs », donc la Constitution.
L’UPR relève que l’attitude antidémocratique de François Hollande saute aux yeux si on la compare à celle du Premier ministre italien Matteo Renzi. Ayant été lui aussi destinataire d’un courrier comparable du Commissaire finlandais Jyrki Katainen, le chef du gouvernement de Rome a aussitôt publié cette lettre afin de prendre à témoin le peuple italien. On notera au passage que cette lettre a été écrite en anglo-américain, et non en italien, qui est pourtant une langue officielle de l’Union européenne. (1)
Le chef de l’exécutif italien a d’ailleurs fait savoir avec colère son intention de mettre sur la place publique le coût des institutions européennes, en lançant que « nous allons publier les données sur tout ce qui est dépensé par ces palais. On va bien s’amuser ». (2)
Jetant le masque, le président sortant de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a eu l’audace de faire connaître son mécontentement devant la publicité donnée par Rome à la lettre de Jyrki Katainen, preuve s’il en fallait que la dictature européiste, qui avance masquée, déteste rien plus que la transparence et la liberté d’information sur son action. (3)
Les agissements anticonstitutionnels de François Hollande sont d’ailleurs tellement flagrants que des députés français commencent à protester avec vigueur. Tel a notamment été le cas de plusieurs députés de sa propre majorité, dont la rapporteure générale du Budget Valérie Rabault, qui se sont élevés contre le refus du Président de la République de leur donner communication de cette lettre. (4)
Notons au passage, que cette lettre adressée à la France a fait l’objet d’une fuite et a été publiée sur un site Internet après « traduction ». Ce qui prouve que la soumission de François Hollande à l’ordre euro-atlantiste va même jusqu’à accepter de recevoir des courriers d’admonestation, non seulement anticonstitutionnels, mais écrits en anglo-américain alors qu’elles émanent d’une institution dont le français est théoriquement langue officielle et langue de travail.
L’UPR souligne que François Hollande n’en est pas à ses premières violations de notre Loi fondamentale.
En particulier :
- il décide d’agressions militaires tous azimuts sans jamais procéder à la déclaration de guerre prévue dans l’article 35 de notre Constitution, ce qui lui permet de mettre systématiquement le Parlement devant le fait accompli ;
- il a imposé la loi dite Fioraso qui prévoit de remplacer progressivement le français par l’anglais dans l’enseignement supérieur et la recherche, ce qui viole l’article 2 de notre Constitution qui dispose que « la langue de la République est le français ».
Mais, cette fois-ci, les agissements de l’actuel président de la République violent de façon flagrante le Préambule et les articles 3 et 5 de la Constitution, ainsi que les articles 3, 4, 15 et 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.
Dans ces conditions, l’Union Populaire Républicaine (UPR) estime que les parlementaires sont placés devant un choix simple et grave :
- soit ils laissent sans réagir François Hollande bafouer notre démocratie, en estimant que les mots de notre Loi fondamentale n’ont plus de sens et peuvent être impunément piétinés ; ils se rendront alors coupables d’une lâcheté de même nature que celle qui poussa les parlementaires à saborder la IIIe République à Vichy ;
- soit ils se ressaisissent, en comprenant qu’il est plus que temps de donner un coup d’arrêt à la dictature européiste qui avance masquée, et à son complice qui siège à l’Élysée.
C’est à opter pour cette seconde solution que l’UPR convie solennellement les parlementaires.
Nous invitons donc les députés et sénateurs français, et notamment tous ceux qui protestent contre les agissements de François Hollande depuis son élection, à mettre en accord leurs paroles avec leurs actes, en demandant la réunion du Parlement en Haute Cour afin d’engager la procédure de destitution du chef de l’État, conformément à ce que prévoit l’article 68 de notre Constitution en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
L’UPR rappelle que cette procédure fait ensuite l’objet d’une instruction puis d’un vote à la majorité des deux-tiers des présents. Si les députés qui protestent contre les agissements de François Hollande se refusent ne serait-ce qu’a engager cette procédure, c’est que leurs protestations ne sont faites que pour la galerie et qu’ils s’accommodent en réalité fort bien, pour des motifs de carrière personnelle, de voir la République française sombrer silencieusement dans la dictature.
Source l’UPR
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J’aimerai bien que cela aboutisse, sans trop y croire, mais rien que pour donner raison à Pierre Jovanovic qui annonce depuis longtemps qu’il ne terminera pas son mandat.