L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit…

Nous parlons souvent de sacrifices et de solidarité pour sortir du bourbier européen, en prenant pour exemple ce petit pays qu’est l’Islande. Au vu des résultats obtenus par ce pays, on peut s’interroger. Et si nous faisions de même? Êtes vous prêts à souffrir un peu pour retrouver la liberté? L’intro de  Galadriel de nos amis Les-Brins-d’herbe dit tout!

https://perspectivesgeopolitiques.wordpress.com

Les Islandais ont-ils été aidés par les petits nains qui s’abritent dans leur île ? Feu et glace les maintiennent-ils dans un état d’équilibre remarquable ?

Qu’ont-ils de plus que nous, pauvres lapins hypnotisés, pétrifiés, par les phares d’un pouvoir corrompu ?

Le courage,  la foi en soi et l’esprit de solidarité que procure la vie dans une nature rude.
Ah ! Mais c’est pas la même échelle , monsieur Michu, expliquera-t-on doctement pour décourager toute initiative..
C’est clair que cette petite crotte de bique sur le planisphère qui met en échec le système bancaire, ça vous a de la gueule ! 

L‘Islande, l’une des nations les plus touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge. Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et les dépenses du gouvernement. Il y a encore quelques années, l’Islande est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en situation de quasi-effondrement.

Selon le Fonds monétaire international (FMI) l’Islande a réussi à se remettre totalement de la crise, sans avoir compromis son modèle social qui prévoit la gratuité des frais de santé et d’éducation. Le pays, qui ne fait pas partie de l’Union européenne, n’a pu compter que sur lui-même pour se relever, et pour se faire, il a opté pour une approche très originale mais efficace.

A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite.

Le pays a également imposé des contrôles de capitaux. Par conséquent, les Islandais ne pouvaient plus investir ou placer librement leur argent à l’étranger, ce qui était, selon de nombreux économistes, contraire aux règles du marché libre. De plus, le pays n’est pas intervenu pour empêcher la dévaluation de la couronne islandaise, et il a toléré l’inflation. Celle-ci a provoqué une hausse des prix domestiques, mais elle a aussi eu pour effet de stimuler les exportations. Les pays de la zone euro ne pourraient tolérer une telle dévaluation ; celle-ci renchérirait les dettes nationales des différents Etats-membres.

Mais le plan semble avoir fonctionné. La dette nationale de l’année dernière ne représentait que 82% du PIB du pays, comparativement à 95% il y a quatre ans. À la fin de cette décennie, la dette devrait même continuer à baisser pour atteindre 54% du PIB. Le chômage a également baissé de façon spectaculaire, et actuellement, le taux de chômage s’établit à 4%, contre près de 8% en 2009.

De tels résultats soulèvent la question de la pertinence des politiques économiques qui ont été menées dans le reste de l’Europe ou aux États-Unis en réponse à la crise. Les banques n’auraient-elles pas dû supporter elles-mêmes les conséquences de la crise qu’elles avaient causée? D’après Zéro Hedge cette réussite contredit de nombreux économistes, notamment keynésiens, qui affirmaient que le soutien de l’économie était nécessaire pour sortir de la crise.

En outre, l’Islande a fait condamner les administrateurs de Kaupthing, l’une des principales banques de la nation, non seulement à des amendes, mais à des peines de prison allant de quatre à cinq ans. Lors de leur procès, le procureur spécial islandais Olafur Hauksson s’était posé la question de la responsabilité :

Pourquoi devrions-nous tolérer qu’une partie de notre société ne soit pas soumise à la règle de droit ou qu’elle puisse échapper à ses responsabilités? Il serait dangereux de laisser quelqu’un devenir trop gros pour devenir l’objet d’une enquête. Cela laisserait l’impression qu’il existe un refuge sûr ».

Source Express.be via Les-Brins-d’Herbe

Et aussi:

Sida : Sous la droite européiste, le peuple grec lâché aux loups

 

 

10 Commentaires

  1. Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
    Conséquences :
    – il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
    – la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
    – la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
    – la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
    – les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
    – Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
    – samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015 :

    Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.

    http://www.romandie.com/news/Grece–Tsipras-annonce-un-referendum-pour-le-dimanche-5-juillet/606633.rom

  2. Tsipras passe apres le désastre financier qui n’en est pas un mais un succes du FMI (Faux Monnayeurs Industriel).
    Faire crever les banques qui saignent les populations est mieux que de se mettre en esclavage ad-vitam æternam.

    Le drachme ira beaucoup mieux sans l’aide de la banque mondiale. Il ne faut pas oublier de condamner les banquiers pourris et les politiques corrompus qui ont fait cela.

  3. Goldman Sachs avait échangé de la dette grecque à un taux fictif en 2001, permettant à Athènes de maquiller ses comptes publics. Aujourd’hui le pays fortement endetté doit 600 millions d’euros à la banque américaine.
    sur le même sujet

    Le coup de main de Goldman Sachs à la Grèce pour maquiller ses comptes lui aura rapporté quelque 600 millions d’euros, révèlent Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi, dans un article de l’agence Bloomberg. Les deux journalistes ont recueilli les confessions de Christoforos Sardelis, chef du bureau de gestion de la dette à Athènes entre 1999 et 2004, et de son successeur Spyros Papanicolaou. Pour la première fois, l’accord qui a lié la banque d’investissement à l’Etat grec dès 2001 est évoqué publiquement par des personnes directement impliquées dans le dossier.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120309trib000687366/quand-goldman-sachs-aidait-la-grece-a-tricher-pour-600-millions-d-euros-.html

    a quand des proces contre ces escrocs de bankster ?

  4. C’est un sujet sur l’Islande et vous répondez sur la Grèce..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    Il est vrai que l’un donne le mauvais exemple, l’autre le bon. Enfin… en résumant !

    Je ne sais en effet si les Islandais ont fait appel aux petits êtres de la nature pour recevoir des conseils en matière économique, mais je suis sûre que, si nous les écoutions davantage, nous serions plus sages !

    • bonjour Biquette et Graine de Piaf.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif
      quant à nous la fraannce (où les lambeaux qui restent…)
      notre nain-locataire-en-mob, ainsi que le précédent nain-rolex-basketts… ont préféré pondre une loi « interdisant
      d’attaquer les banksters….Ils vont sans doute pour sauver leurs rondes et grasses fesses… pondre une loi interdisant de LES attaquer ?

      cherchons l’erreur entre les actions criminelles de nos
      dirigeants et les Sages Dirigeants de l’Islande….

  5. Moi aussi je suis étonnée que les réponses portent sur la Grèce et non sur ce courageux petit Pays qu’est l’Islande. Pourtant il nous montre le chemin pour sortir du bourbier dans lequel nous sommes en train de nous noyer !

  6. oui eux il ont réussi à s’extirper du piège, il faudrait faire pareil, si seulement on avait des représentants digne de ce non et non pas des laquais de la finance.

  7. Si la france a des laquais de la finance c’est bien par ce que les français ont voté pour.

  8. bravo voltie pour le choix de cet article tres interessant

    seul detail troublant les responsables du soutien illegal des banques en faillite sont les economistes liberaux et monetaristes et nullement les keynesiens qui veulent une relance par la demande des menages

    les keynesiens ont ete evinces du debat economiques

    un peu comme aubry a ete accusee de couler l economie avec les 35 heures alors que ce sont ses opposants qui ont torpille cette juste mesure pour la rendre inefficace

    inversion accusatoire pour masquer les coupables comme d hab

    a part cette broutille rien a redire sur l article

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