Indiens d’Amérique: un génocide tranquille et presqu’achevé

C’est l’un des plus grands génocides de l’histoire, plus grand encore que celui qui nous est continuellement ressassé, car l’on parle ici de 80 millions à 100 millions de personnes! Et pourtant, celui-ci continue tranquillement. Les amérindiens sont “protégés”, principalement en tant que source de revenus, avec la visite des zoos réserves, grâce au cinéma, à la culture, mais sinon… Leur principal droit est celui-ci de conserver le silence, aux États-Unis, le “blanc” reste maitre!

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Les Etats-Unis ne voient pas d’un bon oeil que le sort des Indiens d’Amérique soit pour la première fois à l’ordre du jour des Nations-Unies. Car il s’agit de se pencher sur le sort d’une population de 2,7 millions d’habitants ravagés par une multitude de fléaux et dans des proportions effroyables. Mais qu’en attendre? Car la parole de ces exterminés est inaudible.

Un jour d’avril 1973, un militant noir américain pour les droits civiques, Ray Robinson, qui a longtemps suivi Martin Luther King, débarque à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud. Il souhaite apporter son soutien à la cause des “Native Americans”, ainsi que l’on nomme les Indiens aux Etats-Unis, qui manifestent contre les injustices dont ils sont victimes dans le pays. Wounded Knee est un lieu emblématique et de sinistre mémoire. C’est là, en effet, que furent massacrés et jetés dans une fosse commune entre 150 et 300 hommes, femmes et enfants au matin du 29 décembre 1890, par le 7ème régiment de Cavalerie du Colonel James Forsyth. Sitôt arrivé dans ces lieux où résident toujours une petite communauté indienne, Ray Robinson appelle sa femme qui lui demande de rentrer à la maison, inquiète car elle sait que la situation sur place est explosive. Elle ne le reverra jamais. Après avoir reçue l’annonce de la mort de son époux, Cheryl n’a jamais pu savoir ce qui était arrivé à son mari ni où son corps avait été enterré.

Voilà quelques jours, quarante ans plus tard, Cheryl a fait le voyage de Détroit à Sioux City pour témoigner de son histoire. Le gouvernement américain refuse toujours de communiquer sur le sort de son mari, officiellement parce que le cas est toujours en cours d’investigation par le bureau du FBI de Minneapolis. A Wounded Knee, plus personne ne se souvient de Ray Robinson. Une épisode parmi tant d’autres dans l’histoire des militants de la cause des Indiens d’Amérique, qui n’a jamais bénéficié d’un large soutien populaire et que beaucoup voudraientt voir s’éteindre.

Et de fait, cynisme et indifférence se conjuguent pour ensevelir année après année la mémoire des peuples indiens presqu’entièrement anéantis en Amérique du Nord.

On ne va pas le nier, les Apaches, les Cheyennes, les Iroquois, les Sioux ou les Esquimaux ne nous inspirent pas, la plupart du temps, un sentiment extrême de culpabilité. Mais ce n’est rien comparé au pays du Western et de la Country. Pas plus que le Jazz ou le Blues ne suscitent leur part de tristesse chez leurs amateurs et ne réveillent chez eux les souvenirs tragiques des lynchages des Noirs, ces genres populaires ne renvoient à la réalité d’un génocide toujours en cours dans l’indifférence générale.

Lorsqu’un Américain de l’Illinois souhaite acheter ses cigarettes à bas prix (un paquet coûte ici actuellement 10 dollars), il prend la route du sud de l’Etat ou de l’Indiana voisin, pour s’approvisionner dans l’un des territoires octroyés aux tribus indiennes locales. Là, il paiera son paquet de cigarettes 4 dollars en moyenne. Dans un certain nombre de ces tribus, qui sont des milliers à travers les Etats-Unis, on peut également se procurer de l’alcool à bon marché, jouer au casino (dans 452 d’entre-elles) ou, si l’on se sent possédé par le mal (ce qui est très en vogue), consulter un shaman. Il est toujours très exotique de s’offrir une escapade dans ces drôles d’endroits. Pourtant, l’Américain moyen ne s’y risque pas trop.

En effet, 2,1 millions de ces Indiens, soit l’écrasante majorité, vivent largement sous le seuil de la pauvreté. La vision offerte par bien des campements tient purement du bidonville. Et une fois passé ses limites, c’est un voyage en enfer qui commence. L’alcoolisme y prend des proportions catastrophiques. Le chômage y bat tous les records du pays. La maladie s’y propage et tue comme dans les pires zones de la planète. Le suicide, celui des jeunes en particulier, crève le plafond des statistiques. Les Indiens vivant à l’extérieur des tribus n’y reviennent eux-mêmes que pour se faire soigner lorsqu’ils n’ont pas, chose courante, accès au système de santé américain.

Anthony B. Bradley est Professeur de Théologie au King’s College de New York et Spécialiste des questions raciales aux Etats-Unis. « Si quiconque pense que le gouvernement fédéral sait ce qui est bon pour les communautés locales, explique t-il, il ferait bien de visiter une Réserve Indienne Américaine. Les Natifs Americains [Indiens d’Amérique, NDA] sont aujourd’hui plongés dans le cauchemar de la privation de soins et d’économie qui est la conséquence directe des problemes crées par le Gouvernement lequel, en imposant des solutions sensees résoudre les problemes, rend ceux-ci bien pires en retirant aux communautées leur autonomie. »

Tel est le prix à payer pour les Indiens d’Amérique, afin de rester sur la terre de leurs ancêtres, grâce aux concessions faites par le gouvernement fédéral. Pourtant, les Etats abritant ces réserves n’ont de cesse de rogner ces droits et de tenter de récupérer par tous les moyens ces espaces.

Pire, une certaine propagande laissant entendre que les Indiens d’Amérique auraient fait le choix de vivre dans ces conditions a fort bien fonctionné dans l’esprit collectif. Or, cela repose sur une contre-vérité historique.

 

L’une des plus graves violations des Droits de l’Homme dans le monde

En effet, peu rappellent le grand mouvement de délocalisation qui fut la conséquence de l’Indian Removal Act [Loi sur le Retrait Indien, NDA] lequel, au milieu du XIXe siecle, contraint les Indiens à délaisser leurs terres historiques au gouvernement pour se concentrer dans les zones qui leur étaient réservées en échange. En 1890, il était devenu interdit aux Indiens de sortir hors de leurs réserves afin de s’approvisionner en nourriture. Une étude du Professeur Jeffrey E.Holm, de l’Université de Médecine du Nord Dakota, a mis en évidence que le changement de régime alimentaire imposé durant des décennies aux tribus indiennes a engendré une surmortalité aujourd’hui toujours existante, en raison des pathologies qu’elles ont engendrées pour des peuples qui ne pouvaient plus se nourrir comme ils l’avaient fait durant des millénaires.

En 2010, les Etats-Unis, dans la foulée du Canada, fut le dernier pays au monde à ratifier la Déclaration des droits des Peuples indigènes aux Nations-Unies. Une des rares concessions faites par un pays qui place souvent l’Histoire au dernier rang de ses préoccupations, si ce n’est pour en offrir une version idéalisée. Mais en l’espèce, il est impossible d’idéaliser la réalité sur laquelle s’est construite l’Amérique. En effet, 90% des tribus amérindiennes ont disparu à la suite de l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, la plus grande partie à cause des maladies, la partie restante par les armes.

Mais ce n’est pas tant cette réalité historique qui rend ces jours-ci le rôle du Professeur James Anaya complexe, en tant que Rapporteur spécial des Nations-Unies sur les Peuples indigènes. Bien que, pour la première fois de leur histoire, l’organisation se penche, du 23 avril au 4 mai, sur le sort des Indiens d’Amérique, ce qui en soit est déjà un événement notable, c’est avant tout pour regarder en face une réalité qui n’est pas celle du passé mais celle du présent.

Cette réalité concerne les 2,7 millions d’Indiens vivant actuellement sur le territoire des Etats-Unis, et qui constitue l’un des cas de violation des droits de l’homme a grande échelle le plus emblématique de toutes les nations développées.

Article complet sur Marianne

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qJe3L0qR77g[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_t8SY9nXOI8[/youtube]

tens-of-thousands-first-nation-children-died-in-residential-schoolsC’est encore un autre fichier de l’histoire interdite, une autre leçon,que  vous n’apprendrez jamais à l’école soit celle du génocide canadien des enfants des Premières nations

 Les dossiers de la mort de dizaines de milliers d’enfants des Premières nations qui sont morts pendant la période de résidence « écoles » [c.-à-camps d’extermination] qui opéraient au Canada ,ont été remis à la Commission Vérité et Réconciliation.
Plusieurs gouvernements provinciaux ont abandonné les dossiers à la commission, qui va maintenant recouper les informations avec des listes d’élèves pour déterminer qui, parmi les enfants sont morts tandis que dans le soin de l’église-run « écoles » et où ils pourraient être enterrés.

« Nous entendons des survivants d’avoir perdu des êtres chers dans les écoles et de ne pas savoir ce que leur sort était, ce qui leur est arrivé, s’ils sont morts et, s’ils sont morts, où ils sont enterrés», a déclaré Kimberley Murray, directeur exécutif de la commission. «C’est une vérité importante, ils doivent avoir avant de pouvoir aller de l’avant à la réconciliation. »

La Colombie-Britannique a ouvert les vannes de la libération de 4.900 dossiers de décès pour les enfants âgés de 4 à 19 -. Le premier lot, il y a quelques mois et plus tard le vendredi de la province registraire général, qui est en charge de l’état civil, a fait appel à des collègues à travers le pays à ouvrir leurs archives, ainsi, et de l’Alberta, la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick ont emboîté le pas. Manitoba, l’Ontario et les territoires collaborent avec la commission sur la libération de leurs dossiers, a déclaré Murray. Environ 150.000 des Premières nations, des Inuits et des Métis enfants rendit à l’église-run « écoles », le dernier qui a fermé en 1996. Beaucoup d’enfants ne sont jamais retournés dans leurs foyers, selon la commission. Certains se sont enfuis, certains sont morts.

«Souvent, leurs parents et les familles n’ont jamais été informés de leur disparition ou de la mort », a indiqué la commission dans un rapport provisoire.

Article complet sur Michelduchaine.com

Il ne faut pas oublier que ceux qui ont le plus soufferts ne sont pas toujours ceux qui le font le plus entendre…

Benji

20 Commentaires

  1. C’est triste à dire mais les blancs partout où ils sont passés n’ont sus apporter que misères, maladies, dictatures, génocides, dépossessions des terres et des biens aux autochtones.
    Les indiens se sont enfoncés dans le désespoir ne trouvant plus le sens du sacré de leurs ancêtres, ils ont sombrés petit à petit dans la dépression et l’alcoolisme pour bon nombre.

    Pareil pour les Incas et les Aborigènes d’Australie qui ne trouvent en l’homme blanc rien de constructif car celui-ci c’est détourné de l’harmonie avec la nature et du respect de celle-ci.
    J’ai lu un article il y a quelques années qui affirmait que les Aborigènes avaient décidés de ne plus se reproduire, cela ne m’étonne pas, quand on perd le sens du sacré la vie n’a plus de raison d’être, ni plus aucun sens.

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi j’ai lu beaucoup de livre sur les indiens d’Amérique (leur histoires, leurs civilisations et aussi sur leurs chamanes) et sur ce qu’on leur à fait subir. Les sauvages, les barbares se ne sont ceux que l’on croit, il n’y a qu’à regarder les westerns pour avoir un aperçu des comportements des colons européen de cette époque bien que se soit des films et il y a aussi les religions de tout poil qui ont participé par la force à ce génocide. En plus les blancs sont de sacré menteurs, qui ne respecte rien, maintenant ils pratiquent un saccage et une destruction massive de notre environnement. Il n’y a pas de quoi être fière d’être blanc.

      Chronologie de la révolte des Indiens d’Amérique

      http://www.matierevolution.fr/spip.php?article3128

  2. http://pierre.souchier.free.fr/sommes.nous.freres.html

    la réponse était déjà avant ce massacre

    prenons soin de nous

  3. http://www.terresacree.org/seattle.htm

    http://www.syti.net/MessageIndiens.html

    2 liens, entre autres pour rendre hommage à nos frères les indiens

  4. “Nous avons essayé de nous échapper en courant, raconta Louise-La-Belette, mais ils tiraient sur nous comme si nous étions des bisons. Je pensais que tous les hommes blancs n’étaient pas mauvais, et pourtant les soldats qui ont massacré des femmes et des enfants ne pouvaient être que des misérables.Les Indiens n’auraient jamais agi de la sorte avec les enfants des hommes blancs”
    (Enterre mon cœur,Dee Brown)

  5. Pour ceux qui lisent l’anglais (ou qui savent se servir d’un traducteur):
    http://www.paulcraigroberts.org/2014/11/26/war-crime-deniers-guest-column-professor-thomas-dilorenzo/

    “The War Crime Deniers

    I was pleased to see my article, “What Americans Celebrate on Thanksgiving,” reprinted on LewRockwell.com together with Professor Thomas DiLorenzo’s article reminding the Lincoln Cult that numerous distinguished historians have documented the extraordinary war crimes committed by Lincoln and his generals during the War of Northern Aggression.

    The worshipers of empire do their best to keep Americans brainwashed, because a brainwashed population does not contest the violence and coercion that Washington applies to other peoples. America is exceptional in the murder and mayhem its rulers inflict on other peoples.

    Guest Column by Professor Thomas DiLorenzo
    The New Generation of Holocaust Deniers

    “[F]rom the military policies of Sherman and Sheridan there lies but an easy step to the total war of the Nazis, the greatest affront to Western civilization since its founding.”
    –Richard M. Weaver, The Southern Essays of Richard M. Weaver, pp. 168-169.

    Having lied about secession, states’ rights, the origins of the Constitution, Lincoln, and just about everything having to do with the American “Civil War” for many generations, the Lincoln cult is now hard at work on its biggest lie of all: that General William Tecumseh Sherman’s famous “march to the sea” did not negatively affect Southern civilians or their property.

    In a November 14 New York Times article one Alan Blinder wrote of “an expanding body of more forgiving scholarship about the general’s behavior.” In its ten thousandth attempt (at least) to mentally “reconstruct” Southerners, the government-funded Georgia Historical Society, in cahoots with the Jimmy Carter Presidential Museum, recently paced a marker in Atlanta “near the picnic tables at the Jimmy Carter Presidential Library and Museum” that is supposedly “a reassessment of Sherman” that has been “decades in the making” by the Lincoln cult.

    Sherman was not “gratuitously destructive,” says the marker. He only targeted “military infrastructure.” Of course, in reality Sherman considered every Southern person, every acre of Southern land, every house, every barn, every blade of grass, every farm animal, and even every family pet as part of the Confederacy’s “military infrastructure.” Honest historians have documented this in spades for the past 150 years. It is also documented beyond all doubt by the U.S. government’s own Official Records of the war.

    Nevertheless, the Lincoln cultists now dismiss the extraordinarily well-documented history of Sherman’s army’s pillaging, plundering, raping, and murdering of Southern civilians as “fables” and mere “family accounts of cruelty.” One source of such talk is John F. Marszalek, the executive director of the “Mississippi-based Ulysses S. Grant Association.” (A Grant museum in Mississippi is not unlike having a pro-Hitler Museum in Auschwitz, Poland). “The facts are coming out,” Marszalek ludicrously proclaimed to the Times. Sherman’s behavior “hastened . . . the reunification of the union,” the marker at the Jimmy Carter shrine absurdly announces. Yes, just as the German blitzkrieg “united” Germany with Poland and France during World War II, or how Soviet tanks “united” Eastern and Central Europe during the Cold War. …”

    En gros, sans la guerre de sécession effectuée non pas pour combattre l’esclavage mais pour enraciner l’empire en écrasant les droits des états, il n’y aurait probablement pas eu de guerres indiennes: les généraux nordistes qui ont massacré les civils sudistes (50 à 100 000) seront les mêmes qui massacreront les indiens des plaines 10 ans plus tard: il ne s’agit pas de simple racisme basé sur la couleur de peau ou l’ethnisme mais sur l’idéologie et la géopolitique, comme ce fut le cas en Vendée en 1793-95 et en Afrique du sud lorsque les Anglais dans les camps de concentration-extermination les femmes et enfants hollandais boers et leurs ouvriers agricoles noirs, avec des taux de mortalité délirants…

    Et pendant ce temps aussi, personne ne parle non plus du génocide des hindous par les moghols musulmans entre le 14 ème et le 17ème siècle: apparemment aussi 80 millions de victimes…

    Le problème est toujours le même: quand un peuple se croit “exceptionnel et indispensable”, élu par un dieu quelconque, et mandaté pour établir son ordre sur terre, comme le sont les religions vétéro-testamentaires, issues de coutumes et considérations tribales nomades définissant l’humanité par l’appartenance à une race ou une religion définie, on a effectivement ce type d’expansionnisme génocidaire… Pour ce qui est des 80 millions d’indiens, j’aimerais savoir comment ils calculent ce nombre qui semble assez élevé pour des ethnies largement nomades et très peu urbanisées, à moins bien sûr de considérer cela sur la durée et sur tout le continent nord américain, et encore. Le danger est toujours l’utilisation à des fins idéologiques de certaines atrocités…

  6. Ainsi l’humanité a échoué dans son ensemble. Les quatre couleurs ne se sont pas unifiées, la chute de l’homme blanc a commencé et va être très longue et douloureuse (nous pouvons tout les jours nous en rendre compte ici), l’homme blanc est responsable du déclin de la perdition de son espèce et des autres. Même si une minorité d’entre eux se sont mélangé, la sagesse et l’histoire des peuples a été emportée, violée tant de fois. Quelle idée de vouloir se croire supérieur! Regardons-nous nous vautrer en beauté! Quel spectacle!

  7. Et les petits chefs d’orchestre de notre décadence resterons convaincus de leur grande utilité devant tous les téléspectateurs tant qu’il y en aura.
    L’indignation semble passée de mode et l’on ira sans doute s’entretuer pour une bouchée de pain quand demain tout le monde s’apercevra de l’immense trahison que cette ignoble caste de psychopathes politiciens s’évertue à nous imposer!
    La dictature plus vite, plus fort, après les Indiens, jeter les siens dehors et les traiter comme des vauriens!

  8. puisque les juifs ont eu leur terre je serais d’avis en toute équité que le continent faussement nommé “amérique” revienne au native. Que les familles soient dédommagé du préjudice subit et les responsables jugé et condamné, l’or remis où il a été pris et que cesse tout pompage de pétrole……

  9. La résurgence suivante est en cours, seuls ceux, pour qui la foi mais aussi, le respect des conseils et la simplicité d’une bonne vie, pourrons espérer le passage au prochain monde.

    Un ami, chef d’un clan Hopi me disait,

    “l’homme blanc est venu voler, souiller, en usant de mensonges et roublardises, et de meurtres, les Terres Sacrées dont nous en étions les “GARDIENS”. Hélas, le tumulte engendré par cette invasion a tout détruit sur la route, que beaucoup appelle avec infiniment d’arrogance, l’évolution. Même dans nos peuples, le respect et l’application des lois ancestrales sont bafoués et pas que par les jeunes ! Le profit en accentue les effets de cette déprédation tant morale que physique sur l’ensemble des êtres vivants sur cette planète, en train de devenir une ruine … comme il y a des millions d’années !!! Ah oui j’oubliais, les prétendus sages blancs, n’ont jamais voulu en entendre parler de ça !! “.

    Voici ce qui était de l’essentiel, le tout en ferait un roman !

    • c’est pareil chez nous depuis l’exode rural et la “révolution verte”; idem des mentalités; idem en Afrique,…
      Rien à voir avec l’homme blanc: quand les français catholiques étaient en Amérique, les rapports avec les indiens étaient très bons: respect réciproque! Tout le contraire avec les anglais!

      • “quand les français catholiques… les rapports avec les indiens étaient très bons: respect réciproque!”

        Tu oublies peut-être, l’obligation, parfois (très) douloureuse voire cruelle (les jésuites français étaient tout aussi cruels que les anglais) de se convertir au catholicisme, ce qui impliquait indirectement mais inéluctablement, l’abandon des enseignements, des us et coutumes, ancestraux. D’où le sursaut actuel du retour vers eux, hélas trop de générations y ont (tré)passé, il ne reste dès lors que des lambeaux.

        Tu oublies les guerres franco-iroquoises vers 1680 avec la transposition de l’entrée en guerre sur le vieux continent, des français contre les néerlandais et les britanniques. Les Hurons (Wendake) en ont payé le prix fort de la lâcheté des français, face à leur adversaires de toujours mais à la différence près, c’est que les iroquois étaient armés de fusils et entraînés, contre des haches et des flèches … le massacre était inévitable, d’autant que les français se refusaient d’armer les Hurons d’un fusil plus performant, à répétition.
        Ces peuples furent montées l’un contre l’autre par jeux politico-financiers (commerce de fourrures, et territoires de chasse convoités) afin qu’ils s’entretuent sans se salir les mains, quel beau respect.

        Pour t’éclairer un peu car tout n’y figure pas, ou est déformé en soft :
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_franco-iroquoises.
        J’y ai vécu 8 ans à Wendake voici un lien utile pour savoir.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Hurons-Wendat

        Là tu n’es pas tombé sur le meilleur pour venir dire çà, mais bon ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  10. Implantation de colonies dans les territoires indiens.
    Politique de resserrement des territoires des indiens pour les pousser à la révolte.

    Ca ma rappelle ce qui se passe avec les israéliens envers les territoires palestiniens.

    Les israéliens feraient moins les guignols si ils n’étaient pas soutenus aveuglement par les usa.

    Les indiens avaient des traditions et une culture , tout le contraire des américains

    Philippe

  11. L’Amerique dans le feu de la révolte

    Les événements qui se passent depuis une semaine aux États-Unis ne sont rien de moins qu’une révolte populaire. La moitié du pays est descendue dans la rue, indignée par la libération sans aucune forme de procès d’un policier blanc qui avait abattu un jeune noir.

    De nombreux Américains ont vu dans la reconnaissance de l’innocence de Wilson la preuve que le problème de l’inégalité raciale est resté en suspens malgré six ans de mandat d’un président noir.

    Les manifestations de protestation se sont déroulées dans 37 États sur 50 et dans 170 villes américaines dont New York, Chicago, Boston, Los-Angeles, Philadelphie et San-Francisco. La situation est extrêmement tendue à Ferguson où Michael Brown était mort en août. On voit partout des vitres brisées, des magasins pillés, des maisons, des voitures et des pneus en feu. On entend des coups de feu sporadiques. La police fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et les autorités ont de plus en plus recours aux méthodes de répression militaires. La sénatrice du Missouri Maria Chapel-Nadal a qualifié de « guerre raciale » ce qui se passe à Ferguson.

    Sergei Mikhaïlov, chercheur à l’Institut d’études euro-atlantiques de l’Institut d’études stratégiques, est estime que la crise aux États-Unis est la faute de la direction actuelle :

    « La frustration de la population afro-américaine vis-à-vis des processus socio-politiques en cours est évidente. Il est évident aussi que les afro-américains espéraient beaucoup de l’élection du président Obama, premier Américain noir à occuper ce poste. La suite a montré que ces espoirs n’étaient que des illusions. »

    Darren Wilson, le policier de Ferguson qui avait abattu le jeune noir désarmé Michael Brown, a déclaré qu’il faisait son boulot et ne ressentait pas de remords.

    De l’avis d’Anwar Makhmoutov, membre du Comité des relations internationales de la Douma (parlement russe) et membre de la délégation russe à l’APCE, les causes de la révolte que vit l’Amérique sont très profondes :

    « C’est une maladie systémique et pas seulement la faute à ce policier. De plus, la décision d’Obama de relancer le dialogue ne peut pas se réaliser du jour au lendemain parce qu’il faut y préparer la fonction publique et le système dans son ensemble. »

    Le problème d’inégalité raciale n’a pas été résolu aux États-Unis parce que ses racines sociales n’ont pas été extirpées. Une partie considérable de la population noire habite toujours les quartiers pauvres qui se caractérisent par un niveau élevé de criminalité et du chômage.

    Les États-Unis ont fini par recevoir de plein fouet le retour de manivelle. C’est maintenant les Américains qui appliquent avec succès la stratégie des révolutions colorées élaborée par Washington. La leçon a été bien apprise : cocktails Molotov, voitures en feu, magasins pillés et répression manu militari des protestataires. Washington soutenait et même sponsorisait ce genre de désordres aux 4 coins du monde. La Maison Blanche est désormais confrontée à cette même démocratie dont elle était un champion ardent.

    Il ne faut pas espérer préserver sa maison en incendiant celle de son voisin.

    http://french.ruvr.ru/2014_11_29/L-Amerique-dans-le-feu-de-la-revolte-7566/

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