Ces derniers jours, une véritable hécatombe chez les abeilles s’est produite dans l’Oregon. Près de 25.000 abeilles ont été découvertes mortes ou mourantes. Les causes de l’événement sont encore inconnues. Décorticage des causes probables à l’occasion des APIdays.
Les populations d’abeilles diminuent tant dans les pays européens qu’en Amérique du Nord et en Asie. Cette baisse connaît une vive accélération depuis le début des années 1990, en raison de l’utilisation de produits phytosanitaires, d’infections parasitaires (avec en tête de liste la verroase) et de l’apparition d’un redoutable prédateur, le frelon asiatique. © Jean-Raphaël Guillaumin, Flickr, cc by sa 2.0
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Les abeilles sont en déclin depuis un peu plus d’une quinzaine d’années. La mortalité des colonies a augmenté de 30 % et ne semble pas se stabiliser. L’insecte butineur est en proie à différents fléaux : maladies, parasites, pesticides, etc. Chaque année, des milliers de colonies disparaissent, mais les scientifiques ont du mal à comprendre l’impact et la dominance de chaque fléau. Ce qui est certain, c’est que l’intensification des monocultures, le développement d’agents pathogènes tels que la varroase, le stress chimique lié aux produits phytosanitaires et l’introduction d’espèces invasives prédatrices (comme le frelon asiatique) sont tous mis en cause.
Dans l’Oregon, depuis quelques jours, 25.000 abeilles ont été découvertes mortes ou mourantes sur un grand parking d’une ville au sud de Portland. Elles jonchaient le sol, tombant des grands tilleuls européens comme des mouches. « Je n’ai jamais vu un événement pareil », commente Mace Vaughan, membre du programme de conservation des pollinisateurs. Avec son collègue Rich Hatfield, cela fait deux jours qu’il récolte sur le lieu de l’hécatombe des échantillons de pollen, des cadavres d’abeilles et des spécimens à l’agonie.
Une plante qui sécrète du nectar est dite mellifère. C’est à partir de cette substance, ou du miellat des pucerons, que les abeilles font leur miel. Les roses ou le géranium par exemple ne sont pas des plantes utiles pour les abeilles. © Lefort Johan, Flickr, cc by nc sa 2.0Il est encore trop tôt pour expliquer une telle hécatombe, les raisons pouvant être multiples. Les abeilles ont pu être empoisonnées par des espèces ayant élu domicile dans les tilleuls. Ce type d’arbre est potentiellement toxique pour les butineuses. Il est également traité avec des insecticides pour éliminer les pucerons qui l’envahissent. Les produits chimiques pourraient ainsi bien être en cause. Trop tôt pour répondre donc, mais il convient de garder à l’esprit que derrière la mort de 25.000 individus, ce sont en réalité des centaines de colonies qui risquent d’y rester.
Effets des pesticides sur les abeilles de mieux en mieux connus
La majorité des fléaux infligés aux butineuses peuvent être contrôlés par l’Homme. Dans ce contexte, en France, depuis 2005, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) a développé un programme « L’abeille, sentinelle de l’environnement » pour sensibiliser le grand public, les collectivités et les entreprises à la sauvegarde de l’espèce. Vendredi 21 juin et samedi 22 juin, ce sont les APIdays. Nombre d’apiculteurs ouvrent leurs ruches, et communiquent leur savoir dans toutes les régions de France.
Des progrès ont été faits dans les recherches sur les effets des pesticides. Les insecticides néonicotinoïdes sont sur le devant de la scène, car les plus utilisés dans le monde. Des recherches ont pourtant mis en évidence leurs effets néfastes sur les abeilles. Ils agissent sur le système nerveux de l’insecte, et ce dès l’absorption de quelques nanogrammes. L’abeille serait désorientée, incapable de retrouver sa ruche. Une autre étude suggère que l’absorption de néonicotinoïdes affecterait la mémoire de l’insecte.
Les abeilles contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs. L’Inra rapporte qu’en France, 70 % des 6.000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par des insectes. Le déclin des abeilles, mais aussi d’autres espèces pollinisatrices menacées par les pesticides, menace la biodiversité dans son ensemble.
Source: Futura-science via sott.net
En cause : insecticide « Safari » répandu sur les tilleuls.
http://www.oregonlive.com/environment/index.ssf/2013/06/insecticide_safari_confirmed_i.html#/0
apres la disparition des abeilles,il restera cinq ans a l’humanité,disait Einstein,sa théorie(comme d’autres)sera une certitude,un jour
les chemtrail ne sont certainement pas innocent,pour en remettre une couche au dessus du reste prouvé,déjà!
la nature est plus forte,ils le savent très bien,pour nous vendre toutes leurs merde biodégradable,soi disant sans danger.
et ou en est la cuisson de la grenouille ?? l’eau n’est pas encore trop chaude ??
Eh, les gens !!! Faudrait voir à être un peu sérieux, le chiffre de 25 000 abeilles est peut-être impressionnant mais si l’on n’ajoute pas que ça correspond à la population moyenne d’UNE ruche….
Ce qui n’enlève rien au problème des abeilles.
Un ouvrage qui parle de cette question d’un autre point de vue que les chiens écrasés :
« Nous décrirons dans le détail comment, devant quels adversaires et contre quelles conceptions dominantes l’opposition de quelques milliers d’apiculteurs au traitement des semences par deux insecticides neurotoxiques a échoué. Ce faisant, sera expliqué, croyons-nous, de quelle manière et pour quelles raisons se perpétue et s’étend l’empoisonnement chimique généralisé de la nature terrestre et de ses occupants.
En effet, ce conflit particulier ne porte que sur une affaire d’intoxication parmi tant d’autres, mais il est exemplaire. Il l’est d’abord par le succès presque incroyable avec lequel a été dissimulée l’évidence quant à une conséquence visible et avérée de l’usage des pesticides par l’industrie agricole. Il l’est ensuite par la manière affligeante dont la contestation des apiculteurs, s’étant cantonnée à la défense d’une vérité première pour en ignorer volontairement, sur le mode citoyen, les tenants et aboutissants, s’est laissée réduire à l’impuissance. Il l’est enfin par la façon dont l’adhésion de beaucoup d’habitants du territoire, la résignation d’autant et l’hostilité de quelques uns à l’emploi massif des pesticides se sont conjuguées pour aboutir à la passivité générale et à l’impuissance des particuliers devant les conséquences de cet emploi.
Le premier livre traitant de la décimation des abeilles s’intitulait Quant les abeilles meurent, les jours de l’homme sont comptés. Ici, la réalité sera considérée selon un point de vue contraire. On y affirmera que ce sont bien plutôt les formes de la vie menée jusque-là par l’humanité, et concurremment les capacités physiques, mentales et spirituelles leur correspondant chez les individus, qui sont en train de se défaire avec les espoirs qu’elles nous avaient laissés, et que c’est à leur suite que les abeilles se meurent. »
Guy Bernelas « La robe de Médée, considérations sur la décimation des abeilles » 2006, 10€ ! ( 4e de couverture ).
Effectivement, la population d’une ruhe varie entre 15000 et 30000 abeilles. Mais c’est toujours trop de dégats,
On aimerait que ce soit 25 000 ! 🙂
La population d’une ruche, ça dépend de la saison. Plutôt 60 000 en cette saison.
Dés que l’homme aura presque ou totalement disparu la vie sur cette belle planète reprendra sont cours normal.
Je pense, comme certains, que la planète terre n’a aucun problème, mais nous ont en a un très gros ! Et il est parmi nous…
quand on retrouve les Bee’s mortes au sol c’est les insecticides … mais il y a une population de Bee’s qui disparait !! cause la toile wi-fi … la Bee ne retrouve pas sa ruche … comme un avion sans boussole … et elle volera jusqu’à épuisement … ça à été observé … et étouffé … comme le reste …
et là !! nous sommes tous concerné … prise de conscience … ouverture d’esprit … remise en compte de notre comportement … et comme nous sommes tous ici sur terre : faire « le » choix …
oups !! c’est pas la peine d’aller en Orégon … il suffit de s’intéresser à nos apiculteurs … ici !! et c’est pas nouveau !!
Clairement.