Une étude des jardins botaniques de Kew, au Royaume-Uni, révèle qu’une espèce de plante sur cinq est menacée d’extinction, notamment à cause de l’agriculture. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
Environ une espèce de plante sur cinq est menacée d’extinction dans le monde, révèle le premier rapport sur l’état du monde végétal publié mardi 10 mai par les Kew Royal Botanic Gardens. Parmi ces espèces vulnérables, près d’un tiers le sont du fait de l’agriculture.Impliquant plus de 80 scientifiques, ce rapport de 84 pages est le premier aussi complet sur l’état du monde végétal au niveau mondial. Vouée à être réactualisée chaque année, sa publication coïncide avec un symposium sur l’état mondial des sciences, qui se tient de mercredi 11 mai à jeudi 12 mai aux Royal Botanic Gardens de Kew, en banlieue londonienne.
Dans leur rapport, les chercheurs estiment à environ 391.000 le nombre de plantes identifiées par la science (excepté les algues et les mousses), dont environ 369.000 d’espèces à fleurs. Ce nombre ne cesse d’augmenter, et à un rythme soutenu: 2.034 nouvelles espèces ont été identifiées en 2015. Parmi les pays où l’on en découvre le plus, le Brésil, la Chine et l’Australie, avec respectivement 235, 158 et 132 nouvelles espèces décrites en 2015, contre trois en France.
La médecine, première utilisation
Sur l’ensemble des plantes connues de l’homme, 31 128 sont utilisées par lui, à diverses fins, en premier lieu médicinales (17.810 espèces). L’alimentation humaine repose sur 5 538 espèces, l’alimentation animale sur 3 649 espèces, les utilisations pour des matériaux (coton, lin, etc.) sur 11 365 espèces.Selon les chercheurs, 21 % des plantes connues seraient actuellement à risque d’extinction. Première cause: l’agriculture, qui menace 31 % d’entre elles, d’abord via les cultures végétales (production d’huile de palme, caoutchouc, etc.), mais aussi par l’élevage. Vient ensuite, avec 21,3 % des plantes menacées, l’usage des ressources biologiques, principalement par la déforestation.
Suit l’urbanisation (habitat, tourisme, zones industrielles), la modification des milieux (dont les incendies), ainsi que les espèces invasives, dont les plantes elles-mêmes (4 979 espèces recensées par le rapport). Quant au réchauffement, il menacerait plus de 10 % des espèces de plantes connues de l’homme, notamment dans les régions montagneuses, dont les Alpes.
Source: Euractiv.fr
Ce qui est lamentable c’est que les plantes sont détruites par les labos qui cherchent leurs propriétés et qui s’en servent pour concocter des remèdes qui ont perdu leur âme et leur pouvoir.
Mais il n’y a pas que les plantes qui sont en voie d’extinction, les papillons, les abeilles, enfin tout les insectes volants sans compter les oiseaux qui s’en nourrissent.
Il y a encore quelques années ici, mes lavandes bourdonnaient le soir tant elles avaient de visiteurs ailés, les hirondelles étaient par centaines dans le ciel, maintenant plus de sphinx dans les lavandes, plus de bourdons, plus d’abeilles… et pratiquement plus d’hirondelles, encore une dizaine environ sur les fils avant leur envol pour l’hiver … pourtant en pleine montagne, loin des champs cultivés remplis de produits destructeurs, j’aurais pensé que toute cette faune aurait été préservée, mais non !