Etats-Unis : 80% des aliments sont OGM et rien ne l’indique sur les étiquettes

C’est une statistique effrayante, 80 des aliments sont OGM aux Etats-Unis, et c’est ce qu’ils souhaitent nous imposer avec le TAFTA, une alimentation qui n’a rien de naturelle! Bon appétit!!!  Ajoutez à cela les aliments saturés en pesticides, contenant des médicaments, ou carrément irradiés aux rayons gamma, c’est la mort en vente-libre…

C’était dans les tuyaux, mais depuis le 19 novembre 2015, c’est fait : les autorités sanitaires américaines banane-OGMont autorisé à la consommation un saumon génétiquement modifié. S’il s’agit du premier animal transgénique à arriver dans les assiettes des Américains, ce n’est pour autant pas le premier OGM à passer du producteur au consommateur, sans que ce dernier n’en soit prévenu…
La décision de l’Agence fédérale des médicaments et de l’alimentation (FDA) de déclarer un saumon transgénique «propre à la consommation» survient après des années de controverse sur ce que les écologistes appellent déjà le Frankenfish (en réalité, il a été nommé AquAdvantage). Il s’agit d’une variété de saumon de l’Atlantique auquel on a injecté un gène de saumon chinook du Pacifique afin qu’il atteigne sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois, au lieu de 30 pour un saumon de l’Atlantique.

Pour donner son feu vert, la FDA s’est appuyée «sur la base d’une analyse complète des éléments scientifiques» fournis par AquaBounty Technologies, la société qui a conçu ce poisson. Elle a jugé qu’il était «aussi nourrissant que les autres saumons de l’Atlantique non transgéniques et qu’il n’y avait pas de différences biologiques notables entre ce poisson et les autres saumons d’élevage de l’Atlantique.»

Et c’est là où le bât blesse, puisque cette conclusion rend son étiquetage facultatif. Selon la loi américaine, il n’est requis que lorsqu’il y a «une différence matérielle – tel qu’un profil nutritionnel différent – entre le produit transgénique et le produit naturel similaire». Ce qui n’a donc pas été établi par la FDA

L’étiquetage des OGM au cœur du débat
Prôné par les consommateurs (fin 2013, 93% des Américains étaient favorables à l’étiquetage des OGM, indiquait un sondage du New York Times) et honni par les industries agroalimentaires, l’étiquetage des OGM a alimenté le débat aux USA. Alors même que des OGM sont contenus dans 80% des aliments.

En février 2015, 29 sociétés, dont la puissante Grocery Manufacturers Association (lobby de l’agro-alimentaire et de l’agro-chimique outre-Atlantique), ont lancé une offensive anti-étiquetage.

Interrogé par l’AFP à cette époque, Andrew Kimbrell, directeur du Center for Food Safety, un groupe de défense des consommateurs, indiquait que ces multinationales avaient dépensé près de 70 millions de dollars rien qu’en Californie et dans l’Oregon pour faire échouer des projets de lois rendant obligatoire l’étiquetage.

Un travail qui a porté ses fruits. Fin juillet 2015, une loi a donné raison aux industries agroalimentaires: tant que les OGM ne posent pas de risque à la consommation, les produits en contenant n’auront pas d’obligation à être étiquetés.

Les OGM fleurissent aux Etats-Unis
Il y a une bonne vingtaine d’années que les OGM sont apparus dans les champs américains. A tel point que 90% des surfaces plantées le sont avec du soja, du maïs, du colza ou des betteraves transgéniques. Les Echos précisent même «qu’ils constituent désormais la quasi-intégralité des cultures de maïs (88%), de coton (90%) et de soja (94%)».

2014 a d’ailleurs été une année record en terme d’augmentation des surfaces agricoles dédiés aux OGM aux Etats-Unis : 73,1 millions d’hectares, en hausse de 4% par rapport à 2013, soja en tête.

Article en intégralité+vidéo sur Geopolis.francetvinfo.fr

7 Commentaires

  1. Malgré ce chiffre de 80% des aliments étant OGM, la population américaine n’a pas été massivement décimée.

    La recherche scientifique n’est pas capable de déterminer les conséquences de l’utilisation des OGM.
    Eh bien nous avons donc là une très bonne démonstration à grande échelle de l’innocuité des OGM : pour le coup, c’est totalement factuel et irréfutable.

    • Car tu penses que les OGM sont censés agir dans le 1/4 d’heure? Cela agit avec le temps, au fil des mois, des années, en douceur et de manière réellement vile… Quand à la recherche scientifique, si, elle a démontré les conséquences des OGM, mais au nom du fric, les rapports sont ignorés. Pour le coup, tu as raté l’occasion de te taire pour ne pas sortir une bêtise!

      • Sans oublier l’épidémie d’obésité morbide, depuis des décennies aux USA et maintenant dans le monde entier ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif
        Tu consommes des OGM en grande quantité mon GROS ? Il te prennent pour un pigeon ( oups, non deux ! ) puisque tu leur fais de la pub gratuite ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif


    • Et l’armada d’obèses ( plus de 30% aux US comme GROS ), de diabètes, de crises cardiaques, de cancers, d’allergies, etc, montrent que les OGM, les saletés, Roundup pour OGM, pesticides, abeilles qui meurent, antibiotiques et hormones à gogo ( microbes qui résistent à tous les antibiotiques et qui tuent ), irradiation, sucres de sodas avec mercure, sans jamais étiqueter la moindre information, prouve l’innocuité de ces saletés fourrées partout aux US et en Europe aussi !!

    • salutation gros « piment »

      j’adore …..tes commentaires …..

      doit y avoir une incidence sur le cerveau ???

  2. D’abord le mensonge de la FDA qui prétend « qu’il n’y avait pas de différences biologiques notables entre ce poisson et les autres saumons d’élevage de l’Atlantique ». Or il y a de fait une différence biologique, très spécifiquement génétique, sauf si la FDA considère que le patrimoine génétique d’un individu ne fait pas parti de sa biologie…

    Ensuite, la loi américaine, volontairement mal écrite pour permettre toutes les largesses possible, qui stipule que l’étiquetage n’est requis que s’il est constaté « une différence matérielle – tel qu’un profil nutritionnel différent – entre le produit transgénique et le produit naturel similaire ».

    La encore le terme « différence matérielle » est flou et pour l’illustrer la loi américaine propose un unique exemple « un produit nutritionnel différent ». Elle aurait plus vite fait d’écrire « l’étiquetage n’est requis que s’il est constaté un profil nutritionnel différent entre le produit transgénique et le produit naturel similaire ».

    Mais en l’état actuel des choses, la loi américaine appuie là l’opinion de la FDA, considérant que le patrimoine génétique d’un individu ne fait pas parti de sa biologie, et qu’il n’y a donc pas de différence de matérielle.

    C’est bien le clonage, et puis ça va bien continuer. Vivement le clonage humain, quand la loi ne fera plus la différence entre moi et mon clone…

Les commentaires sont clos.