L’effondrement de la diversité intellectuelle française [Counterpunch]

Le plug anal géant : la forme la plus syncrétique de la liberté d’expression et l’aboutissement de plusieurs siècles de recherches artistiques…

Si vous pensiez que la France n’est pas autant un État policier que la Grande Bretagne ou les États-Unis, revoyez la question ! Des militaires munis d’armes lourdes mais aussi la police sont visibles dans toutes les gares et à de nombreux carrefours, et même dans d’étroites ruelles. Les fournisseurs internet espionnent ouvertement leurs utilisateurs. Les médias de masse autocensurent leurs reportages. La propagande d’État marche « à plein régime ».

Mais le peuple français, tout du moins dans sa grande majorité, croit qu’il vit dans « une société ouverte et démocratique. » Si vous leur demandez pourquoi, ils ne peuvent rien dire ; ils n’ont pas d’arguments. On leur a simplement dit qu’ils étaient libres, alors ils le croient.

***

Les employés de Charlie Hebdo sortent de temps en temps pour fumer en dehors de leur bâtiment. J’essaie d’engager la conversation, mais ils ne me répondent qu’avec des phrases très courtes. Ils font de leur mieux pour m’ignorer. D’une manière ou d’une autre, intuitivement, ils sentent bien que je ne suis pas là pour leur parler de l’histoire officielle.

Je leur demande pourquoi ils ne se moquent jamais du néocolonialisme occidental, de son système électoral ridicule, ou bien encore de sa coalition qui commet des génocides aux quatre coins du monde : en Inde, en Israël, en Indonésie, au Rwanda ou en Ouganda. Ils m’éconduisent impatiemment de par leur attitude extérieure. Ce genre d’idées ne sont pas encouragées, ou plus probablement, ne sont pas permises. Même les humoristes et les clowns savent rester bien à leur place en France.

Ils me font bientôt savoir que je pose trop de questions. Un des employés se contente d’un regard plein de sous-entendus en direction des policiers armés. Je comprends le message. Je ne suis pas d’humeur pour un long interrogatoire. Je m’en vais.

Dans le voisinage, on trouve de nombreux endroits recueillant tous les signes de compassion pour les victimes, les douze personnes qui trouvèrent la mort durant l’attaque du journal de Janvier 2015. On voit des drapeaux français et des petites souris blanches sur lesquelles est écrit : Je Suis Charlie. Une grande affiche proclame « je suis humain ». On peut lire sur d’autres banderoles « Putain d’islamistes ». Le mot islamistes a été rayé en rouge et remplacé par terroristes. Putain de terroristes.

Il y a de nombreux tags aux murs parlant de liberté, dans tout le quartier : « libre comme Charlie ».

Une femme sort de nulle part. Elle est très bien habillée, élégante. Elle se tient à mes côtés quelques secondes. Je réalise alors que son corps tremble. Elle pleure.

« Vous êtes de la famille ? », lui demandai-je gentiment.

– Non, non. » me répondit-elle. « Nous sommes tous de la famille, nous sommes tous Charlie ! »

Elle me prend soudainement dans ses bras. Je sens son visage mouillé contre ma poitrine. J’essaie de faire preuve de tact. Je la serre étroitement, cette étrangère, cette femme inconnue. Pas parce que je le veux, mais parce que j’ai l’impression que je n’ai pas le choix. Après avoir rempli mon obligation civique, je m’enfuis de cet endroit.

À quinze minutes de marche du bâtiment de Charlie Hebdo se dresse le monumental musée Picasso et des dizaines de galeries d’art. Je m’assure de pouvoir en visiter au moins cinquante.

Je veux tout savoir au sujet de cette liberté d’expression que les Français ont tant à cœur de défendre ardemment.

Mais ce que je vois est une sorte de mauvais pop art sans fin. Je vois la fenêtre brisée d’une galerie accompagnée d’un panneau « You broke my art [1] ». C’est supposé être une œuvre d’art.

Les galeries exposent des lignes et des carrés, toutes sortes de formes géométriques et de couleurs.

Dans plusieurs galeries je reconnais l’expressionnisme abstrait de Pollock.

Je demande aux galeristes s’ils ont eu vent de quelques expositions qui auraient pour thème la situation critique de dizaines de milliers de sans abris qui peinent à survivre au rigoureux hiver parisien. Y aurait-il des peintres ou des photographes dévoilant les horribles campements qu’on trouve sous les ponts des autoroutes et lignes de chemin de fer ? Ou d’autres dénonçant les aventures de l’armée et des services secrets français en Afrique, qui détruisent des millions de vie humaines ? Y aurait-il des artistes luttant contre le fait que la France soit en train de devenir un des centre de l’Empire ?

Je reçois des regards outrés, des regards méprisants. Certains regards sont clairement inquiets. Les galeristes n’ont pas la moindre idée de ce dont je leur parle.

Au musée Picasso, l’ambiance est tout à fait « institutionnelle ». Ici, personne ne devinera jamais que Pablo Picasso était communiste et qu’il était un peintre et un sculpteur profondément engagé. Les uns après les autres, des groupes de touristes Allemands, essentiellement des retraités, traversent avec leur guides les salles parfaitement balisées.

Je ne ressens rien ici. Ce musée ne m’inspire pas, il est castrateur ! Plus je reste dans cet endroit, plus je sens mon zèle révolutionnaire s’évaporer.

Je file vers les bureaux et demande à voir un jeune conservateur.

Je dis à cette jeune femme tout ce que je pense de ce musée et des galeries purement commerciales qui l’entourent.

« Ces millions de personnes qui ont manifesté et qui écrivent des messages au sujet de Charlie Hebdo…qu’entendent-ils par liberté ? Il semble qu’il n’y ait plus rien de « libre » en France, désormais. Les médias sont contrôlés, et l’art est devenu une sorte d’abstraction sans aucune intelligence. »

Elle n’avait rien à dire. « Je ne sais pas », finit-elle par répondre. « Les peintres peignent ce que les gens ont envie d’acheter. »

« Vraiment ? C’est ainsi ? » lui demandai-je.

Je mentionne « 798 » à Pékin, où des centaines de galeries d’art sont profondément politisées.

« Dans les sociétés opprimées, l’art tend à être plus engagé », dit-elle.

Je lui fais part de ce que je pense. Je lui dis que pour moi, ainsi que pour de nombreux artistes rencontrés en Chine, Pékin semble bien plus libre, bien moins « machine à laver le cerveau » ou opprimé que Paris. Elle me regarde avec horreur, puis avec ce sarcasme typiquement européen. Elle pense que je la provoque, que j’essaie d’être drôle. Je ne peux pas vouloir dire ce que je dis. C’est évident, non ? Les artistes Français sont supérieurs, la culture occidentale est la plus grande. Qui pourrait douter de ça ?

Je lui donne ma carte. Elle refuse de me donner son nom.

Je pars écoeuré, comme je suis récemment parti écoeuré de la collection Peggy Guggenheim à Venise.

À un moment, je rentre dans un bistrot, pour boire une tasse de café et un verre d’eau minérale.

Un homme et son gros chien rentrent aussi. Ils s’installent au comptoir, debout. Le chien met ses pattes de devant sur le zinc. Ils boivent tous les deux une bière : l’homme dans une verre, le chien dans une soucoupe. Quelques minutes après, ils paient et s’en vont.

Je gribouille dans mon bloc-notes : « En France, les chiens sont libres de boire leur bière au comptoir. »

***

Dans le même quartier, je redécouvre les immenses archives nationales, un bel ensemble de bâtiments avec des jardins et des parcs tout autour.

L’endroit abrite une grande exposition : comment la France collabora avec l’Allemagne nazie durant la seconde guerre mondiale. La rétrospective est grandiose et exhaustive : photos, textes et projection de films.

Pour la première fois de la journée, je suis impressionné. Tout m’y semble très familier, bien trop familier !

***

De nuit, je me retrouve au sein du gigantesque et nouveau philharmonique, dans les faubourg de Paris, proche de la porte de Pantin. J’ai réussi à me faufiler en douce au guichet réservé aux invitations pour un grand hommage au compositeur, chef d’orchestre et écrivain Français, Pierre Boulez. Le même Pierre Boulez qui promeut, depuis une éternité, l’idée d’un secteur public en charge des scènes de musique classique.

Personne ne protesta durant la célébration, et je n’entendis pas de blagues sur Pierre Boulez. Tout était parfaitement orchestré. Immense respect pour cette figure de l’establishement culturel, pour l’apparatchik de la culture !

J’y ai entendu un concert de musique contemporaine techniquement brillant, incorporant de nouveaux instruments.

Mais, nulle part, dans les prodigieuses périodes du philharmonique, je n’ai entendu de plainte, ou de requiem, pour les millions d’humains littéralement assassinés par l’Empire, dont la France est désormais un élément à part entière. Pas de nouvelles symphonies ou d’opéras dédiés aux victimes de Papouasie, du Cachemire, de Palestine, de Libye, du Mali, de Somalie, de la république démocratique du Congo, ou d’Irak.

Mon nouvel ami, François Minaux, est en train de composer un opéra dont le sujet est le tapis de bombe américain sur la plaine de Jars durant « la guerre secrète » conduite par l’Occident au Laos. Je lui viens en aide dans cet immense et noble projet. Mais paradoxalement (ou logiquement ?), François ne vit pas en France mais au États-Unis.

Quand j’ai partagé mes idées avec lui concernant Charlie Hebdo, et à propos de la liberté d’expression en France, il résuma les choses ainsi :

« C’est terrible. La scène artistique est nulle. Les gens sont des zombies. La réaction massive aux attaques à Charlie H est répugnante et déprimante. 1984 arrive mais les gens sont aveugles et ne voient rien. »

Quelques heures plus tard, je reçus un mail dans lequel François faisait état de sa relation complexe à son pays d’origine et à sa culture :

« De nos jours, être Français et être libre de s’exprimer est impossible. Au début des années 2000, je ne pouvais plus supporter le carcan culturel qu’on imposait aux artistes et personne dans ce milieu n’acceptait mes questionnement et mon approche différente en tant qu’artiste. Ils m’ont à la fois craché dessus, et pire encore, n’ont plus parlé de moi. Je suis donc parti. Je dois voyager hors d’Europe, vivre et travailler en dehors d’elle pour ressentir le monde.

J’ai aussi ressenti que les œuvres d’art engagées politiquement n’étaient pas considérées comme de l’art véritable à Paris. Et puis il y a ce truc en France : tout engagement politique y est vu soit comme de la propagande soit comme de la publicité. Au début des années 2000, nous étions censés faire de l’art pour l’art. Nous vivions sous la coupole de verre du conservatoire. Nous étions « protégés par le gouvernement.

Ils nous faisaient savoir que nous ne devions pas parler de politique ou de religion en public. Peut-être que la sécularisation de la France a été une bonne idée, mais pas dans les proportions que ça a pris aujourd’hui, où la religion et la politique sont devenues des tabous. Il y a un climat de peur : nos aînés et nos enseignants parlent difficilement de politique et de religion. Et c’est pourquoi, nous ne pouvons rien savoir ! Il est interdit de savoir certaines choses en France.

La vie à Paris est devenue suffocante. Les opinions n’y étaient plus exprimées. Nous n’étions plus autorisés à comprendre l’autre. Vivre y est devenu un ennui : nous n’avions rien de substantiel dont parler. Alors nous discutions nourriture grasse et vins français. Les économistes décrivent l’économie française comme étant « austère », mais j’irais même plus loin en disant qu’à la fois le comportement et l’identité française sont austères. Cependant, les Français ne peuvent pas s’en rendre compte parce qu’il pensent désormais tous de la même manière. Ils essaient avec tant de force de rester Français, mais ils oublient combien le monde à saigner afin que ce caractère français soit préservé. Leur culture a été construire sur le sang coulant des anciennes colonies et sur les fondations de l’empire français de l’époque moderne. »

***

Alors, où sont donc ces esprits Français courageux de nos jours ? Tellement d’entre nous étaient admiratifs de leur bravoure et de leur intégrité.

Ils ne furent jamais parfaits, et ils commirent des erreurs, comme tous les êtres humains, mais ils se tenaient souvent du côté des opprimés, il appelaient à la révolution et même certains d’entre eux à la fin du colonialisme. Ils considéraient la culture occidentale comme responsable des horreurs auxquelles notre planète a du faire face pendant des siècles.

Émile Zola et Victor Hugo, et plus tard Sartre, Camus, Malraux, Beauvoir, Aragon…

Qu’avons-nous aujourd’hui ? Michel Houellebecq et ses romans, remplis d’insultes envers l’Islam, tout autant que des « larmes de gratitude » ressenties après chaque fellation que ses personnages obtiennent de leur petites amies.

Les legs de Houellebecq et de Charlie sont quelque part similaires. Est-ce là le mieux que la France puisse faire de nos jours ? Est-ce là ce qu’on appelle du courage que de piétiner ce qui est déjà à terre, ce qui a déjà été détruit par l’Occident, ce qui est humilié et anéanti ?

Est-ce que les caniches roses et leur laisses argentées exposés dans les galeries locales sont l’essence même de ce qu’on appelle liberté d’expression ? Des trucs pareils passeraient la censure même en Indonésie ou en Afghanistan ! Pas besoin de liberté d’expression. C’est lâche et égoïste, soit exactement ce que promeut l’Empire.

***

Christophe Joubert, un réalisateur de documentaire Français, m’a dit un jour autour d’un café :

« D’abord j’ai été triste lorsque j’ai entendu ce qui était arrivé aux gens de Charlie Hebdo. Puis j’ai eu peur. Non pas du terrorisme, mais des agissements de la foule. Tout le monde était endoctriné : pensant de la même manière, agissant de la même manière. Comme dans 1984 de Orwell ! Et plus précisément comme dans « le Huitième Jour » !

« Les gens en France ne savent rien du monde extérieur. » continue Christophe. « Ils croient ce que leur raconte la propagande des mass médias. »

« Je ne suis pas autorisée à parler » m’expliqua l’ambassadrice d’Érythrée en France, Hanna Simon. « Ils m’invitent dans une émission télévisée où ils présentent un film faisant la critique de mon pays. Ils parlent librement, mais alors que j’essaie de leur répondre, ils me font taire. »

« Je ne sais rien à propos de ce que tu dis » me répond un bon ami à moi asiatique, avec tristesse, après que je lui ai évoqué la grande rébellion générale ayant lieu en Occident, en Amérique Latine,en Chine, en Russie, en Afrique… C’est un homme très instruit, travaillant à l’UNESCO. « Tu sais, ici, nous n’entendons qu’une version : l’officielle. »

Je me demande si, peut-être dans 70 ans, les archives nationales feront une autre grande exposition : une exposition qui raconterait la collaboration de la France avec le néolibéralisme, qui dirait son implication directe dans la construction d’un régime fasciste mondial gouverné par l’Occident.

Mais pour l’instant, tant que les chiens peuvent boire une bière au bar, le fascisme, l’impérialisme et le néolibéralisme semblent avoir bien peut d’importance.

Andre VLTCHEK

Andre Vltchek est un philosophe, romancier, réalisateur et journaliste d’investigation. Il a couvert des guerres et des conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont « exposing lies of the empire » et « fighting against Western imperialism ».

Traduction par Kevin Queral pour le Grand Soir

34 Commentaires

  1. HEU HEU ,SAPIR et le Philosophe (Onfray)campagnard crée une Université pour que l’on apprend ,ces gens passe partout sont dans toutes les consécrations,ils passent sur tout les merdias ,les meilleurs sont HEU HEU et l’autre faux culs JOVALOIN ,bref restez connecter les gars .
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  2. Sans oublier que la police française dispose d’un système de fichage ADN au développement exponentiel, couvrant bientôt le cinquième de sa population ( FNAEG ), à faire pâlir d’envie n’importe quel état policier sur la planète !

  3. « Je leur demande pourquoi ils ne se moquent jamais du néocolonialisme occidental, de son système électoral ridicule, ou bien encore de sa coalition qui commet des génocides aux quatre coins du monde : en Inde, en Israël, en Indonésie, au Rwanda ou en Ouganda. »
    Soit c’est un problème de traduction, soit ce journaliste ne sais plus ce qu’il dit: la France aurait commis des génocides en Inde, en Israel et en Indonésie ?
    Si vous pouvez confirmer, amis moutons, merci.

    Quant à l’art, il est mort des artistes auto-proclamés, sans talent, renommés « plasticiens » quand tenir un crayon dans la justesse leur est impossible.
    L’art est mort de ses clients, ceux qui achètent ces merdes qui vont avec les rideaux et fuient ce qui leur pose question.
    Tendre vers la beauté, le sublime, la mélodie, est devenu ringard sous la plume des critiques, audacieusement suivis par la foule, toutes tendances politiques confondues.

    En art comme en politique on a que ce que l’on mérite.

    J’aimerais que l’auteur nous parle de l’art de chez lui, de son pays;Qu’y trouve-t-on dans les galeries ? Du beau ?

    • En ce qui concerne l’art, ce ne sont pas les artistes qui sont à mettre en cause, mais ceux qui tiennent le marché de l’art et qui ont fait monter les incapables sans talent à seule fin spéculative.

      Si des gens payaient les artistes talentueux et pas les mauvais, les mauvais ne pollueraient pas longtemps nos yeux avec leurs « oeuvres ».

      Le fait que ces spéculateurs soient très liés entre eux et appartiennent tous au même milieu est une autre histoire.

      Il y a aussi (peut-être) volonté de détruire le sens du goût, le sens du beau de la population avec des arguments stupides mais que répètent ceux qui se prennent pour des pros de l’art.

    • Viltchek est un bon journaliste d’investigation et de terrain mais idéologiquement très marqué et formaté extrême gauche: je me souviens d’un article à charge contre les allemands en Namibie, où il validait de manière peu objective la propagande alliée et anglaise notamment sur le « vernichtungsbefehl » de Von Trotta sur le principe d’une armée colonisatrice nécessairement puissante et bien armée contre de pauvres Herreros nécessairement victimes puisque colonisés; la vérité est plutôt différente: les troupes allemandes en ont chié, ils n’étaient que 800 pour tout le territoire namibien contre des guerriers herréro 10 fois plus nombreux et qui maîtrisaient le terrain contrairement aux Allemands. Par ailleurs, la guerre avait été déclenchée par les Herréros eux-même lors de l’attaque surprise d’Okahandja, où ils massacrèrent 123 colons dont les femmes et les enfants (les femmes furent violées puis éviscérées, mode opératoire malheureusement assez classique en Afrique de nos jours); on peut critiquer la colonisation à juste titre sans pour autant cautionner ce genre de saloperies que le FLN notamment utilisera durant la guerre d’Algérie contre les fermiers français mais aussi contre les villages musulmans récalcitrants (pro français ou rivaux nationalistes du FLN); idem pour les GIA durant la guerre civile algérienne; idem aussi durant les guerres de religion en France au XVIème. C’est toujours le problème avec Viltchek et consort, il faut faire le tri et avoir la culture pour cela. PS: le Rwanda est une merde américaine, non française, là aussi Viltchek relaie, comme Colon, la propagande anglosaxonne. Ne jamais oublier que les trozko -maoïstes (et donc le PS) sont utilisés comme vecteurs d’infiltration et de déstabilisation par les US. Voir les nombreux posts de Xavier Moreau sur Stratpol à ce sujet.

  4. Le terme armes lourdes est éxagéré. Un famas n’est que le fusil d’assaut réglementaire de l’armée française.
    Circulant dans Paris tous les jours comme coursier, je n’ai pas encore vu autre chose que des armes d’épaules, et de poing.
    Il ne se baladent pas avec des rpg ou LRAC .

    Bien sur la fabrication du consentement a commencé. Ils bloquent des rues autours de l’Élysée de façon a impressionner le badaud et faire croire a la grande guerre contre le terrorisme a commencé.
    Ils sont un peu plus sur le terrain dans les grandes villes au lieu de rester dans les commissariats.

    l’exagération dans les deux sens est mauvaise.

    • Bonsoir à tous les moutons
      bonsoir Thierry92

      Pour information le Famas est bien un fusil-mitrailleur, cette arme est équipée d’une hausse de combat
      pouvant envoyer des projectiles de type RPG, ce qui en fait une arme lourde d’assaut.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  5. La Luftevaffe https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
    Elle aurait pas perdu un AIRBUS chez vous
    Vous êtes libres https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  6. Joli trône pour Hollande.

  7. On nous demande de nous esbaudir devant un sexe toy géant en plastoc verdâtre ( en nous disant après que , non non, c’était un sapin ) . On nous inflige sur les timbres la pouffiasse femen Ina Schevchenko comme effigie de la République ( déclaration après coup de l’intéressée,visiblement émue :  » comme ça les homophobes seront obligés de me lécher le cul » ) . On nous balance une ministre de la culture qui s’empresse de déclarer à la télé qu’elle n’a pas ouvert le moindre livre en deux ans … On voudrait éradiquer toute forme d’intelligence qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    • il faut des esclaves
      dociles..et assistés de A à Z
      et surtout pas de rebelles,sinon tu deviens « phobe »
      ou « isme  » ou issu du:
      « communautarisme réactionnaire social »
      (terme entendu à info rance,Fm)
      > fourre tout des contestataires social

  8. ce sieur andre viltchek ami de chomsky peut se balader avec sa carte de presse dans paris et l hexagone pour se rendre compte de la misere morale en franconie pour paraphraser guy debord

    la cause de cette chape de plomb intellectuelle de notre liberte d expression des charlots est vieille comme polybe et bien avant dont les vers suivant sont tres explicites

    la critique est aisee et l art est difficile

    c est ce qui produit ce peuple de censeurs

    et qui retient les talents des auteurs

    II 5 philinte

    le glorieux de philippe nericault destouches qui a le meme air coquin espiegle et mignon que chevalier le comique et compagnon de scene de lespales

    pour trouver de l esprit franc frais et vigoureux il devra se balader du cote de la rue de la main d or la fois suivante mais attention il y maraude une bete imonde pleine d amour et d humour donc infrequentable

    autrement il peut venir virtuellement lire les petits billets corrosifs et pertinents de nicolas nicolas bourgouin qui valent largement ses articles

    ou bien visionner le tres bon et meconnu film de soral avec thomas dutronc

    enfin il a toujours moyen de venir beler chez les moutons enrages qui chargent que sur les empoisonneurs les voleurs et les menteurs
    bon c est vrai que ca fait du monde et que ca dure depuis longtemps meeeeeh

    le monde entier compte donc sur lui et surtout dans le royaume de notre bon roi gouda 1er maitre incontestable de grhollande qui je le souhaite continuera de se lier d amitie avec vladimir poutine le chef d etat de la russie pays de notre cher critique d art essayiste journaliste revolutionnaire voyageur et j en oublie

    bien a lui

    • d ailleurs ender

      quelle est la raison du fait d avoir elude la collaboration de chomsky avec viltchek qui apparait sur l article oroginal

      un hazard tu vas me dire

      jdis ca car chomsky est assez connu pour l inversion accusatoire us sionnard

      hein dis je serai curieux de connaitre ton avis ender

      loin de moi l idee de paraitre lourd mais la derniere fois sur une reponse que j avais faite a un de tes commentaires sur un de tes articles sur une nouvelle guerre froide tu avais hommis l honneur d un seul mot en retour

      • Euh, vous pouvez développer sur Chomsky ?
        PS : tout ramener au judaïsme n’est pas la meilleure manière de rendre compte de la complexité.

        • tu peux me tutoyer ender

          beaucoup de sionnards sont des goys et enormement de juifs se declarent etre en faveur de l antisionnisme comme eyal sivan

          http://www.youtube.com/watch?v=XftVqFspiuI

          les sionnards sont loin de representer la judeite dans son ensemble comme ils le pretendent

          chomsky est tres critique envers l imperialisme americain sans pointer la part determinante des sionnards dans les causes de celui ci

          par contre chomsky entretien un flou comme beaucoup d intellectuels qui miment la critique d israel sans se positionner clairement contre sa politiqie

          http://www.youtube.com/watch?v=5XPFLJmG300

          ce qui est vrai aussi en france en amerique et dans beaucoup d endroits dans le monde ou des gens comme chomsky et bien d autres font le jeu des sionnards

          je ramene rien aux juifs mais aux sionnards nuance qui je le repete sont pour nombre d entre eux d autres confessions et souvent athes

          j espere cette fois ci ender t avoir donne matiere a reflexion

          • Le sionisme n’est pas l’explication déterminante de l’impérialisme US. L’exceptionalisme américain est construit sur les sectes protestantes comme les anabaptistes, dont était membre G W Bush. Une grille de lecture uniquement orientée sur le sionisme ne peut expliquer de manière correcte la politique étrangère US. De nombreux autres paramètres sont à prendre en compte, le poids du lobby militaro-industriel et financier, le rôle du dollar dans le financement de l’économie US, etc…
            Chomsky reste un des critiques de l’impérialisme us les plus radicaux et un des défenseurs authentiques de la liberté d’expression. Le sionisme est un aspect parmi d’autres.

            • les bouches de boches double you pere fils et cousins sont sionnards jusqu a la moelle c est de notoriete publique

              pour qui s interesse serieusement a la question leurs liens avec les sionnards us de les paques est plus qu evident et demontre

              chomsky fait mine de l ignorer et toi ender tu gobes ses salades

              c est ton droit et tout a ton honneir de le dire publiquement

              mais la couleuvre est trop grosse a avaler pour moi car elle est de la taille d un building de dallas

              se cacher derriere differentes religions change rien au probleme du fait je te le repete encore une fois que les sionnards son de toutes les confessions et surtout athes quoiqu ils pretendent etre

              en effet quel dieu peut ordonner de tuer autant de gens innocent en son nom

      • Excusez-moi d’être hors-sujet, mais s’il n’ y a pas d’accent sur votre clavier, n’y a-t-il pas au moins des points, des virgules et autres ponctuations ? Cela serait moins pénible à lire, tout de même ! Quite à passer sur les fautes d’orthographe…

        • alainvit je te sais gre vraiment

          ta reponse m a permis de corriger 2 fautes d orthographe

          encore pardon pour ce manquement a la langue

        • Voici une solution alainvit: dès que tu aperçois son nom tu zappes jusqu’au suivant. Tu ne perdras rien et tu gagneras du temps.Garanti, ça marche.

  9. ‘Lut,
    Je crains de me poser que des mauvaises questions et des paradoxes après avoir lu l’article qu’Ender a posté mais Gros a pointé fin (c’est plus haut ;).

    « C’était mieux avant ».

    Si le propre de notre espèce est bien de s’adapter à tout qu’en est il de ne pas voir la réalité bien en face ?

    Serait ce le fait que nous ayons comme assise 4 piliers fondamentaux qui sont :(riez pas moutons j’invente rien): -l’estime de soi comme expliqué et souligné dans http://echelledejacob.blogspot.ca/2015/03/petite-demonstration-dimpuissance.html#more par Natacha.
    -Le respect de sa personne http://www.varmatin.com/justice/deux-ans-de-prison-avec-sursis-requis-contre-jean-luc-lahaye.2087975.html en permettant que l’infamie se reproduise et la soumission devient banale.
    -L’amour que l’on se porte http://tinyurl.com/o658tdy quant à lui ne tolère pas l’absence de probité.
    -Reste la confiance en soi qui est je vous le rappelle « un état psychologique se caractérisant par l’intention d’accepter la vulnérabilité sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d’autrui » ; no comment…

    La pertinence d’associer la réalité de l’art mondain, càd « un plug anal gargantuesque couleur billet vert Némésis de l’économie du particulier et de l’humanité en général en forme de Sapin, clair qu’avec mon mauvais esprit je vois bien là un message open data de mon gouvernement quant aux (na!) évolutions probables de notre identité en tant qu’Hommes…
    L’acceptation de la masse pour la propagande du politiquement correct est plus que révélateur de notre veulerie pavlovienne induite.
    Et la question réelle que je me pose c’est qu’avons nous renié si ce n’est notre rapport au sacré ?
    Ce n’est pas dans le sens de la religion que je l’entends au temps de la laïcité intégriste mais dans notre identité d’être humain et dans nos rapports avec autrui ainsi qu’avec nous mêmes.

    Est-ce ça la « petite » différence qui permet de ne pas s’y perdre ?

    Je remets ça ici.
    http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/le-syndrome-de-stockholm-aimer-celui-qui-nous-ravit_sh_33636
    Merci de votre lecture, les upsa c’est par là–> ok je sors…

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