Ce qui énerve Londres et Wall Street, c’est que désormais toutes les routes mènent à Beijing. Voici la ville de Xi’an.
Le nombre d’anciens alliés prêts à quitter le bateau occidental augmente de jour en jour, tant la crainte des politiques de guerre et de pillage promues par Washington dépasse celle des pays qu’ils diabolisent depuis des années. Serions-nous devant un phénomène similaire à celui qui conduisit à la chute du mur de Berlin ? A cette époque aussi, la peur avait changé de camp. Face à un système qui s’effondrait, les populations osèrent enfin braver l’interdit, et ce qui, au départ, n’était qu’une petite fente devint la brèche qui fit tomber le Mur.
C’est le phénomène qui se développe depuis l’été dernier à travers l’Amérique latine. Constatant qu’Obama avait lâché ses fonds vautours contre l’Argentine, ces pays qui ont vécu pendant des décennies sous la botte ont participé en masse au Sommet des BRICS de Fortaleza, qui leur a ouvert la voie à une politique de développement scientifique, technologique et infrastructurel.
Au Brésil, les Occidentaux ont raté toutes leurs manœuvres pour provoquer la défaite de Dilma Roussef, via notamment la promotion de Marina Silva. Et maintenant c’est le Mexique – si loin de Dieu et si près des États-Unis ! – qui sort du rang, en décidant de maintenir sa visite d’État en Chine, après le sommet de l’APEC, malgré toutes les pressions de Washington. Dans une autre partie du monde, les Philippines, on a vu un retournement tout aussi spectaculaire. Ce pays, destiné à devenir une base militaire clé du « pivot asiatique » des États-Unis, sans l’appeler ainsi car la Constitution du pays l’interdit, a soudain stoppé net ce processus. Seul pays asiatique au bord de la faillite, il a choisi la survie en rejoignant l’AIIB, la nouvelle banque asiatique d’investissement dans les infrastructures créée par la Chine. Deux personnalités de premier plan, proches alliés des États-Unis, Fidel Ramos, successeur de Corazon Aquino à la présidence, et l’ancien ambassadeur Roberto Romulo, ont déclaré à la presse vouloir coopérer avec la Chine et non lui faire la guerre.
Les héritiers des frères Dulles à la rescousse
Dans ce contexte, l’oligarchie anglo-américaine n’a pas hésité à envoyer au front deux de ses porte-flingues…
Dans une tribune datée du 23 octobre 2014, publiée dans la New York Review of Books et dans Le Monde, Georges Soros, grand financier des « révolutions de couleur », lance à l’Europe un appel aux armes contre la Russie qui menacerait son existence même. Ses États membres doivent « agir comme des pays placés indirectement en situation de guerre » et donner 20 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine pour la combattre. Que redoute-t-il ? Qu’après l’élection de Porochenko à la présidence, Poutine lui propose un accord gazier favorable en échange de la nomination d’un Premier ministre russo-compatible. Si Porochenko acceptait, avertit Soros, il « serait répudié par les défenseurs de Maidan ; les forces de la résistance seraient ainsi réveillées » !
Dans le magazine Foreign Affairs du Council on Foreign Relations (CFR), créé par les frères John Foster et Allen Dulles en 1921, Elizabeth Economy lance quant à elle un appel terrifiant contre le nouveau « président impérial de la Chine », Xi Jinping.
Décrivant son projet de Nouvelle route de la soie vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, ainsi que les structures bancaires créées par la Chine et les BRICS pour financer ces grands projets infrastructurels, elle appelle les Etats à le contrer tant sur le plan militaire que par la guerre économique et la subversion, en lançant des « révolutions de couleur ». Ce « défi » lancé à Washington demande « une réponse vigoureuse » de sa part : les États-Unis doivent renforcer le pivot par une forte présence militaire dans la région Asie-Pacifique et dissuader ou contrer l’agression chinoise.
Source: Africanouvelle.com
Comment la Maison Blanche menace les Etats-Unis
La politique étrangère de Barack Obama est pernicieuse pour les États-Unis. Cette conclusion n’était pas faite quelque part dans les pays « en voie de développement » ou en Europe.
Les hommes politiques américains connus reconnaissent qu’ils comprennent de moins en moins les actions du président dans l’arène internationale. Et les sanctions antirusses, initiées par Washington, déstabilisent tout le système des relations internationales.
Au premier abord, les pays comme l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Libye ou l’Ukraine, ont peu de rapports avec les intérêts nationaux des Etats-Unis. Tous ces États sont situés sur d’autres continents. Mais Washington se mêle de tout : en premier lieu, parce qu’il est assuré de son exclusivité, trouve le vice-directeur de l’institut des États-Unis et du Canada Pavel Zolotarev.
« L’objectif des États-Unis qu’ils ont posé devant eux au milieu des années 1990, c’était de garder la place de leader global au moins jusqu’à 2015, croyant que le maintien de la stabilité globale était possible seulement dans le cas où ils joueraient ce rôle d’un policier mondial. Et cet objectif reste aujourd’hui le principal dans la politique étrangère des États-Unis. Pendant les années écoulées, de nouvelles menaces aux intérêts des États-Unis ont apparu, liées avec la formation des nouveaux centres de force. Alors, une tâche de second plan apparait, de garder la place de leader global et de freiner, autant que possible, le développement de ces nouveaux centres de force. »
Cela concerne l’objectif global. En même temps, dans chaque pays, les États-Unis mettent devant eux des tâches tactiques aussi bien, dit le directeur général du Conseil russe des affaires internationales Andreï Kortounov.
« Pour ce qui est de l’Ukraine, il me semble que la principale tâche des États-Unis ici, c’est de montrer qu’ils sont les leaders du monde occidental et qu’ils assument la responsabilité pour l’assurance des positions occidentales en Europe. En plus, il y a des buts appliqués : recouper les marchés énergétiques mondiaux dans leurs intérêts, inciter les Européens à acheter le gaz américain de schiste. Et aussi, bien sûr, rétablir l’OTAN, obliger les membres européens de l’alliance à octroyer plus de finances pour le maintien de cette organisation. »
Pourtant, il faut le noter, même plusieurs Américains ne comprennent pas, comment les événements ukrainiens se rapportent à la protection des intérêts nationaux des États-Unis, souligne le docteur ès sciences politiques Fiodor Vojtalovsky.
« Cela se distingue beaucoup de la vision des intérêts américains nationaux chez les pragmatiques américains, les représentants de l’école du réalisme politique. Ils se sont habitués à raisonner en catégories normales de la balance des forces, des intérêts du pays. Du point de vue du renforcement de la sécurité euratlantique, la crise ukrainienne actuelle – c’est une source très dangereuse de la déstabilisation potentielle de la situation dans toute l’Europe. Du point de vue des relations avec la Russie, c’est un échec systémique à long terme du dialogue russo-américain et de la coopération, de la coopération normale de la Russie avec l’OTAN et l’UE. Ayant passé à cette politique offensive, les États-Unis créent des problèmes systémiques pour leurs alliés et pour les États-Unis eux-mêmes. »
Robert Gates, l’ex-directeur de la CIA, a déclaré récemment : « la menace la plus grave à la sécurité nationale des États-Unis provient maintenant des deux milles carrés entre La Maison Blanche et le Capitole ». C’est la réputation qu’ont aujourd’hui le président américain et son équipe.
http://french.ruvr.ru/2014_11_21/Comment-la-Maison-Blanche-menace-t-elle-les-Etats-Unis-1876/
Le déséquilibrage de l’Europe
http://french.ruvr.ru/2014_11_22/Le-desequilibrage-de-l-Europe-7970/
L’Europe doit réduire sa dépendance de Moscou (Biden)
http://french.ruvr.ru/news/2014_11_22/LEurope-doit-reduire-sa-dependance-de-Moscou-Biden-8857/
Le South stream perce sa voie à travers les encombrements politiques
http://french.ruvr.ru/2014_11_22/Le-South-stream-perce-sa-voie-a-travers-les-encombrements-politiques-3470/
Cà sent la panique à bord !
TENTATIVE
Bonsoir kalon,
Que chacun de nous marque France sur son billet de banque,s’il est Français
et Belge ou Espagnol etc….
et s’efforce de troquer les billets de chez lui,sans les remettre à la banque
pour des besoins quotidiens….pour commencer….
Boulanger,boucher etc
et ces professionnels paient leurs factures avec ces billets
« Pas le droit »
on s’en tape
Maintenant le DROIT:c’est NOUS
Les magasins paient leur personnel,au moins partiellement ainsi ….pour commencer
« Pas le droit »
La loi Pompidou-Rotschild de 1973
on s’en tape
La LOI c’est LA POPULATION qui la fait ainsi
Si vous n’aimez pas les Martiens…..
vous n’achetez pas leurs produits
vous refusez leur monnaie
on les reconnaît
ils ont des billets verts….comme eux….
de rage….?
ou de PEUR?
Avant de « bougonner » pensez à vos retraites complémentaires
-30%
et leurs caisses en faillite
REAGIR ou se faire dépecer
à vous de choisir
Visitez cette idée
ELLE EST REVOLUTIONNAIRE
Le NOMBRE en est la clé
robertespierre
et bien tant mieux vive les brics
en esperant que obama se les prennent dans la tronche les brics !!!!!
les usa sont classes dans les nuisibles et l otan comme organisaton terroriste planetaire
Quand le Kazakhstan va adhérer aux brics ça va faire mal !
Il est clair que pire que la « tutelle » u.s. on ne peut guère trouver, franco anglaise peut être ?
C’est la même chose , là bas il y a aussi des pyramides et des statues de pharaon…comment ils se foutent de nous…ils sont mort de rire …
c’est vendredi tout est permis euh je crois…
http://www.youtu.be/QWP2A02PGOc
ou ça http://www.youtu.be/8HXjpIzV8-Y
♥ Baba Nam Kevalam ♥
Otan emporte le vent « de panique » , Mais Brics après brics ont construit, un château durable dans le temps ..
la France doit choisir le bon camps , le durable ou l’incertitude ..
C’est vrai, mais qui représente encore les Français aujourd’hui au niveau international ?
Personne !
le traité de Lisbonne de 2009 à instauré une clause de retrait de l’union , l’article 50 du traité sur l’union européenne.
-tout état membre peut décider , conformément à ces règles constitutionnelles , de se retirer de l’Union , après négociations avec l’union pour un partenariats hors union , donc c’est possible , Certes c’est une boite de Pandor, Mais c’est une question de survie Nationale , frontières , indépendance,gestion, etc
mais euh …après un référendum ?
truqué ? avec la propagande des merdias et des politiciens ?
C’est quoi déjà le nom du programme qu’avait dévoilé éduard snowden qu’utilisent nos zélites pour truqué les sondages et donc les votes ?
je ne crois plus en tout ça …ira voter monsieur le curé.
ce Monde est égale a Truman Show …
ont devient un partenaire et un trait d’union entre l’union Europe et la Russie deux tableaux plus de choix et les mains libre .
C’est un choix Cornélien la géopolitique , les stratégies les choix d’aujourd’hui sont à haut risques , bien plus que l’article 50 …
la tv, les iphones,etc = c’est du pain et des jeux , Rome court A SA PERTE .
Etre assis entre deux chaises n’est pas toujours confortable.