Effondrement de la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité

Centrale_nucléaire_du_Bugey_et_champ_de_tournesol

On lit parfois ici où là que, malgré la catastrophe de Fukushima, l’industrie nucléaire repart du bon pied et se développe sur la planète. Cette allégations ne résistent pas à la consultation des données les plus officielles, comme par exemple la parution annuelle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). : Key World Energy Statistics.

Le rapport le plus récent disponible est celui de 2013. Il est à noter que les chiffres sont ceux de 2011 car l’AIE met deux ans pour recueillir toutes les données précises, pays par pays. Or, c’est en mars 2011 qu’a débuté la catastrophe de Fukushima : depuis, les 54 réacteurs du Japon sont arrêtés, puis l’Allemagne a fermé 8 réacteurs, les USA 5 réacteurs [1], etc.

Aujourd’hui, la part du nucléaire est encore plus basse que ce que l’on peut voir dans ce document mais, d’ores et déjà, en page n°24, on constate que le nucléaire ne produisait en 2011 plus que 11,7% de l’électricité mondiale, les renouvelables étant déjà à plus de 20% (15,8% + 4,5%).

Depuis, la part du nucléaire est passée sous les 10% car la production nucléaire mondiale a chuté et, dans le même temps, toutes les autres énergie ont progressé : les renouvelables bien sûr, mais aussi le trio pétrole-gaz-charbon.

On lit parfois ici où là que, malgré la catastrophe de Fukushima, l’industrie nucléaire repart du bon pied et se développe sur la planète. Cette allégations ne résistent pas à la consultation des données les plus officielles, comme par exemple la parution annuelle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). : Key World Energy Statistics.

Le rapport le plus récent disponible est celui de 2013. Il est à noter que les chiffres sont ceux de 2011 car l’AIE met deux ans pour recueillir toutes les données précises, pays par pays. Or, c’est en mars 2011 qu’a débuté la catastrophe de Fukushima : depuis, les 54 réacteurs du Japon sont arrêtés, puis l’Allemagne a fermé 8 réacteurs, les USA 5 réacteurs [1], etc.

Aujourd’hui, la part du nucléaire est encore plus basse que ce que l’on peut voir dans ce document mais, d’ores et déjà, en page n°24, on constate que le nucléaire ne produisait en 2011 plus que 11,7% de l’électricité mondiale, les renouvelables étant déjà à plus de 20% (15,8% + 4,5%).

Depuis, la part du nucléaire est passée sous les 10% car la production nucléaire mondiale a chuté et, dans le même temps, toutes les autres énergie ont progressé : les renouvelables bien sûr, mais aussi le trio pétrole-gaz-charbon.

On peut certes le déplorer (pour ce trio) mais c’est l’implacable réalité : si toutes les autres énergies progressent sauf le nucléaire, c’est tout simplement parce que ce dernier est TROP CHER, contrairement à ce que les autorités françaises (politiques et industrielles) prétendent. Les multinationales de l’énergie n’ont que faire des risques sanitaires et environnementaux : si elles se détournent du nucléaire, c’est uniquement pour des raisons de business, et leur verdict est sans pitié pour l’atome.

Au fil des parutions des statistique annuelles, on constate de plus que la part du nucléaire dans l’électricité mondiale décline continuellement depuis 2001, bien avant Fukushima, et que cette part est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour. C’est donc un véritable effondrement, qui va implacablement se poursuivre au fil des fermetures de vieux réacteurs (plus de la moitié des 400 réacteurs sur Terre a dépassé 30 ans).

Il y a certes 72 réacteurs en construction dans le monde mais une bonne quinzaine sont en chantier depuis 20, 25, 30 ou même 40 ans comme à Watts Bar (USA). Pour les autres, sachant qu’il faut en moyenne 15 ans pour mettre un réacteur en service, on peut donc tabler sur 4 mises en service par an… ce qui ne compensera même pas les fermetures.

Cette chute est si prononcée que le lobby nucléaire mondial, la World Nuclear Association (WNA) a préféré censurer ses propres documents en faisant disparaître la courbe de la part du nucléaire dans l’électricité mondiale :

Notons enfin que le nucléaire représente moins de 10% l’électricité… qui représente elle-même moins de 18% de la consommation mondiale d’énergie, comme on peut le voir sur Key World Energy Statistics en page n°28. Le reste est majoritairement de la combustion de pétrole, gaz, charbon, biomasse, etc. Ce qui fait que, au final, le nucléaire couvre moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie.

En résumé, le nucléaire impose des risques gigantesques, des problèmes dramatiques et insolubles (déchets radioactifs en particulier), des crises géopolitiques de plus en plus inquiétantes, et tout ça en échange d’une contribution dérisoire et déclinante à l’énergie mondiale. En clair : autant s’en passer au plus vite et se concentrer sur les vraies options d’avenir : économies d’énergie et énergies renouvelables.

On peut certes le déplorer (pour ce trio) mais c’est l’implacable réalité : si toutes les autres énergies progressent sauf le nucléaire, c’est tout simplement parce que ce dernier est TROP CHER, contrairement à ce que les autorités françaises (politiques et industrielles) prétendent. Les multinationales de l’énergie n’ont que faire des risques sanitaires et environnementaux : si elles se détournent du nucléaire, c’est uniquement pour des raisons de business, et leur verdict est sans pitié pour l’atome.

Au fil des parutions des statistique annuelles, on constate de plus que la part du nucléaire dans l’électricité mondiale décline continuellement depuis 2001, bien avant Fukushima, et que cette part est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour. C’est donc un véritable effondrement, qui va implacablement se poursuivre au fil des fermetures de vieux réacteurs (plus de la moitié des 400 réacteurs sur Terre a dépassé 30 ans).

Il y a certes 72 réacteurs en construction dans le monde mais une bonne quinzaine sont en chantier depuis 20, 25, 30 ou même 40 ans comme à Watts Bar (USA). Pour les autres, sachant qu’il faut en moyenne 15 ans pour mettre un réacteur en service, on peut donc tabler sur 4 mises en service par an… ce qui ne compensera même pas les fermetures.

Cette chute est si prononcée que le lobby nucléaire mondial, la World Nuclear Association (WNA) a préféré censurer ses propres documents en faisant disparaître la courbe de la part du nucléaire dans l’électricité mondiale :

Notons enfin que le nucléaire représente moins de 10% l’électricité… qui représente elle-même moins de 18% de la consommation mondiale d’énergie, comme on peut le voir sur Key World Energy Statistics en page n°28. Le reste est majoritairement de la combustion de pétrole, gaz, charbon, biomasse, etc. Ce qui fait que, au final, le nucléaire couvre moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie.

En résumé, le nucléaire impose des risques gigantesques, des problèmes dramatiques et insolubles (déchets radioactifs en particulier), des crises géopolitiques de plus en plus inquiétantes, et tout ça en échange d’une contribution dérisoire et déclinante à l’énergie mondiale. En clair : autant s’en passer au plus vite et se concentrer sur les vraies options d’avenir : économies d’énergie et énergies renouvelables.

Source et fin de l’article sur Passerelleco.info

 

17 Commentaires

  1. Si ces chiffres sont exacts, et on peut le penser, cela pourrait vouloir dire que le nucléaire civil n’aurait été exploité, pour une large part, que pour alimenter la filière militaire en uranium enrichi !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

  2. Atoms for peace, à la sauce baroque, au bas mot
    24 septembre 2014

    Quand, en 2011, la marine américaine se retrouve piégée par le nuage radioactif au large de Fukushima… A qui la faute ? Et que cherche-t-on à protéger en niant l’importance de la pollution subie ? C’est le sujet du troisième article de Jean-Marc Royer, tiré de son ouvrage inédit, « Le nucléaire, érotisation suprême et planétaire de la mort ».

    Suite : http://www.fukushima-blog.com/2014/09/atoms-for-peace-a-la-sauce-baroque-au-bas-mot.html

  3. Transition sans nucléaire

    déjà 12 000 signatures : agissez avant début octobre !

    « Pas de transition énergétique sans sortie du nucléaire ! » : vous aussi, appuyez le message dès maintenant, avant que le débat parlementaire ne commence début octobre. C’est le moment de signer notre pétition pour qu’EDF ne fasse pas la loi !

    Pétition : http://www.sortirdunucleaire.org/Loi-transition?origine_sujet=LI201409

  4. Nucléaire: « Soyez assuré »… que tout va bien !

    « Mais nous, on n’assure plus pour ce genre de choses… »

    C’est en gros la désagréable surprise qu’a eue un lecteur luxembourgeois, lisant un avenant à son contrat d’assurance maladie souscrite auprès de la compagnie DKV, qu’elle lui a récemment fait parvenir.

    http://kna-blog.blogspot.fr/2014/07/nucleaire-soyez-assure-que-tout-va-bien.html

  5. Malformations congénitales et accident de Tchernobyl
    Publié le 6 mai 2014

    J’ai trouvé cette video passionnante. Elle nous montre comment une équipe internationale libre a réalisé une étude sérieuse sur la fréquence de malformations congénitales dans une région d’Ukraine touchée par Tchernobyl.

    Il s’agit ici des Spina bifida et des microcéphalies. Le dr Wladimir Wertelecki, pédiatre et généticien, nous montre comment s’est organisée une telle étude, comment elle tient compte de multiples facteurs, comment l’équipe a découvert et confirmé des choses inattendues.

    Il nous en montre les limites, les questions qu’elle soulève tant pour l’Ukraine que pour le Japon et nous tous.

    Surtout cette étude est utile: il en tire des conclusions pratiques, à même d’améliorer l’état de santé des populations.

    Suite : http://www.vivre-apres-fukushima.fr/malformations-congenitales-et-accident-de-tchernobyl/

  6. Rosalie Bertell

    « Il n’y a rien de tel qu’une exposition à la radioactivité pour faire des dégâts. La probabilité que les cellules soient endommagées est de 100%. La question suivante est : de quelle atteinte vous souciez-vous ? » Dr. Rosalie Bertell, 1990

    Eminente scientifique américaine et expert international sur le rayonnement, la militante écologiste Rosalie Bertell est décédée le 14 juin 2012. Elle avait 83 ans. Voici quelques extraits d’un article la présentant sur le site Global Research (1).

    En 1985, son premier livre,  » No Immediate Danger: Prognosis for a Radioactive Earth « , a été publié à Londres et acclamé par la critique. Le livre décrit en détail les effets de la radioactivité – pas seulement les taux élevés de cancers incurables – mais aussi la façon dont l’exposition aux rayonnements ionisants (pénétrants et créés par l’homme) affecte le corps humain. En 1986, Rosalie Bertell faisait partie de l’équipe d’enquête sur Tchernobyl, et elle a travaillé avec des milliers de survivants de la catastrophe du réacteur nucléaire.

    Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-rosalie-bertell-107328661.html

  7. Alertez les Bébés… Césium 137

    Les rapaces de la mort – Se sont châtrés les ailes – Et ils traquent leurs petits dans – Les corridors des cités grises – Des sacs de mensonges – Et des matraques à la main.
    Jacques Higelin chantait ces années là… Ouais, feraient bien d’être avertis ces bébés là, nés vers 1986, qu’ils ont avalés du Césium 137 en bonnes quantités dès leurs premiers biberons et tétées. Ceux de France et Corse ; C’est parti d’Ukraine et Tchernobyl, contaminé aussi la Biélorussie et passé en gros nuages sur toute l’Europe de l’ouest, France incluse malgré une fois de + les mensonges éhontés de nos gouvernants (sang contaminé, vache folle, Rainbow Warrior, amiante, épandage des scories des mines d’uranium et tutti entre autres).

    Suite : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alertez-les-bebes-cesium-137-141960

  8. Les leçons de Tchernobyl
    Publiée le 21 avril 2013

    Vidéo soustitrée en français : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=b2eI0cF8SJ0

    Alexey Yablokov est Docteur ès Sciences biologiques (PhD), ancien membre du parlement de l’Union Soviétique, conseiller environnemental du président Eltsine et de l’administration Gorbachev, membre de l’Académie des Sciences de Russie, co-auteur du livre « Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment ».

    Il revient lors de cet exposé sur les nombreux impacts négatifs de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, que ce soit sur l’homme ou son environnement, y compris dans les zones contaminées soumises à de faibles doses de radiations.

    Il nous rappelle également que là aussi, mensonges et dissimulations ont été de règle de la part des autorités,
    qu’elle soient soviétiques ou internationales. Autant d’attitudes et de périls que l’on retrouve inévitablement,
    hélas, au Japon suite à la catastrophe de Fukushima.

    La conclusion du Dr. Yablokov sera que l’industrie nucléaire fait courir à l’humanité et à notre planète autant
    de risques avec les centrales que les armements nucléaires.

    Vidéo réalisée à l’occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident » (Conséquences médicales & environnementales de l’accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
    http://nuclearfreeplanet.org/symposiu

    Article, transcriptions et diaporamas originaux et traduits en Français : http://kna-blog.blogspot.fr/2013/04/l

    D’après les vidéos de dubbelschnubbel :
    http://youtu.be/ovZIaV-xrXk
    http://youtu.be/hmg3fZtyY60

    Vidéo originale : http://www.totalwebcasting.com/view/?…

  9. Evolution du nuage de Tchernobyl – 26 avril 1986

    L’évolution en video du nuage de Tchernobyl sur l’europe et au délà dans les premiers jours après l’accident. Les images se succèdent quart d’heure par quart d’heure :

    http://www.youtube.com/watch?v=lAS1ST-LNt8

  10. Corse, le mensonge radioactif

    Vidéo en français concernant la catastrophe de Tchernobyl
    et la contamination qui a touché la Corse une semaine après : http://www.dailymotion.com/video/xufmhh_corse-le-mensonge-radioactif-tchernobyl_tech

  11. Le CNRS négationniste sur les dangers des faibles doses

    « Le rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) sur la catastrophe de Tchernobyl, paru en 2005 sous l’égide des Nations-Unies, a évalué le nombre de décès de victimes immédiates de l’accident à moins de 50 et à 2200 celui de l’excès de décès entraîné par l’exposition à la radioactivité des 200 000 « liquidateurs » les plus exposés. »

    (extrait du dossier scientifique sur le nucléaire mis en ligne par le CNRS début janvier 2013)

    Même après la catastrophe de Fukushima, le village nucléaire mondial reste cohérent, il produit le même discours dans toutes les organisations institutionnelles : le nucléaire, même lors des accidents, ne génèrerait que très peu de décès. C’est la doctrine officielle, et quasiment tous les salariés et subventionnés de l’énergie nucléaire se soumettent à ce postulat. Bien sûr, pour « prouver » cette assertion, on se réfère à l’unique source autorisée, le rapport initié par l’AIEA, premier promoteur de l’énergie atomique dans le monde, « L’héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-économique », publié en 2005.

    Pourtant d’autres rapports scientifiques existent, mais les organisations institutionnelles les ignorent complètement :

    Suite : http://fukushima.over-blog.fr/article-le-cnrs-negationniste-sur-les-dangers-des-faibles-doses-114449372.html

Les commentaires sont clos.