Près de 500 médicaments sont actuellement difficilement accessibles voire indisponibles en Belgique. Cela peut être la conséquence d’un problème technique dans la production ou en raison de quotas dépassés, écrit Le Soir mercredi. Un grossiste estime à 340 le nombre de médicaments contingentés, c’est-à-dire qui doivent être acquis directement auprès du producteur car le quota alloué à la Belgique a été dépassé. Ces quotas ont été instaurés par les firmes pharmaceutiques afin d’éviter que certains médicaments soient importés de pays où ils sont vendus moins cher.
Environ 180 autres médicaments sont eux actuellement indisponibles en raison de problèmes techniques de production. Cela porte au total à un peu plus de 500 produits pharmaceutiques le nombre de médicaments en pénurie en Belgique, soit quasi 5% du total des spécialités en circulation.
Le problème est d’autant plus criant que ces médicaments sont le plus souvent utilisés pour soigner des maladies chroniques et que, dans la plupart des cas, il n’existe pas de générique disponible pour remédier à la pénurie.
Source: RTBF
Et pas qu’en Belgique, en France aussi:
Selon l’Ordre des pharmaciens, les officines et les hôpitaux français s’inquiètent du manque de certains médicaments.
La pénurie de médicaments guette. Selon la présidente de l’Ordre des pharmaciens, citée par Le Figaro, le nombre de médicaments en menace de rupture de stocks est bien plus élevé que le nombre de 45 listé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). « Sur le mois de septembre, nous avons comptabilisé 539 médicaments manquants », révèle Isabelle Adenot, se basant sur une expérience pilote menée sur 200 pharmacies.
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il grandit. Selon l’ANSM, relayée par Le Figaro, les ruptures et risques de rupture en produits indispensables étaient de 44 en 2008, 173 en 2012 et 245 dossiers étaient ouverts fin août. Selon le même organisme, les médicaments du système nerveux (18 %), les anti-infectieux (17 %) et les anticancéreux (11 %) sont les classes les plus concernées.
Source: Europe1
Plusieurs explications officielles sont avancées pour expliquer ce phénomène:
Cette aggravation s’explique avant tout, selon Isabelle Adenot, par « la mondialisation de la fabrication des médicaments ». Une grande majorité des médicaments est fa briqué en Chine ou en Inde. Et quand un incident se produit dans l’une des usines, c’est la distribution au niveau mondial qui est affectée. Europe1
Explication confirmée dans un article du Monde:
Les difficultés industrielles sont à l’origine de 38 % des cas, selon l’ANSM. « La mondialisation et la complexité croissante des circuits de fabrication sont un élément de fragilité important », souligne François Bruneaux, directeur adjoint de la surveillance à l’ANSM. Pour des raisons économiques, le principe actif est ainsi très fréquemment produit en Inde ou en Chine : 60 % à 80 % des principes actifs sont aujourd’hui fabriqués hors d’Europe, contre 20 % il y a trente ans. Le médicament brut est ensuite expédié en Europe ou aux Etats-Unis, où les laboratoires finalisent la formulation. L’optimisation des sites de production est aussi un facteur de risques. « Pour rentabiliser leurs sites, les industriels doivent faire tourner leurs usines à 70 % ou 80 % de leur capacité, ce qui leur laisse peu de marge pour s’adapter en cas d’augmentation brutale de la demande », ajoute François Bruneaux.
C’est bizarre,
-D’après les belges, il semblerait que cette pénurie soit le fruit de quotas imposés par les labos.
Donc, totalement illicites puisque c’est une forme de protectionnisme déguisé.
-Et version française, c’est la faute au pays(Indes, Chine) »émergés » …Que des vilains, va!!
une chose est sûre, si des pays ont émergés, d’autres tel que la France et la Belgique sont belle et bien coulés!
Merci « l’élite ». Et, n’oubliez pas des les remercier, quand vous ne pourrez plus vous soigner…
Vraie pénurie ou chantage ?
J’ai souvenance que le gouvernement Belge souhaite établir des appels d’offre globaux afin de diminuer les prix vu le trou grandissant dans les budgets « santé ».
La Hollande fait déjà ses achats de cette façon avec une diminution de prés de 30 %
Dans ce cas, ce serait un rappel à l’ordre des industriels de la pilule !
Faut jamais toucher au Grizzbi avec eux !
le principe:
Ils fabriquent 100 tonnes d’un médicament dont les besoins mondiaux s’établissent à 115 tonnes.
Ainsi, ils créent artificiellement une pénurie.
Et après, c’est simple, c’est au plus offrant !
Chez ces gens là, monsieur, on ne soigne pas….on compte !
Comme je disais:
« il semblerait que cette pénurie soit le fruit de quotas imposés par les labos. »
Bien oui, c’est pour des raisons de fric… et sûrement pas par soucis de « sécurité sanitaire »!
Rien à foutre j’achète jamais de médocs !