Ne vous laissez pas berner par la baisse des chiffres du chômage… Ils cachent une hausse des emplois à temps partiel avec des salaires faibles

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La baisse des taux de chômage dans beaucoup de pays développés dissimulent une réalité beaucoup plus sombre : une grande partie des emplois nouvellement créés sont en effet des emplois à temps partiels, affirme Leonid Bershidsky de Bloomberg.

Le mois dernier, Carlos Slim, le magnat des télécom mexicains, a plaidé pour une semaine de travail de 3 jours. Richard Branson, de Virgin veut promouvoir une forme de temps partagé qui permettrait à l’entreprise de recruter plusieurs salariés à temps partiel pour remplir un poste. Larry Page de Google estime qu’avec la robotisation, nous allons être amenés à travailler de moins en moins. Tous ces grands patrons font la promotion du temps partiel.

Mais ce qui ressemble à une vision est déjà une tendance bien visible dans les chiffres de l’emploi. Aux Etats-Unis, le travail à temps partiel (selon la définition américaine, c’est-à-dire avec un horaire de moins de 34 heures hebdomadaires) représente déjà presque 20% des emplois, et en valeur absolue, il a quasiment triplé depuis les années 1970.

Ce phénomène s’est récemment intensifié, avec l’entrée en vigueur de la loi « Patient Protection and Affordable Care Act », connue sous le nom d’Obamacare, et qui a contribué à augmenter de façon importante le recours aux emplois à temps partiel. En effet, cette loi oblige les employeurs de 50 salariés en équivalent temps plein ou plus de proposer une assurance santé abordable pour les salariés qui travaillent plus de 30 heures par semaine. Le coût de mise en conformité avec cette loi peut être très conséquent. En 2012, les primes annuelles d’assurance atteignaient en moyenne 5.615 dollars pour un seul employé, et 15.745 dollars pour une couverture familiale.

Ainsi, à fin juin, 926 000 emplois avaient été créés aux Etats-Unis depuis le début de l’année, mais 646 000 d’entre eux, soit plus des trois quarts, étaient des emplois à temps partiel.

En France, le nombre des emplois partiels (selon la définition française, c’est-à-dire avec un horaire de moins de 30 heures hebdomadaires) a augmenté de 20% depuis le début de ce millénaire. En Allemagne, il a même crû de 52%, et près de 27% des actifs allemands travaillent à temps partiel. Cette fréquence des temps partiels en Allemagne est liée aux « mini-jobs », des emplois à temps partiel non-imposables et exonérés de charges sociales, avec un salaire maximum de 450 euros, créés en 2003, durant le gouvernement de Gerhard Schroeder.

Tous ces emplois permettent d’améliorer les chiffres du chômage, mais ils sont trompeurs sur l’état de santé réel de l’économie. En effet, ces travailleurs à temps partiel gagnent des revenus inférieurs à ceux des employés à plein temps, et pas seulement parce qu’ils travaillent moins qu’eux, explique Bershidsky. Ils sont également moins bien rétribués sur la base de leur taux horaire.

Source et article complet sur Express.be

13 Commentaires

  1. « Tourisme,Grise mine sur la côte »
    L’Indépendant 30 Juillet 2014
    Argelès sur mer
    Un Hôtelier
    « Ce qui manque c’est les touristes Français »
    Cerbères
    3 parkings de camping sur 20 occupés
    Restaurant … »on a même fait 0 couvert il y a 2 jours
    Hôtellerie
    les gens mangent de +en+ dans les chambres
    mais vous aurez tous les renseignements sur l’Indépendant

    Ceci pour dire que
    les petits boulots….laissez moi rire…
    Le mois d’Août commence sous les orages et la pluie
    Plus les routiers qui vandalisent les camions de fruits Espagnols en détruisant les pêches etc…

    Mon pote

    T’es dans la merde
    et attends ….LE CAC 40 pour qu’il te purge
    Bonnes Vacances

  2. Rien à faire pour espérer voir les choses s’améliorer. Si j’en crois le Télégramme sur la vision des choses du sieur Montebourg et ses projets pour la rentrée.

    Tout est fait à l’inverse exact de ce qu’il faut faire pour sortir de la situation politico-économique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. C’est comme si Tous les gouvernement s’étaient donné le mot pour faire de la situation d’aujourd’hui la porte de l’enfer de demain afin que les peuples n’aient plus qu’une seule espérance : la guerre pour en finir avec le système actuel.

    Or, il ne faut surtout pas se laisser berner par le plan machiavélique ourdi, car tout ce qu’ils espèrent c’est bien de continuer leurs petits trafics en reprenant les rênes du pouvoir à l’issue d’un conflit quelconque, qui plus est en se mettant à la place du sauveur afin d’être réélus, au lieu que les gens ne voient en eux que ceux qui ont conduit notre civilisation à sa perte.

    D’un autre côté, de nombreuses initiatives voient le jour pour améliorer les choses, mais il est déjà trop tard, c’est il y a au moins vingt ans que ces choses auraient dues être mises en place avec éjection musclée des « élites » et de leurs valets. De toutes façons il n’existe plus qu’un seul mode de gouvernance du monde, c’est l’argent, qui fut un si bon serviteur et est devenu un très mauvais maître.

    La meilleure solution serait alors, outre le fait de déposer nos dirigeants ineptes, d’interdire l’argent-produit autrement dit ne conserver l’argent que comme un moyen d’échange sans que ce dernier ne puisse être rémunéré, bref en faire juste de l’argent-énergie, éliminant ainsi la corruption et l’avidité car il ne servirait strictement plus à rien d’avoir de l’argent s’il n’est pas utilisé pour l’échanger contre d’autres produits.

    Enfin, ça, se sera pour la prochaine ère …! en attendant et au vu des projets actuels, le chômage n’est pas prêt de baisser, bien au contraire.

  3. Pourquoi Goldman Sachs veut baisser les salaires de 30% en France alors que son bénéfice net a doublé pour atteindre 7,2 milliards de dollars ? C’est simple, plus on est pauvre, plus il est riche !

    http://www.gaullistelibre.com/2013/02/pourquoi-goldman-sachs-veut-baisser-les.html

    Quand les banquiers de Goldman Sachs donnent leur avis sur les solutions miracles à prodiguer à la France pour enrayer la crise, cela fait… mal !

    Goldman Sachs s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains. Ce diable parie sur le malheur des gens pour les profits de quelques rares nantis et tout ça par le biais d’inégalités phénoménales, son but étant l’appauvrissement de larges couches de la population. Mais heureusement un vent d’espoir semble venir à l’est…

  4. Il y a aussi ceux qui sont en fin de droit ou qui sont radié parcequ’ils ne sont pas allé à une rdv… Ils demandent plein de papiers lors de l’inscription, renvoyant 3/4 fois le dossier, pour pièces manquantes, décourageant les gens…

  5. D’une certaine manière, la « décroissance » est en train de se mettre en place 🙂
    Dans une économie où la consommation n’a plus le revenu du travail comme assise financière, les marges vont diminuer … Et les brevets vont soit perdre de leur valeur/intérêt, ou devenir moins compétitifs par rapport à des solutions Open Source ?.

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