Alors que le monde entier acclame les forces anglo-saxonnes à l’occasion du débarquement en Normandie, de nombreux articles, publiés notamment ici, remettaient la version historiographique officielle en perspective en soulignant que le débarquement allié n’avait jamais eut pour but de « libérer la France » mais avait comme objectif de foncer sur la Ruhr en longeant les côtes du nord. La libération de Paris au mois d’août 1944 n’a ainsi été rendue possible que par le coup de force des partisans et l’intervention de la 2ème DB du Général Leclerc qui força la main au commandement allié et fonça seule sur Paris afin d’éviter un bain de sang. Cette insurrection avait pour but stratégique d’éviter l’imposition aux Français d’un gouvernement militaire par les alliés qui aurait fait de la France un protectorat et un territoire occupé, mais cette fois-ci par les anglo-saxons…
Comme le général De Gaulle le soulignait donc, ce n’est pas ce débarquement qu’il conviendrait de célébrer, mais bien celui de l’armée Française de Libération qui débarqua en Provence le 15 août 1944 après sa campagne victorieuse en Italie et en Afrique du Nord. Voici quels étaient les véritables libérateurs. Cependant, cette armée était composée à 90% de combattants originaires des colonies d’Afrique du Nord, de Goumiers et de Tirailleurs, et malgré le sang versé, ils ne parvinrent jamais à occuper toute la place qui aurait dû être la leur dans l’historiographie officielle.
Le débarquement de Provence et le rôle joué par l’armée Française de la Libération est à peine évoqué dans les manuels scolaires ! Il a fallu attendre le film « Indigènes » de Rachid Bouchareb en 2006, pour que le grand public découvre le rôle central joué par les combattants des colonies dans la libération nationale et la défaite du Reich.
Plus scandaleux, les pensions des anciens combattants des ex-colonies françaises demeurent inférieures à celles des combattants originaires de Métropole : alors qu’un ancien combattant Français perçoit 600 euros par mois, un Sénégalais n’en perçoit que 100, et un Marocain 60 ! A la ségrégation historique, vient donc s’ajouter une ségrégation financière, ce qui revient à affirmer que le sang versé n’a pas le même prix selon qu’on est Français ou Africain. Il s’agit de la prolongation de l’idéologie coloniale et raciste. Pourtant ces hommes ont libéré la France et ont défaits le fascisme. Selon les services historiques des armées, plus de 11000 combattants Maghrébins sont morts entre novembre 1942 et mai 1945…
A chaque commémoration nationale (11 novembre, 8 mai, 6 juin, 15 Août), le sort miséreux des anciens combattants arabes et africains, musulmans ou chrétiens de l’armée française, laissés à leur sort, refait surface, dans une sorte de réflexe pavlovien traité périodiquement par la presse comme la marque de soulagement de la bonne conscience française d’une mauvaise conscience chronique. «Les oubliés de la République» ne le sont pas vraiment. Ils sont volontairement maintenus en l’état, volontairement maintenus dans l’oubli de leur condition malgré l’émotion soulevée par le film «Indigènes» en 2006 dans la foulée des émeutes des banlieues françaises, malgré la surprise feinte de la classe politico médiatique face à cet aspect hideux de la bureaucratie française.
Au delà des indignations de circonstance, il traduit la permanence d’une posture proto fasciste inhérente à tout un pan de la société française.
La France qui se refuse aux statistiques ethniques comme contraires aux principes fondateurs de la République française (Egalité et Fraternité), est, en fait, un ferme partisan de cette pratique discriminatoire dans la rétribution de ses anciens combattants d’origine non française, et, même au-delà, dans la mobilité sociale des diverses composantes de la société française.
Pour mémoire, le bilan des pertes indigènes pour les deux grandes guerres mondiales du XX e siècle, s’est élevé, rien que pour les tués, à 113.000 morts, soit autant que la population conjuguée des villes de Vitrolles et d’Orange, les deux anciens fiefs du Front National. Il n’était pas alors question de «seuil de tolérance», encore moins de test ADN, ni de charters de la honte, mais de sang à verser à profusion, comme en témoigne le tableau suivant:
La contribution globale des colonies à l’effort de guerre français
La contribution globale de colonies à l’effort de guerre français pour la 1ère Guerre Mondiale (1914-1918) s’est élevée à 555.491 soldats, dont 78.116 ont été tués et 183.903 affectés à l’arrière à l’effort de guerre économique en vue de compenser l’enrôlement de soldats français sur le front (1). L’Algérie, à elle seule, a fourni 173.000 combattants musulmans, dont 23.000 ont été tués, et 76.000 travailleurs ont participé à l’effort de guerre, en remplacement des soldats français partis au front. La contribution totale des trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) s’est élevée à 256.778 soldats, 26.543 tués et 129.368 travailleurs. L’Afrique noire (Afrique occidentale et Afrique équatoriale) a, pour sa part, offert 164.000 combattants dont 33.320 tués, l’Indochine 43.430combattants et 1.123 tués), L’Ile de la Réunion 14.423 combattants et 3.OOO tués, Guyanne-Antilles (23.OOO combattants, 2037 Tués).
Pour la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945): La première armée d’Afrique qui débarqua en Provence (sud de la France), le 15 août 1944, avait permis d’ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Cette armée de 400.000 hommes, comptait 173 000 arabes et africains dans ses rangs. De juin 1940 à mai 1945, cinquante cinq (55 000) Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d’Afrique noire furent tués. 25 000 d’entre eux servaient dans les rangs de l’armée d’Afrique.
Durant la campagne d’Italie, marquée par la célèbre bataille de Monte Cassino, qui fit sauter le verrou vers Rome, et, à ce titre, célébrer comme la grande victoire française de la II me guerre mondiale, sur les 6.255 soldats français tués, 4.000, soit les deux étaient originaires du Maghreb et parmi les 23.5000 blessés, 15.600, soit le tiers étaient du Maghreb. Ahmad Ben Bella, un des futurs chef de file de la guerre d’indépendance algérienne et premier président de l’Algérie indépendante figurait parmi les blessés de la bataille de Monte Cassino. Il en est de même de la campagne d’Allemagne, sur les 9.237 tués, 3.620 étaient des enrôlés du Maghreb, et sur les 34.714 blessés, 16.531 étaient Maghrébins.
«Les oubliés de la République», la permanence d’une posture raciste
Le maintien d’une pratique discriminatoire dans la rétribution des anciens combattants d’origine non française traduit le mépris de la France à l’égard de ses anciens servants, et pis, à l’égard de ses propres principes. Elle porte la marque d’un racisme institutionnel subliminal dans le droit fil des notations des travailleurs coloniaux de l’entre deux guerres (1919-1939). A l’instar d’une cotation boursière sur un marché de bétail, ceux-ci les étaient déjà à l’époque crédités de points, avec les responsabilités et rétributions y afférentes, en fonction de leur nationalité et de leur race avec de subtiles distinctions selon leur lieu de provenance. Ainsi le Chinois se situait au bas de la hiérarchie, sa production évaluée à 6 sur une échelle où le Marocain était placé à 8, l’Algérien (arabe), le Kabyle et le Grec à 10, l’Italien et l’ Espagnol à 12, alors que le Français se trouvait dans tous les classements naturellement au sommet de la hiérarchie avec une note inégalable de 20 sur 20. Score jamais enregistré par aucune autre nationalité, sous aucun autre ciel, dans aucune autre compétition (2).
La France a décidé de geler le montant des retraites des combattants étrangers en raison du poids financier que cette charge représentait pour le budget français, habillant cette mesure économique de considérations morales: geler le niveau de la retraite à la date de l’indépendance de leur pays respectif pour marquer la scission d’avec la métropole. Ce geste symbolique de rupture occulte le fait que les anciens combattants avaient servi leur colonisateur et non leur pays d’origine.
Argument fallacieux s’il en est, il ne résiste pas à l’analyse pas plus que l’argument de rechange qui relevait, lui aussi, de la pure casuistique: Le gel de pensions à leur niveau de l‘accession à l’indépendance du pays concerné évitait que les retraités indigènes ne disposent de revenus plus importants que leurs compatriotes non combattants de leur pays d’origine, afin de prévenir toute déstabilisation de leur environnement local. Une sorte de nivellement par le bas enrobé du pompeux mot de «cristallisation», par analogie au phénomène chimique.
Les circonvolutions juridiques ne changeront rien à la réalité des choses, et, au-delà des considérations économiques, la décision française induit implicitement un jugement moral sur la valeur respective du sang français et du sang indigène sur la bourse des valeurs entre des frères d’armes qui encourrait pourtant à l’époque le même péril dans un même combat. Comment justifier, sinon, cette discrimination dans le traitement d’un ancien combattant français qui perçoit 600 euro par mois d’indemnités, d’un sénégalais 100 euro par mois ou, pis, d’un marocain qui a droit à 60 euro par mois, soit dix fois moins que le français, sous réserve d’une obligation de résidence de neuf mois par France par an.
N’en déplaise à personne, la disparité des retraites constitue sans contestation possible une forme insidieuse de la diversité à la française ancrée durablement dans la conscience nationale et que le président Nicolas Sarkozy se propose de réactualiser comme antidote au principe fondateur de la République française, le principe d’égalité. La pension de retraite des anciens combattants indigènes apparaît ainsi comme un salaire ethnique, inique et cynique. Une discrimination injustifiable tant au niveau du droit que de la morale, en ce qu’elle aboutit à pénaliser des étrangers pour leur suppléance de la défaillance des Français dans la défense de leur propre territoire national. Une double peine en somme en guise de gratitude.
Son maintien, en dépit des critiques, signe la permanence de la filiation gobino-darwiniste du corpus juridique français matérialisée par la codification du Code Noir de l’esclavage (pour le continent noir) et le Code de l’Indigénat (pour les musulmans d’Algérie), au XVIIIe et XIXe siècle.
Une filiation confirmée au XXe siècle par la mise en œuvre d’une théorie raciale des valeurs avec la notation des travailleurs coloniaux selon un critère ethnique, la mise sur pied des »zoos humains» de même que d’un «bureau des affaires nord africaines» dans l’entre deux guerre (1919-1939), précurseur du «Commissariat aux affaires juives» et de l’imposition de «l’étoile jaune» sous le régime de Vichy (1940-1944). Une filiation réitérée, enfin, au XXIe siècle, par la discrimination salariale des anciens combattants basanés et le test ADN pour le regroupement familial des travailleurs expatriés de l’ère sarkozy.Cette approche raciale est en contradiction avec la contribution des peuples basanés à la liberté de la France et à sa reconstruction, en contradiction aussi avec les principes universalistes que la «Patrie des Droits de l’Homme» ambitionne de véhiculer à travers le monde, une théorie qui dessert enfin la France et son obère son discours humaniste.
Du rôle positif des colonisés par rapport à leur colonisateur
La France, pour douloureux que soit ce constat pour notre amour propre national, a été le seul grand pays européen à l’articulation majeure des deux grands fléaux de l’Occident de l’époque contemporaine, «les penchants criminels de l’Europe démocratique» (4), la traite négrière et l’extermination des Juifs, contrairement à la Grande Bretagne qui a pratiqué la traite négrière exclusivement, sans aucunement participé à l’extermination des Juifs, contrairement même à l’Allemagne qui a conçu et réalisé, elle, la solution finale de la question juive, mais sans participation significative à la traité négrière.
Elle se distingue aussi des autres grands pays occidentaux non seulement dans le traitement réservé à ses anciens combattants indigènes, mais aussi dans sa dette morale à leur égard. Jamais pays au monde n’a été autant que la France redevable de sa liberté aux colonies, jamais pays au monde n’a pourtant autant que la France réprimé ses libérateurs souvent de manière compulsive.
Là réside le paradoxe de la France: Par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans l’histoire, ces soldats de l’avant, les avant-gardes de la mort et de la victoire auront été embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, dans une « querelle de blancs », avant d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas d’une manière suffisamment répétitive pour ne pas être un hasard, à Sétif (Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée de la seconde Guerre Mondiale, au camp de Thiaroye (Sénégal) en 1946, et, à Madagascar, en 1947, enfin, au Cameroun, sans doute à titre de rétribution pour leur concours à l’effort de guerre français.
En Grande Bretagne, contrairement à la France, la contribution ultramarine à l’effort de guerre anglais a été de nature paritaire, le groupe des pays anglo-saxons relevant de la population Wasp (White Anglo Saxon Protestant), -Canada, Australie, Nouvelle Zélande-, a fourni des effectifs sensiblement égaux aux peuples basanés de l’empire britannique (indiens, pakistanais etc.). Il s’en est suivi la proclamation de l’Indépendance de l’Inde et du Pakistan en 1948, au sortir de la guerre, contrairement, là aussi, à la France qui s’engagera dans dix ans de ruineuses guerres coloniales (Indochine, Algérie).
Autre paradoxe, leur stigmatisation par le terme «Bougnoule» (5), terme pourtant qui tire ainsi son origine de l’expression argotique de cette supplique ante mortem. Par un dévoiement de la pensée sans doute unique au monde, la revendication ultime préludant au sacrifice suprême -«Aboul Gnoul, apporte l’alcool»- le breuvage galvaniseur de l’assaut des lignes ennemies, finira par constituer la marque d’une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.
Dans les ouvrages français, le calvaire de leur dépersonnalisation et leur combat pour la restauration de leur identité et de leur dignité se résumeront à cette définition laconique: «Le bougnoule, nom masculin apparu en 1890, signifie noir en langue Wolof (dialecte du Sénégal). Donné familièrement par des blancs du Sénégal aux noirs autochtones, ce nom deviendra au XX me siècle une appellation injurieuse donnée par les Européens d’Afrique du Nord aux Nord-Africains. Synonyme de bicot et de raton». Un glissement sémantique du terme bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les «mélanodermes», arabo-berbères et négro-africains, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu, alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est synonyme, le langage courant désignait par «ratonnade» une technique de répression policière sanctionnant le délit de faciès.
Bougnoule finira par confondre dans la même infamie tous les métèques de l’Empire, piétaille de la République, promus au rang de défenseurs occasionnels de la Patrie, qui étaient en fait les défenseurs essentiels d’une patrie qui s’est toujours voulue distincte dans le concert des nations, qui se distinguera parfois d’une façon hideuse, traînant tel un boulet, Vichy, l’Algérie, la collaboration, la délation, la déportation et la torture, les pages honteuses de son histoire, peinant des décennies durant à expurger son passé, et, pour avoir tardé à purger son passif, en paiera le prix en termes de magistère moral…….
Un pays qui ignore son histoire a tendance à la répétition et les opérations de récupération paraissent inopérantes pour la pédagogie nationale. Il en va du salaire ethnique des anciens combattants «basanés» comme de l’exaltation du martyr du jeune résistant communiste Guy Môquet (6) qui demeurera, lui aussi sans portée thérapeutique aussi longtemps que ne seront dénoncés, ses bourreaux, ceux qui ont inscrit son nom sur la liste des suspects comme ceux qui
l‘ont livré aux Allemands, c’est-à-dire la police française et le ministre de l’intérieur de l’époque, le lointain prédécesseur de Nicolas Sarkozy auteur de cette mystification mémorielle. …De la même manière que les marronniers sur les oubliés de la République continueront de relever d’un pur exercice de style aussi longtemps que le silence sera maintenue sur la rémunération ethnique comme la face hideuse du racisme institutionnel français.
René Naba
Source : mondialisation.ca
ce film, le coeur serré du début à la fin !
http://www.youtube.com/watch?v=wsglMk5Ju74
Pour une histoire critique et citoyenne
Le cas de l’histoire franco-algérienne
vidéo pas disponible..
Tout n’étant jamais tout rose non plus, j’aimerais nuancer avec cette petite vidéo :
En 2004 le gouvernement italien a reconnu comme avérées les violences et les viols commis par les troupes marocaines en Italie en 1944 en Ciociarie. Ces exactions ont reçu en Italie l’appellation de marocchinate (littéralement « maroquinades »).
Ces viols en masse et homicides ont été commis sur les populations civiles par des membres du corps expéditionnaire français, constitué pour moitié de Goumiers marocains, de soldats algériens, tunisiens et de tirailleurs sénégalais. Plus de 2 000 femmes et enfants ont été violées, ainsi que 600 hommes. Ces événements ont servi de toile de fond à un roman d’Alberto Moravia (La Ciociara), ainsi qu’au film de Vittorio De Sica, La Paysanne aux pieds nus (extrait ci-dessous)
http://www.youtube.com/watch?v=bGcLC_pMU90
Çà calme!
J’ai un peu de mal avec ce genre de commentaires. Vous voulez démontrer quoi ? Que les « indigènes » étaient des sauvages, qu’ils méritent donc moins que d’autres la reconnaissance de la nation ? Pas de chance pour vous, les viols ont été malheureusement l’apanage de toutes les armées et ne sont pas spécifiques aux « coloniaux ».
Les viols commis par les « boys » américains sur les femmes Françaises sont estimés à 3500… De sacrés héros…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Viol_durant_la_lib%C3%A9ration_de_la_France
Et moi vois-tu,
Je ne vois rien de ce que tu dis.
Tu projettes, il me semble.
Le Mr a été très clair en disant:
– »Tout n’étant jamais tout rose non plus, j’aimerais NUANCER avec cette petite vidéo »
Jusqu’à nouvelle ordre, la nuance n’est pas un délit.
Mais, bien plus l’œuvre d’un esprit critique.
Mais bon, c’est bien dans l’air du temps, procès d’intention et esprit manichéen.
Ceci dit.
Ce que tu dis est juste.
Sauf que le Mr n’a rien, mais absolument, rien dit de contraire sur ce sujet.
Fais ton autocritique.
Tu verras, que quelque part, tu as été programmé à ces réactions excessives.
Ps: Je ne cherche point l’affrontement.
.. juste le juste milieu.
Ce qui me dérange c’est que l’on fasse cette remarque uniquement à propos des « indigènes ». Vous ne verrez jamais personne vous parler de cet aspect là concernant nos « libérateurs » officiels anglo-américains. Mais il est peut-être possible que je sois parano et qu’il ne s’agisse que de la volonté de rétablir « toute la vérité ». Bon, je propose que l’on commence par les Gi’s et leurs victimes françaises…
T’es gonflé et t’arrive après le retrait.
Ci-dessus:
-Où es passé le commentaire d’un participant qui dénonçait les exactions(viols)commises par les GI(principalement d’origine »non blanche ») pendant la 2° GM en Europe.
Avec vidéo de plus de 30mn très instructive(pour ceux qui l’ignoraient)avec témoignages poignants à l’appui.
Que c’est-il donc passé?????????????
Je ne crois pas à la censure, alors ?
Une réponse serait plus que bienvenue;
Merci.
Et bien?
Regarde la vidéo juste en dessous(titoOO1 12h49°et tu pourras après revoir tes aprioris.
Sinon, c’est pas mal non plus :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-debarquement-une-invasion-153150
Malheureusement, c’est le cas cas dans quasiment toutes les guerres.
Mais puisque s’était le D Day, souvenons-nous:
https://www.youtube.com/watch?v=-YS1gzUePDs
« Qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. » Nietzsche il me semble.
Ouche NATACHA ,Nietzsche qui est décrié car le régime NAZIS voulait s’en servir (surhomme)..
Merci ,je trouve que la
« Qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. »
.TOUT A FAIT,le PB c’est qu’on crée des monstres,mais bon,il y en a partout car comment différencier le Mouton du loup si le loup n’existe pas ?
Petit ♥
Je crois que Nietzsche était plein de contradictions. Sa pensée a été galvaudée par le nazisme et par des coupes sombres faites par sa famille, il semblerait. Néanmoins c’était un philosophe et donc un explorateur de pensée qui peut-être s’est égaré et a fini par éteindre la lumière avant l’heure !
Mais je trouve que cette petite phrase invite à la réflexion. 🙂