Valls parle de Dieudonné aux francs-maçons

Au cours de la cérémonie de vœux qu’il a offerte aux obédiences maçonniques le 30 janvier en début de soirée au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls exhorté les francs-maçons à se battre contre les extrémismes, l’extrême-droite, Dieudonné en particulier… et en stigmatisant les attaques indignes de la manifestation « Jour de colère » du 26 janvier dernier.

Dans un discours très républicain, où le terme laïcité a été utilisé plusieurs fois, Manuels Valls a souligné le rôle positif de la franc-maçonnerie dans la construction de la République française.

Pour écouter le ministre Valls, boire le Champagne et déguster les petits fours, 35 francs-maçons se sont déplacés au ministère de l’Intétieur sur les 50 prévus. Quatre obédiences étaient représentées : GODF, GLNF, GLFF et GLAMF. Chacune avait été invitée par l’Intérieur à composer sa délégation.

Pour le GODF, plusieurs conseillers de l’Ordre représentaient le Grand Maître Daniel Keller (retenu à Brignoles pour une conférence où il expliquait pourquoi un franc-maçon ne peut pas être membre du FN) et l’on comptait également trois anciens Grands Maîtres : Philippe Guglielmi, Alain Bauer et Jean-Michel Quillardet.

La Grande Maîtresse Catherine Jeannin-Naltet représentait la GLFF… et était accompagnée d’Yvette Roudy, ex ministre des Droits de la Femme. Alain Juillet, Grand Maître, représentait la GLAMF, et Jean-Pierre Servel, Grand Maître, la GLNF. Roger Dachez était également présent pour l’IMF.

Plusieurs dignitaires ont été surpris de l’absence de représentants de la GLDF et de la FFDH (alors qu’une excellente source me précise que ces deux obédiences étaient invitées).

De mémoire de maçons, c’est la première fois qu’un ministre de l’Intérieur offre une cérémonie de vœux aux obédiences. Nicolas Sarkozy l’avait fait, mais en tant que Président de la République.

[GODF : Grand Orient de France. GLNF : Grande Loge Nationale Française. GLFF : Grande Loge Féminine de France. GLAMF : Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française. IMF : Institut Maçonnique de France. GLDF : Grande Loge de France. FFDH : Fédération Française du Droit Humain.]

Source: Blogs.lexpress.fr. Trouvé sur Leschroniquesderorschach.blogspot.fr

9 Commentaires

  1. Je rencontre un gros souci avec mon pc depuis 2 jours, le disque dur est en train de lâcher complètement, donc je suis en train de tout perdre. Deux démarrages de plus de 15 minutes entre autres, plus des scans entre autres manipulations, et le DD est donc en train de me lâcher.
    Bref, je travaille ce soir avec les moyens du bord et en reprend un lundi, installation au plus vite, donc moins de travail « sur le blog » d’ici la fin de ce souci.

  2. Conférence du Père Jean-Blaise Fellay
    Les conseils de communauté, de Lumen Gentium au Pape François.
    Notes
    ! HISTOIRE
    Il faut regarder la première partie du XXe siècle pour comprendre la nouveauté réelle des
    Cocoms dans l’Église après Vatican II.
    Au 18ème et 19ème siècle, il y a des rapports conflictuels entre l’Église et la société. Il y a un
    mouvement de démocratisation de l’Église.
    Léon XIII en 1890 dans l’encyclique « Au milieu des sollicitudes » provoque un traumatisme
    dans la société française. Le pape demande aux fidèles de s’engager dans la république…
    Puis, en 1891, dans Rerum novarum, il attire l’attention sur la question sociale provoquée
    par l’industrialisation et pousse les chrétiens à s’engager dans l’action sociale et politique.
    Or, les catholiques sont en majorité monarchistes et les républicains sont contre la
    monarchie. Pour beaucoup, il semble que l’Église doive donc en quelque sorte pactiser avec
    le diable, passer à l’ennemi ! Mais Léon XIII se rendait compte que l’Église courait de graves
    dangers si les catholiques laissaient toutes les initiatives aux mains des anticléricaux… Il leur
    demande donc de s’impliquer malgré les vols et les exactions dont ils ont été victimes. C’est
    la naissance du catholicisme social. Idem au cours de XXe siècle sous les régimes
    communistes, totalitaristes… L’idée est d’oser aller affronter les ennemis de l’Église sur tous
    les terrains, jusque dans la politique et le social…
    Aujourd’hui encore, le Pape François nous dit : « L’Église doit être missionnaire, se tourner
    vers les pauvres les démunis, les réfugiés… »
    Cette doctrine sociale trouve sa première formulation doctrinale dans l’Encyclique
    Quadragesimo Anno du pape Pie XI qui commémore le 40e anniversaire de Rerum
    Novarum. Ce pape favorise également l’émergence de l’ « Action catholique » qu’il oppose à
    l’ « Action française » de Charles Maurras, condamnée à cause de son nationalisme et de
    son monarchisme. L’Action catholique, c’est l’idée de l’évangélisation par le milieu
    professionnel. Ce sont les chrétiens eux-mêmes qui portent le témoignage de l’Évangile
    dans leurs lieux de travail. Et ce sont des laïcs qui dirigent ce mouvement.
    Précisions sur les deux sens au mot laïc :
    • Laïcat catholique : celui qui n’est pas « clerc », pas « ecclésiastique ».
    • Laïcité en France : tout ce qui n’est pas religieux ; le civil sans le religieux ; peut être
    synonyme d’anti catholicisme.

    • L’Église s’est retrouvée prise entre 2 feux au 19ème siècle.

      D’un côté elle demandait la prise en compte des revendications sociales des ouvriers mais d’un autre côté les mouvements ouvriers étaient profondément anti cléricaux.
      Et si les Catholiques étaient majoritairement royalistes c’était surtout par opposition à l’anticléricalisme outrancier et agressif des Républicains et ce depuis la révolution.
      Les choses ne s’étaient pas arrangées avec la mainmise des FM sur l’État.
      Finalement l’Eglise a pactisé avec la bourgeoisie en réaction au socialisme anticlérical.
      L’Église a eu tort de choisir un camp.
      Il aurait encore mieux valu qu’elle reste fidèle au royalisme.

  3. Que Vals aille se faire foutre et qu’il n’espère pas devenir président ce pourri

  4. bhein il est passé où mon com???

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