Actu d’il y a 10 ans: 76 produits toxiques dans le sang des parlementaires européens !

Une actu d’il y a 10 ans car cet article date de 2004, et elle fait partie de ces infos que certains préfèrent voir oubliée. Cela permet de se faire une idée et de comparer ce qui aujourd’hui fait partie du passé, et de ce qui se déroule actuellement que cela soit au niveau politique comme au niveau médical dans le domaine. Car si la situation était aussi grave il y a 10 ans, où en sommes-nous réellement 10 ans plus tard? Depuis nous avons eu Fukushima, l’apparition du freaking avec les conséquences que cela entraine, de nouveaux médicaments et de nouveau mensonges dans le même temps (souvenez-vous du Mediator pour ne citer que cet exemple-là…).

Alors, quel bilan pouvons-nous réellement tirer suite à un tel article? De quoi se compose réellement notre sang à l’heure actuelle? Et comment pouvons-nous espérer échapper au pire même en s’alimentant ou en (re-)vivant en optant une vie plus saine?

Ce n’est désormais plus un secret : le corps humain sert de réservoir à une multitude de substances chimiques toxiques. Communiqués aujourd’hui, les résultats de la plus large enquête menée à l’échelle européenne sur la contamination des organismes humains par ces produits en fournissent en effet la preuve : pas moins de 76 substances chimiques toxiques ont été découvertes dans le sang des volontaires testés !

A l’origine de cette opération qui vise à tirer la sonnette d’alarme à la veille d’une refonte de la réglementation européenne en matière de produits chimiques, le WWF et la Banque Coopérative ont ainsi fait procéder aux prélèvements et aux analyses du sang de 47 personnes provenant de toute l’Europe. Représentant au total 17 pays, les volontaires testés en décembre 2003 comprenaient 39 membres du Parlement Européen, 4 observateurs issus des pays en voie d’accession à l’Europe, 1 ancien parlementaire et 3 membres du personnel du WWF. Leurs échantillons sanguins ont été analysés en recherchant 101 produits chimiques provenant de cinq groupes différents : les pesticides organo-chlorés (incluant le DDT) ; les PCB ; les retardateurs de flamme bromés ; les phtalates et les composés perfluorés (PFO). 

Il ressort des résultats que chaque personne est contaminée par un cocktail de substances toxiques persistantes (qui ne s’évaporent pas dans la nature) et bioaccumulatives (qui s’accumulent dans le corps) comprenant des produits issus de chacune des cinq familles visées. Un total de 76 produits chimiques toxiques différents sur les 101 recherchés ont ainsi été trouvés dans le sang des parlementaires.

« Le nombre, la concentration et les types de produits chimiques détectés à travers cette enquête sont inacceptables », a confié Karl Wagner, le directeur de la campagne DetoX au WWF. « Une exposition continue à un tel cocktail de produits chimiques toxiques ne peut être considérée comme saine. La meilleure façon de protéger les populations et la vie sauvage – comme les générations à venir – de cette menace insidieuse est que l’Union Européenne adopte une version renforcée du programme REACH proposé afin d’identifier et de d’éradiquer progressivement les produits chimiques toxiques les plus nocifs. »

Les résultats montrent que le plus grand nombre de produits trouvé chez une seule personne se chiffre à 54, tandis que la moyenne fait état de 41 substances détectées par personne. Au moins 13 substances toxiques identiques ont également été découvertes chez chaque volontaire testé, incluant des produits chimiques interdits en Europe depuis plus de vingt ans ainsi que des produits chimiques toujours couramment employés aujourd’hui tels que les phtalates et les composés perfluorés.

Le retardateur de flamme HBCD a en outre été détecté chez une personne. Or selon le WWF, c’est la première fois qu’un produit chimique de ce type est découvert dans le sang humain. Un autre retardateur de flamme – deca BDE – a par ailleurs été dépisté au seuil le plus haut jamais relevé dans une étude européenne de ce genre. Son taux de concentration est ainsi plus élevé que pour les deux autres retardateurs de flamme qui ont été bannis d’Europe récemment, en partie à cause de leurs taux d’accumulation croissants chez l’homme, la faune ou la flore.

« Les résultats de ces tests montrent que chaque personne dépistée est contaminée par différents produits chimiques industriels, incluant des pesticides dont l’usage a été prohibé il y a déjà plusieurs années et des produits chimiques toujours utilisés aujourd’hui, cela indépendamment de l’endroit où les personnes résident », s’alarme Sheila Macdonald, responsable opérationnelle de la Banque Coopérative. « Et, à ce jour, nous ne savons pas encore quels effets ont ces produits sur nos propres corps, nos enfants ou la vie sauvage. »

Source: wwf.panda.org Avril 2004

Merci à Patrick du site Moncancer.info pour le rappel de cette actu, site que je conseille fortement car il mérite un gros détour pour ceux qui s’intéressent au sujet.

4 Commentaires

  1. Il faut aussi ajouter les métaux lourds ,plomb, mercure,aluminium ….

    S’il est inévitable d’ingurgiter des toxines, seulement avec l’air que l’on respire,il existe des solutions pour se désintoxiquer naturellement.
    Par contre pour les métaux lourds ,c’est pas gagné!

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