Hausse mystérieuse de la mortalité des dauphins sur la côte Atlantique des USA

L’ignorance a parfois du bon… Le Gulf Stream n’a-t-il pas été ralenti par le pétrole de Deep Water entre autres conséquences, peut-être faudrait-il chercher par là aussi, au risque de devoir charger encore un peu plus une entreprise américaine qui rapporte encore…

© ap.

Les autorités américaines ont déclaré vendredi enquêter sur une hausse surprenante de la mortalité chez les grands dauphins le long de la côte Atlantique des Etats-Unis.

En juillet, 89 dauphins se sont échoués sur les plages côtières de l’Atlantique et 35 autres ont été retrouvés morts jusqu’à présent en août, des chiffres inhabituellement élevés.

Les scientifiques tentent notamment de découvrir si un pathogène contagieux pourrait être à l’origine de ces morts prématurées, certains animaux ayant présenté des lésions pulmonaires.

Les chercheurs estiment qu’il s’agit « d’une mortalité inhabituelle » due à « une extinction inattendue et importante », s’étendant le long des côtes de New York, du New Jersey, du Delaware, du Maryland et de la Virginie –Etats de l’est des Etats-Unis– depuis début juillet.

« Les examens préliminaires de tissus d’un dauphin révèlent une possible infection par le morbillivirus bien qu’il soit encore trop tôt pour dire si le morbillivirus est à l’origine de ces décès », a expliqué l’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) dans un communiqué.

Cependant, les scientifiques constatent que l’existence « d’un pathogène contagieux reste au sommet de la liste des causes potentielles » de la mort des dauphins.

La plupart des dauphins étaient déjà morts lorsqu’ils ont été retrouvés. Un petit nombre étaient encore en vie lorsqu’ils se sont échoués, mais pour mourir peu après.

Source: 7sur7.be

5 Commentaires

  1. Les êtres les plus intelligents émotionnellement de la planète sont en train de disparaître : »(

  2. Hello,

    Il faudrait qu’on m’explique comment un courant « d’eau chaude » puisse être « ralenti » par du pétrole abiotique ou pas ?

    Par ailleurs, la présence de ce pétrole qui, je le souligne à nouveau, n’est pas un pétrole conventionnel n’exclut pas et malheureusement trop peu d’analyses sont menées pour le définir, qu’il ne soit pas accompagné d’éléments hautement toxiques, ainsi que de bactéries toutes aussi toxiques, se retrouvant dans la chaîne alimentaire.
    Lors de la fuite, il a été constaté dans l’air environnant, la présence de trois dangereux gaz :

    – Le sulfure d’hydrogène : L’exposition à long terme à de faibles concentrations peut avoir pour conséquence, une fatigue, perte d’appétit, maux de tête, irritabilité, pertes de mémoire et vertiges. Dans certaines conditions, une production endogène de H2S est possible dans l’intestin (ainsi que d’amines, phénols, indoles, thiols, CO2, H2) par les bactéries intestinales ; ces métabolites sont tous toxiques et pourraient jouer un rôle dans certaines maladies intestinales. Des études sur des animaux ont prouvé que les porcs ayant mangé de la nourriture contenant du sulfure d’hydrogène ont eu des diarrhées après quelques jours et une perte de poids après environ 105 jours.

    – benzène : L’ingestion provoque des troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements) et neurologiques (vertiges, ivresse, céphalées, somnolence, coma, convulsions). L’inhalation provoque les mêmes symptômes neurologiques, pouvant entraîner la mort (à titre indicatif la mort intervient en 5 à 15 min d’exposition à une concentration de 2 %). En contact cutané, le benzène est irritant.Les principaux effets d’une exposition chronique concernent les cellules sanguines et la moelle osseuse. L’exposition prolongée au benzène provoque des hémopathies bénignes (thrombopénie, leucopénie, hyperleucocytose, anémie, polyglobulie, aplasie médullaire), puis des hémopathies malignes (syndromes myéloprolifératifs, myélomes, leucémies). Le benzène est également un agent cancérogène, en raison du fait qu’il se comporte comme un agent intercalant (c’est-à-dire qu’il se glisse entre les bases nucléotidiques des acides nucléiques, dont l’ADN, provoquant des erreurs de lecture et/ou de réplication)

    Du chlorure de méthylène : une exposition aiguë par inhalation peut provoquer une neuropathie optique sévère et à une attaque du foie (hépatite)
    Le contact prolongé avec la peau peut provoquer des irritations ou des brûlures chimiques par dissolution des tissus adipeux. Chez l’animal de laboratoire, il a été associé à des cancers du poumon, du foie et du pancréas, mais aucune étude n’a pu affirmer ou infirmer son caractère cancérigène.

    Rien qu’à la lecture de ce qu’entraînent que ces trois gaz, il est aisé de comprendre ce qui a atteint les très nombreux patients du bord de mer en Floride, Louisiane, et une partie du Texas. Leurs symptômes sont identiques à ce qui précède et pas vraiment lié au Corexit.

  3. Mais le désastre se répand, ça fait plaisir! Je crache sur l’homme blanc que je suis et tente de ne pas le suivre dans sa quête irresponsable de mener une vraie guerre contre la nature, un suicide mondial, mais malheureusement je demeure impuissant face à tous ces dirigeants véreux. N’attendons plus de voir les choses s’arranger, tout va mal et tout ira encore plus mal car leur têtes ne sont pas tombées. Cette planète si vieille porte désormais les stigmates de l’hommes et ses plaies sont profondes et indélébiles. Océans souillés, pétrole, un continent de plastique dans le pacifique, un déversement permanent d’eau radioactive en plus de tout ce qui est déversé par les fleuves tous aussi pollués les uns que les autres par les pesticides…Le magnétisme terrestre étant à la dérive, bon nombre d’animaux doivent s’égarer en ce moment. Comment demeurer vivant en ce monde, avoir un peu de légèreté ou un soupçon de bonheur? Faut-il être inconscient, abêti, saoul, drogué, chanter, se masturber, prier un dieu, devenir fou?
    Avec toutes cette technologie, nous finirons bien par ne pas sauver notre planète. Sauver notre planète n’est plus en aucun cas une priorité, car même si ça l’est encore pour certains, il est largement trop tard et c’est comme ça. La vie s’en va, bénie d’imagination délirante vers son prochain enfant toujours plus malade, en proie à la tragédie du monde.

  4. Pauvres petits dauphins ; …en même temps comment pourrait-il en être autrement quand l’homme considère les océans comme ces chiottes dans les quels il déverse toutes les merdes qui l’encombre ou le dérange ; et pourtant dans le quel ensuite il pêche à outrance un maximum des espèces de poisons et de crustacés, au point d’en déséquilibrer dangereusement l’écosystème.
    Sans parler de l’eau contaminée qui se déverse depuis 2 ans du coté de Fukushima ; …je vous rappelle que la fuite de pétrole de BP qui aurait fini par se boucher d’elle-même, alors que cette fuite n’a jamais été celle que l’on nous montrait à la TV, et qui en réalité était juste un peu plus loin et bien plus importante, et qui actuellement se répand toujours au font du Golf du Mexique, et qui est bien maintenu au font avec des tonnes de produits chimiques dispersants hyper toxiques, permettant de cacher la misère en surface.

    Dans ces conditions comment ce magnifique animal qu’est le dauphin, pourrait-il passer entre les goutes, …c’est d’une tristesse !

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