Un problème similaire a été découvert récemment aux États-Unis, c’est maintenant au tour de l’Allemagne. Des déchets nucléaires, cela ne disparait pas, cela ne se détruit pas, c’est une pollution désastreuse pour des siècles! Cette énergie ne sera jamais propre puisque nous ne pouvons réellement détruire les poubelles de cette « énergie propre », qu’on se le dise et qu’enfin, ils explorent réellement d’autres options!!!
Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l’évacuation rapide des 126.000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations
En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l’Allemagne était à la pointe de la technique. Quarante plus tard, elle l’est toujours en préparant son évacuation.
Les autorités fédérales de surveillance des rayonnements et déchets nucléaires (BFS) ont remis en effet le 15 janvier leur expertise recommandant le déstockage des 126 000 barils de déchets nucléaires entreposés entre 1967 et 1979 dans la mine de sel d’Asse II, en Basse-Saxe, dans la région de Brunswick, dont 1 300 fûts de déchets de moyenne activité, contenant environ 11 kg de plutonium de l’usine de traitement de combustible usé de Karlsruhe.
Depuis des décennies, 12 m3 d’eau, soit 12 000 litres, ruissellent en moyenne, chaque jour, sur les parois de la mine de sel. La montagne exerçant une pression gigantesque sur les galeries de sel, 32 points d’infiltration supplémentaires ont été recensés depuis 1988. Certaines galeries s’effondrent, des barils, encastrés dans le sel, ont été endommagés sans que l’on sache précisément lesquels, contaminant la saumure. Au-delà de 2020, la mine ne sera plus exploitable.
«Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse »
L’expertise de la BFS confirme ce que les écologistes assurent depuis belle lurette dans la région. «Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse », selon Sigmar Gabriel, président du SPD, ancien ministre de l’environnement et natif de Brunswick.
La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine peut être radioactive dans des proportions qui dépassent jusqu’à dix fois la norme. Recueillie dans une « piscine » à plus de 500 mètres de profondeur, elle est évacuée vers la surface. Mais les infiltrations régulières pourraient provoquer une inondation qui serait fatale. Une vraie « catastrophe nucléaire ». La nappe phréatique contaminée rendrait la région voisine inhabitable. « Ce n’est plus qu’une question de temps », selon les écologistes.
Les autorités se renvoient la balle des responsabilités. Le bureau des mines du Land à Clausthal-Zellerfeld, au courant du danger, n’aurait pas jugé utile de sonner l’alarme au ministère de l’environnement, qui aurait peu tenu compte de ses observations.
Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement
Le centre Helmholtz de Munich, chargé de l’exploitation d’Asse II, prétend avoir informé le bureau des mines et préparé la fermeture de l’exploitation. Les spécialistes de l’atome et des déchets seraient « tombés de haut » en découvrant l’étendue du désastre, assure un professeur de l’université technique régionale de Clausthal. L’opinion publique n’a rien su ou presque pendant trente ans.
Si l’évacuation est décidée – et « le temps presse », souligne la BFS -, le chantier durerait une dizaine d’années et coûterait 2,5 milliards d’euros, payés pour l’essentiel par le contribuable. Ce sera la méthode la plus coûteuse et la plus délicate pour sécuriser Asse II. « Techniquement, c’est un sacré défi, il faudra déplacer des fûts dont le contenu et l’état sont inconnus », note Thorben Becker, expert du Bund (Fédération allemande de la protection de la nature et de l’environnement). Il faudra en extraire de galeries qui ont été comblées par le sel. Avec les risques de contamination auxquels seront exposés les ouvriers.
D’autres solutions, telles que le comblement total de la mine, seraient évidemment plus rapides et moins coûteuses. Mais ce serait un pis-aller. « Cela ne marcherait que si Asse II était stable, ce qui est pratiquement exclu », explique l’expert. Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement. Extraits d’Asse II, les 126 000 barils devraient être transportés à la mine de fer de Konrad, toute proche. Mais celle-ci n’est pas, pour l’instant, prévue pour cet usage. Et la résistance des écologistes et de la population de la région n’en est qu’à ses débuts.
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Source: La croix
Il faut être nettement plus con que la moyenne, pour stocker des barils de déchets nucléaires, dans une mine de sel! ils ne savent pas ces crétins que le sel est hautement corrosif?
Pourtant, pourtant, les « experts » de l’époque avaient bien dit qu’il n’y avait rigoureusement aucun risque, sauf dans la tête des idiots incompétents et complotistes qui s’opposaient à ce type de stockage…
Si maintenant on ne peut plus se fier aux « experts » de mes deux… 😉
Oui mais,
les complotistes savaient que le « sel est soluble dans l’eau ».
Tandis que, personne n’avait dit aux experts que l’eau dissolvait le sel!
Alors, responsables mais pas coupables….
Bon pour nous,
Ca va être à Bure (Meuse).
Et comme nous, on ne rigole pas, celà sera des déchets ultimes (les pires)!!!
Des dechets même pas froids.
Donc, si par malheur une panne de courant prolongée devait se produire, cela entrainerait un défaut de ventilation/refroidissement.
Cette accident provoquerait un incendie apocalyptique incontrolable.
Mais pas d’inquiètude, normalement cela ne devrait concerner que les générations futures…
Il y a une grosse ERREUR dans votre article : » Le gruyère, le vrai Gruyère Suisse n’a AUCUN trou ! »
C’est l’Emmenthale qui a des trous, et cela fait des décennies que les français confondent l’Emmenthale avec le Gruyère !!!
Merci !
Pas la peine d’en faire un fromage …
http://www.la-croix.com/Actualite/Economie/Economie/Le-stockage-des-dechets-radioactifs-en-Allemagne-vire-au-desastre-_NG_-2010-02-08-546433
là, je ne comprends pas. la date du lien que je poste date de 2010… quelles mesures depuis alors ?