Le mardi 22 mars, suivant une simulation de météo-France et de l’IRSN (Institut de Radio-protection et de Sureté Nucléaire) l’Europe sera touchée de plein fouet dont la France le 23 mars. Bien sur, suivant la simulation le niveau de radiation sera moindre mais il aurait été bon que nous en soyons informés quand même!
1 – Que sait-on des rejets radioactifs émis depuis le 12 mars 2011 ?
L’IRSN n’a pas de données de mesure directe sur la composition et l’ampleur des rejets radioactifs, mais dispose d’informations techniques sur les installations accidentées.
L’interprétation de ces informations a permis à l’IRSN d’élaborer des scénarios probables de dégradation des 3 réacteurs depuis le 12 mars, en s’assurant de leur cohérence avec les mesures de débit de dose obtenues sur le site. L’IRSN a également retenu l’hypothèse que ces rejets se poursuivent jusqu’au 20 mars.
Les éléments radioactifs rejetés au cours des différents épisodes de rejet sont des gaz rares (éléments radioactifs chimiquement peu réactifs, restant dans l’atmosphère sans se déposer au sol) et des éléments volatiles, principalement de l’iode radioactif, dont l’iode 131 qui a une période radioactive de 8 jours, et du césium radioactif, dont le césium 137.
2 – La dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère
L’IRSN a simulé la dispersion atmosphérique des rejets estimés entre le 12 et 22 mars, à l’aide de son modèle numérique applicable à longue distance (échelle de plusieurs centaines de kilomètres), en utilisant les observations et les prévisions météorologiques fournies par Météo France.
Cette simulation a été appliquée au césium 137, en tant que traceur du panache radioactif au cours de cette période. Les résultats de cette modélisation sont exprimés en becquerels de césium 137 par mètre cube d’air (Bq/m3).
Visionner la simulation du panache
Cette modélisation effectuée à l’échelle du Japon montre que le panache s’est dirigé dans des directions qui ont varié au cours du temps : d’abord vers le nord-est jusqu’au 14 mars, ensuite vers le sud et le sud-ouest, en direction de Tokyo, le 15 mars, puis vers l’est, en direction de l’océan Pacifique.
L’IRSN a comparé les résultats de cette simulation avec les résultats des mesures de la contamination de l’air effectuées à Tokyo. Ils sont du même ordre de grandeur que les valeurs mesurées dans cette ville, comme le montrent les graphiques ci-dessous pour l’iode 131 et le césium 137.
Cette comparaison permet de considérer que la modélisation de la dispersion atmosphérique effectuée par l’IRSN donne des résultats satisfaisants pour l’agglomération de Tokyo et que les doses calculées par l’IRSN à partir de cette modélisation sont représentatifs des doses susceptibles d’avoir été reçues par la population exposée à ce panache radioactif.
3 – Estimation des doses susceptibles d’être reçues par les personnes exposées au panache radioactif
L’IRSN a estimé les doses susceptibles d’être reçues par une personne exposée au panache radioactif, en supposant qu’elle reste au même endroit et sans protection (à l’extérieur) du 12 au 22 mars. Pour ces calculs de dose, l’IRSN a considéré un enfant d’un an qui est le plus sensible à l’iode 131 (dose à la thyroïde).
Les simulations qui suivent montrent l’évolution des doses au cours du temps, sur la période de simulation. Si de nouveaux rejets devaient se produire dans le futur, ces doses pourraient encore augmenter en l’absence de protection des personnes les plus exposées.
Doses corps entier susceptibles d’être reçues par un enfant de 1 an en l’absence de protection pendant les rejets
En cas d’accident, les valeurs de doses corps entier à partir desquelles des actions de protection sont recommandées sont de 10 mSv pour la mise à l’abri et de 50 mSv pour l’évacuation. En dessous de 10 mSv, le risque pour la santé est jugé suffisamment faible pour ne pas rendre nécessaires ces actions de protection. A titre de comparaison, la dose annuelle moyenne reçue en France due à la radioactivité naturelle et aux expositions médicales est de 3,7 mSv.
Doses à la thyroïde susceptibles d’être reçues par un enfant de 1 an en l’absence de protection pendant les rejets
En cas d’accident, les valeurs de doses à partir desquelles l’ingestion d’iode stable est recommandée au Japon sont de 100 mSv.
4- Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle globale
A partir des rejets estimés par l’IRSN, Météo France a simulé la dispersion des rejets radioactifs à très grande distance, projetée jusqu’au 26 mars.
Selon cette simulation, le panache radioactif aurait actuellement atteint le nord-est de la Sibérie, les Etats-Unis et l’ouest de l’atlantique. Il devrait atteindre la France à partir du 23 ou 24 mars.
Les concentrations attendues à terme, d’après cette modélisation, pourraient être de l’ordre de 0,001 Bq/m3 en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer de l’hémisphère nord. Comme attendu, l’hémisphère sud n’est pas significativement affecté par cette dispersion à grande échelle.
A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l’accident de Tchernobyl étaient dépassaient 100 000 Bq/m3 dans les premiers kilomètres autour de la centrale ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986). Aujourd’hui, une très faible activité de césium 137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3.
Source: irsn.fr
Bien sur je vous invite à consulter l’animation par vous-même qui est disponible en ligne.
Manifestement le mensonge de Tchernobyl n’ayant pas affecté la France est resté dans toutes les mémoires…Alors peut-être que maintenant l’on nous ment » qu’à moitié « …
Oh!! comme je suis de ton avis 😀 pas du tout confiance dans les déclarations de ceux qui; nous veulent du bien, en mettant en avant l’ultra sécurité de NOS centrales!
En plus il y a un truc qui me chiffonne, comment un pays comme le Japon à la tête des technologies de pointes en robotiques, n’a pas construit de robots qui aurait pu intervenir dans ce milieu infernal??
C’est la France qui a envoyé un robot et un peu tard à mon avis.
(T.V.) – Même déjà MARDI : dangers de particules radioactives en FRANCE.
27 signes que le Gouvernement JAPONAIS MENT sur la catastrophe Nucléaire JAPONAISE.
http://www.youtube.com/watch?v=oj4UNfzXgyI
Je ne vois pas en quoi cette video prouve la mauvbaise foi du gvt japonais.
Face à une crise naturelle, il est tentant de chercher des « coupables »… mais nous le serions tous puisque nous n’avons pas empêcher le dvt du nucléaire et que… NOUS EN PROFITIONS TOUS !
Dans les 27 points, particulièrement le dernier, il y a des suppositions (rien à voir avec des faits). Bref, y’en a qui se font plaisir avec Youtube. La réalité est simple : nous ne savons pas ce qui va se passer demain, et çà peut angoisser.
Trouver des « coupables », des « méchants » ne va rein y changer. Déclencher esprit de revanche, colère ou peur ne va certainement pas aider !!!
Lisez l’article en Entier dans ARCHIVES :
http://www.mecanopolis.org
Mécanopolis accepte qu’on copie quelque chose de leur Site mais il faut indiquer que cela vient de chez eux ! (Plusieurs NOMS de leur Administration vivent en SUISSE).
…D’autres problèmes collatéraux aggravent encore la situation pour « les Pompiers de Services » qui se sacrifient pour éviter que la cuve ne fonde pas, en effet, l’eau mélangée au BORE qui sert à atténuer les effets d’échauffement de la radioactivité (absorbe les neutrons) est d’une efficacité moindre avec le MOX.
Côté chiffres, ils sont effrayants, la masse de PLUTONIUM présente dans le réacteur 3 du site Nucléaire de Fukushima Dai Ichi est considérable, elle se chiffre à plusieurs CENTAINES de Kilogrammes, une catastrophe planétaire inégalée, créée par l’homme, est donc POSSIBLE pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité.
Pendant ce temps, même en zappant pas moyen d’y échapper, sur les plateaux de télévision un TANDEM composé d’un Monsieur qui « SAIT TOUT » appelé Eric BESSON, accompagné par l’inoxydable NKM qui ne SAIT RIEN, mais qui PARLE BEAUCOUP pour NE RIEN DIRE, n’évoquent évidemment PAS le MOX, mais sont les ROIS de l’INTOX.
Avec le MOX Français d’AREVA au JAPON, mieux vaut ACTUELLEMENT adopter un profil BAS !
…/…
Ouép; c’est clair , ils mentent tellement ….. mieux vaut ne pas faire confiance,les consequances sont certaines sur l’humain et la nature ,pour des SIECLES la radioactivité pourri les sol et l’eau alors mieux vaut pas croire tout ces dirigants qui eux se nicherons dans les abris anti atomiques et nous…..deviendrons des vers de terre !!! :p
Et deux réacteurs qui ‘fument ‘ toujours le 3 et maintenant le 2! le nuage sera d’après les spécialistes pas chargé en radioactivité au point d’inquiéter, la distance l’aura beaucoup dilué! si la situation reste stable, espérons qu’ils disent vrai!
Il faut rester calme malgré tout, la peur ne changera rien à ce qui arrive!……..
Il faudrait réfléchir à la suite des évènements, nous avons 54 centrales chez nous, et EDF ne fait pas mieux que TEPCO dans les faux rapports!
Je souhaite que cette peur soit salutaire, et qu’on change d’optique en matière d’énergie, et ça va être très difficile tant nous sommes tous dépendant de ces centrales! il ne faut pas compter sur le Monarque qui est pour à 100%, même son EPR de malheur a ses faveurs, pourtant il n’est pas fiable du tout.
Reste plus que la pression de tout le monde et là……………
l’homme est poison pour la terre
la terre va devenir un poison pour l’homme
Et comme ça la boucle est bouclée!