Après le Libor, le scandale de l’Euribor va éclater

Juste une chose, cela fait combien de temps que ce scandale existe et qu’il est dénoncé sur internet? Plusieurs mois! Mais quelle rapidité dans l’information ces médias français!!! De vraies foudres de guerre!

Siège social de Barclays, à Londres. En juin dernier, la banque avait acquitté une amende de 450 millions de dollars en échange de l'abandon des poursuites et de sa pleine collaboration.
Siège social de Barclays, à Londres. En juin dernier, la banque avait acquitté une amende de 450 millions de dollars en échange de l’abandon des poursuites et de sa pleine collaboration. Crédits photo : Simon Dawson/Bloomberg

Selon le Wall Street Journal, la Commission européenne s’apprête à accuser plusieurs banques de s’être entendues pour manipuler les taux interbancaires européens.

Un taux peut en cacher un autre. Idem pour les scandales. Après la mise en cause de banques, Barclays en tête, pour avoir manipulé le Libor, le taux de référence du marché interbancaire établi à Londres, l’enquête semble en passe de déboucher sur l’Euribor, son équivalent en Europe continentale. Selon le Wall Street Journal, la Commission européenne, qui a lancé ses investigations en octobre 2011, s’apprête, en effet, à «accuser plusieurs banques de tentative de connivence dans la fixation de l’Euribor».

Entre la mi-2005 et la mi-2008, des traders indélicats se seraient entendus pour demander à leurs collègues à la trésorerie de soumettre un taux plus haut ou plus bas, histoire de mieux valoriser leurs positions. Face à cela, Bruxelles s’interroge à la fois sur l’existence d’une fraude – avec un possible volet pénal – et sur un viol des règles de la concurrence. «C’est une enquête que nous considérons comme une de nos priorités», a précisé lundi un porte-parole du commissaire en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia.

La pelote de Barclays

Que ce soit le Libor ou l’Euribor, ces taux sont calculés à partir des déclarations d’un panel de banques, 18 au maximum pour le Libor et 43 pour l’Euribor: dès lors aucune d’entre elles ne pouvait agir seule. Afin d’établir la connivence, les enquêteurs tirent notamment, depuis des mois, le fil d’une pelote recueillie chez Barclays, la seule banque officiellement épinglée, à la fois sur le Libor et l’Euribor. Le britannique a accepté en juin dernier d’acquitter une amende de 450 millions de dollars aux gendarmes financiers américain (SEC) et britannique (FSA) et au département de la Justice américain en échange de l’abandon des poursuites et de sa pleine collaboration.

Du britannique RBS au suisse UBS, d’autres établissements bancaires sont réputés négocier avec les autorités américaines, britanniques ou européennes des accords similaires. Concernant l’Euribor, selon le Wall Street Journal, une douzaine de banques feraient l’objet d’une enquête, y compris la Société générale, le Crédit agricole, HSBC et la Deutsche Bank. Ces noms reviennent régulièrement dans le sillage de l’affaire Barclays. Les autorités disposeraient, en effet, d’échanges de courriels compromettants entre certains traders de ces maisons et ceux de la banque britannique, suspectés d’avoir été au cœur d’un système de «truquage».

L’enquête s’est ainsi longtemps concentrée sur un ex-opérateur de marché marocain de Barclays qui avait des contacts chez ses concurrents, notamment dans les maisons où il avait travaillé. «Cet ancien trader de swaps euro parlait tous les jours avec des traders de certaines banques du panel pour déterminer comment changer le fixing officiel de l’Euribor de manière à avantager leurs positions sur les produits dérivés», relate ainsi un rapport de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), le gendarme des marchés américains. De leur côté, les autorités britanniques ont indiqué qu’elles avaient identifié 58 tentatives de Barclays pour manipuler l’Euribor entre 2005 et 2009.

Un pavé dans la mare, en tout cas, pour la Fédération bancaire européenne, qui gère l’Euribor, et pensait qu’un panel à 43 banques protégeait l’indice de référence européen par rapport à son cousin britannique, plus light.

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Source: Le Figaro

6 Commentaires

  1. Bonjour,

    On s’en fout de la somme payé par Barclays, ce que l’on veut savoir c’est le montant de la fraude, et combien cette banque a empoché. Avec l’espoir que l’amande infligée couvre le montant de la fraude + les pénalités.
    Sans oublier les pigeons, s’ils ont été remboursés.
    Sinon, c’est de la poudre aux yeux !

  2. Tout le système bancaire et politique n’est que fraudes et malhonnêteté..
    Ce serait nettement plus rapide d’énumérer les transactions et les gens honnêtes du système… si toutefois il y en a encore…

    • ? C’EST COMME LES JOURNALISTES
      POUR EUX LES MALHONNETES
      OU–VIRES !
      FERMES -FAILLITE- SUICIDE -MEURTRE- BALLE PERDUE-
      REVOLUTION
      AINSI LA LIBYE S’APPRÊTAIT A RETIRER SA THUNE (FRIC) DES BANQUES INTERNATIONALES
      ILS L’ONT ASSASINÉ ET <<>>>
      PIQUÉ///VOLÉS –LES VOYOUS
      CA NA MÊME PAS SERVI —–A REDUIRE LES DEFICITS DE LA SECU

      ALORS QU’IL Y AVAIT LÀ DE QUOI ABOLIR LA PAUVRETÉ EN FRANCE
      (DESOLÉ POUR LE RACOURCI MAIS CA CORRESPOND A CA

  3. Ouais,

    Le fond libyen « Lia » et la Banque Centrale de ce pays, détenaient 171 milliards de $. Fonds qui étaient placés dans les banques du monde « libre ».
    La Banque Centrale de Libye détenait 143 tonnes d’or, dont une grande partie placée à l’étranger, aucune dette extérieure. Accueil de 3 millions d’ouvriers africains (représentant 50% de la population libyenne), pour les chantiers de construction.
    Mais les brigands de la cyrénaïque ne pouvaient s’en contenter, le trafic des passeurs d’africains vers l’Europe était beaucoup plus lucratif.
    Mais avec le « Traité d’amitié et coopération italo-libyen » signé le 30 août 2008 à Benghazi, la manne pour les bandits s’est tari.
    Sur les vedettes maritimes mises à disposition de la Libye, des officiers italiens collaboraient. Site du Parlement Européen :

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=WQ&reference=P-2010-7778&language=FR

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