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Le gouvernement grec de coalition a arraché de justesse dans la nuit de mercredi à jeudi l’adoption d’un nouveau train d’économies exigé par les créanciers UE et FMI pour garder le pays à flot, auparavant contesté dans la rue athénienne par plus de 70.000 manifestants.
La loi prévoyant 18,1 milliards d’économies d’ici 2016 a été votée par 153 des 299 députés présents (sur un total de 300), au prix de dissidences au sein de l’alliance gouvernementale unissant la droite aux socialistes et au petit parti de gauche modérée Dimar. Six parlementaires socialistes et un conservateur n’ont pas voté oui, et ont été immédiatement radiés de leurs groupes parlementaires, tandis que 15 députés du Dimar s’abstenaient, comme ils l’avaient annoncé, et le 16ème votait contre.
A l’issue de ces deux votes, les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir le 12 novembre pour examiner le cas grec et éventuellement décider de débloquer une tranche vitale de prêts de 31,2 milliards gelée depuis juin, sans laquelle le pays risque la cessation de paiement à la fin du mois. Mais le gouvernement doit aussi convaincre ses partenaires d’extraire le pays d’un surendettement qui ne cède pas, et calmer une grogne sociale qui a avant le vote massé une marée humaine en contrebas du parlement.
Encadrée par un impressionnant déploiement policier, la foule, bien supérieure selon les médias aux estimations policières, répondait à l’appel des principaux syndicats, de nombreuses unions corporatistes, et de l’opposition de gauche radicale et communiste. Le vote de la loi a aussi donné lieu à une grève générale de 48 heures, la troisième depuis l’arrivée au pouvoir de l’exécutif en juin, qui a fait tourner le pays au ralenti mardi et mercredi.
Le rassemblement s’est dispersé après plus de trois heures, quand la police, attaquée par quelque 300 fauteurs de trouble lançant des coktails molotov a noyé la place sous un nuage de gaz lacrymogène, faisant aussi usage d’un nouveau canon a eau contre les groupes la harcelant. La police a procédé à une vingtaine d’interpellations, tandis qu’un cameraman a été attaqué par une dizaine d’agresseurs masqués et armés de barres de fer, qui ont brisé son matériel, a indiqué une source policière.
Entretemps, le débat parlementaire a connu un intermède tragi-comique quand le ministre des Finances, Yannis Stournaras, a annoncé que les coupes prévues des salaires des hauts fonctionnaires concernaient aussi les employés du Parlement, traditionnels favoris du clientélisme local. Ces derniers ont riposté en se mettant en grève, incitant le ministre à retirer la mesure, sous les huées.
M. Samaras a réitéré en concluant le débat qu’il revenait aux députés « d’assurer le maintien du pays dans l’euro ou de le renvoyer dans l’isolement et vers la drachme », les appelant à « sceller la nouvelle crédibilité » du pays auprès de ses partenaires et prêteurs.
Le chef de l’opposition, le dirigeant de gauche radicale Alexis Tsipras, a pour sa part réclamé des élections pour amener au pouvoir un « gouvernement de salut social pour sauver le pays de la destruction et du chaos », après trois ans d’austérité et cinq de récession qui ont mis au chomage plus du quart de la population active.
Le dilemne, austérité ou faillite, avait déjà été posé aux parlementaires grecs lors de trois votes similaires depuis le début de la crise en 2010 et le placement du pays sous un carcan d’austérité en échange de son sauvetage financier. Mais, depuis, nombre d’économistes du monde entier ont dénoncé les ravages d’une réponse « tout austérité » à la crise de la dette dans la zone euro.
Au terme de cette loi, les Grecs devront travailler plus longtemps, jusqu’à 67 ans, avec des retraites, et des prestations sociales et de santé revues à la baisse. Le plan réduit aussi jusqu’à 27% les salaires des haut-fonctionnaires, ramenés en brut mensuel hors prime à 1.872 euros pour le chef de l’Etat-major de l’armée ou à 1.459 euros pour un professeur d’université. Il prévoit le départ de milliers de fonctionnaires, une dérégulation accrue du marché du travail et des services, et des augmentations de taxes.
Source et photos supplémentaires: 7sur7.be
GRECE: L’IGNOMINIE S’AJOUTE QUATRE FOIS AU VOL DE LA DEMOCRATIE
du 5 au 9 nov 2012 : Je vous avais expliqué à quel point les députés grecs étaient corrompus, députés auxquels « nos » députés (qui ont vendu la France à Bruxelles, elle-même vendue aux Américains) ont décidé de donner l’argent des citoyens français pour sauver la peau de ces mêmes députés grecs pourris (qui, eux aussi, ont vendu leur peuple à Bruxelles, vous voyez le circuit). Entre corrompus, on se comprend, n’est-ce pas? Regardez bien:
Le journaliste Kostas Vaxevanis a publié la liste des 2000 Grecs qui disposent d’un compte en Suisse (la liste HSBC de Mme Lagarde). Et que fait alors le pouvoir politique en place? Eh bien, plutôt que d’engager une action en justice contre ces millionnaires qui ont fait des bras d’honneur au fisc, ils ont tout simplement décidé d’arrêter… le journaliste pour le jeter en prison. Ca s’appelle même de la ploutocratie, voire du fascisme. Autrement dit, vous avez un gouvernement de marionettes en place en ce moment même que nos députés ont décidé de sauver. Et ce sont ces mêmes députés grecs qui hurlent au scandale à cause d’Aube Dorée. Dieu merci, jeudi dernier au bout de 10 heures de plaidoirie (quand même), le tribunal l’a relâché. Il a eu chaud. Lire ici Ekath.
C’est pas beau ça? Dans la catégorie « vol de le démocratie », l’oligarchie grecque, pourrie jusqu’à la moëlle, ne se cache même plus. Il est en effet préférable de jeter en prison les journalistes plutôt que les gros fraudeurs du fisc ou les députés vendus!!! Magnifique, bravo… Lire ici le grand papier du Guardian.
Mais ce n’est pas fini: deux autres journalistes ont été interdits d’antenne et un troisième est en passe d’être arrêté lui aussi… parce qu’il a allait montrer que les chiffres du déficit donnés par le gouvernement (entre autres choses) ont été artificiellement « gonflés » afin d’obtenir une aide encore plus importante de la BCE! Je rappelle que la France, donc votre argent, va y laisser 50 milliards d’euros (voir plus bas). Et Belkacem va vous expliquer que c’est la crise et qu’on doit se serrer la ceinture.
« Spiros Karatzaferis, greek television journalist, was arrested after threatening to expose damaging allegations about the country’s economy. He received this information from the hacker group Anonymous and claimed prove that the Greek deficit, which forced the embattled country to seek bailouts, was fraudulent « , lire ici Russian Television et ici le FT.
Les deux présentateurs populaires de la châine de télévision grecque ERT, Marilena Katsimi et Costas Arvanitis, ont été suspendus pour avoir… critiqué le ministre de l’Intérieur Mr Dendias. On comprend mieux pourquoi les députés ont sacrifié leur peuple au profit des banquiers étrangers. Voir le pays qui a inventé la démocratie devenir un pays stalinien, qui plus est à la solde des banques étrangères, est un spectacle absolument effroyable. De plus, ce que vivent les Grecs, je le rappelle, nous le vivrons à un moment donné ou à un autre, ce n’est qu’une question de mois.
Ainsi l’ignominie s’est bien ajoutée au vol de la démocratie par les banques et les députés corrompus. Vous me direz, en France ce n’est pas mieux. Les « merdia » (TF1, France2, FR3, Canal+, etc.) continuent à agir comme si de rien n’était et vous servent de l’information bidonnée, exactement comme Marc Touati qui avait promis à tous les pauvres papys et mamys, assez bêtes pour l’écouter, que le CAC40 sera à 4500 points. Ils attendent toujours.
Certes, les médias grecs n’ont guère fait mieux, mais là, le vent a commencé à tourner puisque tous les journalistes grecs ou presque se sont révoltés et la ERT s’est même mise en grève. Comme quoi, ils ont beau être très triches, les oligarques, à un moment donné, finissent par comettre leurs crimes en plein jour. Exactement ce qu’il fallait jeter comme huile sur le feu de la colère du peuple.
http://www.jovanovic.com/blog.htm
Le gouvernement grec a voté de justesse dans la nuit de mercredi à jeudi l’adoption d’un nouveau plan de rigueur exigé par l’UE et le FMI pour continuer a recevoir des aides pour la Grèce, contesté dans les rues d’Athéne par 70 a 150.00 manifestants selon les sources, 80.000 selon la police. Il y a aussi eu des manifestations à Thessalonique, Giannena, Patras, Kalamata,…
La loi prévoyant plus de 18 milliards d’économies d’ici 2016 a été votée par 153 des députés présents (sur un total de 299), le parlement ressemblait a un poulailler. Les divergences d’opinions ont amené six députés du Pasok et un conservateur qui n’ont pas voté oui, a êtres immédiatement radiés de leurs groupes parlementaires, et exclus sur le champ. tandis que 15 députés du Dimar s’abstenaient, comme ils l’avaient annoncé, et le 16ème votait contre.
Les employés du parlement se sont officiellement mis en grève quand ils ont sus que leurs salaires allaient également êtres revus à la baisse, Le débat a été suspendu et la retransmission télévisée arrêtée, Le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre des Finances Yannis Stournaras sont entrés en réunion pour étudier les exigences des grévistes.
La Cour suprême grecque a jugé « anticonstitutionnelle » la réduction de près de 27% des salaires des juges prévue dans le projet de loi soumis au vote des députés. Cette réduction est « anticonstitutionnelle » et « illégale », Le parlement leur a répondu que tout allait bien.
Les centaines de pages du mordorandum 3 ont été votées via un article unique. Les députés votaient « tout ou rien ». ils ont pris connaissance tardivement du document comme pour le vote du mormorandum 2
«Nous avons franchi un pas déterminant et optimiste vers la reprise», a déclaré le Premier ministre Antonis Samaras à sa sortie de la chambre, tandis que les parlementaires exclus étaient devant le parlement avec une banderole » Vous avez été vendus! Ils sont des assassins! »
Antonis Samaras prévoit que le vote du budget 2013 prévu dimanche «se passera bien». Le Dimar a déjà annoncé qu’il voterait oui lors de ce rendez-vous à caractère de vote de confiance.
A l’issue de ces deux votes, les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir le 12 novembre pour examiner le cas grec et éventuellement décider de débloquer une tranche vitale de prêts de 31,2 milliards gelée depuis juin dont la majeur partie est destinée a recapitaliser les banques et sans laquelle le pays risque la cessation de paiement à la fin du mois. Mais le gouvernement doit aussi convaincre ses partenaires d’extraire le pays d’un surendettement qui ne cède pas, et calmer une grogne sociale qui a avant le vote massé une marée humaine en contrebas du parlement.
Encadrée par un impressionnant déploiement policier, la foule, bien supérieure selon les médias aux estimations policières, répondait à l’appel des principaux syndicats, de nombreuses unions corporatistes, et de l’opposition de gauche radicale et communiste.
Le vote de la loi a aussi donné lieu à une grève générale de 48 heures, la troisième depuis l’arrivée au pouvoir de l’exécutif en juin, qui a fait tourner le pays au ralenti mardi et mercredi.
«A bas la politique de soumission et d’humiliation», proclamait une des multiples banderoles, une autre appelant à l’«effacement de la dette, résistance aux mesures de misère».
Le rassemblement s’est dispersé après plus de trois heures, quand la police, attaquée par quelque 300 fauteurs de trouble lançant des coktails molotov a noyé la place sous un nuage de gaz lacrymogène, faisant aussi usage d’un nouveau canon a eau contre les groupes la harcelant.
La police a procédé à une vingtaine d’interpellations, tandis qu’un cameraman a été attaqué par une dizaine d’agresseurs masqués et armés de barres de fer, qui ont brisé son matériel, a indiqué une source policière. Des journalistes auraient également été pris a partie par les forces de l’ordre.
M. Samaras a réitéré en concluant le débat qu’il revenait aux députés«d’assurer le maintien du pays dans l’euro ou de le renvoyer dans l’isolement et vers la drachme», les appelant à «sceller la nouvelle crédibilité» du pays auprès de ses partenaires et prêteurs.
Le chef de l’opposition, le dirigeant de gauche radicale Alexis Tsipras, a pour sa part réclamé des élections pour amener au pouvoir un«gouvernement de salut social pour sauver le pays de la destruction et du chaos», après trois ans d’austérité et cinq de récession qui ont mis au chomage plus du quart de la population active.
Le dilemne, austérité ou faillite, avait déjà été posé aux parlementaires grecs lors de trois votes similaires depuis le début de la crise en 2010 et le placement du pays sous un carcan d’austérité en échange de son sauvetage financier.
Mais, depuis, nombre d’économistes du monde entier ont dénoncé les ravages d’une réponse «tout austérité» à la crise de la dette dans la zone euro.
Au terme de cette loi, les Grecs devront travailler plus longtemps, jusqu’à 67 ans, avec des retraites, et des prestations sociales et de santé revues à la baisse.
Le plan réduit aussi jusqu’à 27% les salaires des haut-fonctionnaires, ramenés en brut mensuel hors prime à 1 872 euros pour le chef de l’Etat-major de l’armée ou à 1 459 euros pour un professeur d’université. Il prévoit le départ de milliers de fonctionnaires, une dérégulation accrue du marché du travail et des services, et des augmentations de taxes.
Le FMI et l’UE sont venus a bout de la grèce, au tour de l’Espagne qui est déjà bien malmenée, l’Italie et la France que le FMI a commencé a titiller en demandant des réformes structurelles importantes pouvant éviter à l’économie de sombrer derrière l’Italie et l’Espagne.
Les p’tits gars, va falloir penser a enlever les oeillères !
http://chroniquedelinfo.wordpress.com
Non mais ça y est en France c’est parti….Ce qui m’énerve le plus c’est le décalage de ce qu’on fait croire aux gens (la société de consommation est la seule possible, consommez plus et vous serez indemne)relayé bien entendu par toutes les strates de pouvoir et comment les gens réagissent: « moi d’abord, le progrès va nous sauver,etc… » Bien formatés par les études les p’tits jeunes au I;Pads qui ne comprennent pas pourquoi les caissières ne veulent pas travailler le dimanche afin de satisfaire leurs moindres désirs. Purée, la chute sera dure et la re-construction ardue: une chose est quasi-certaine: ce ne sera pas pour cette génération des 20 30 ans, trop contaminée