Si même les banques suisses se trouvent dans une position aussi délicate, imaginez ce que cela peut être pour des banques françaises… 10 000 emplois au bas mot, si cela ce n’est pas un très mauvais signe…
La première banque suisse UBS prévoit de restructurer sa division de banque d’investissement, ce qui pourrait se traduire par la suppression de plus de 10 000 emplois, a rapporté le Financial Times dans son édition de samedi.
La banque helvétique a l’intention de réduire drastiquement la taille de sa banque d’investissement, à l’origine de ses graves difficultés pendant la crise bancaire de 2008, et de la recentrer sur le courtage d’actions, de devises et les services de conseil, précise le quotidien économique, qui cite deux sources. Le projet, qui devrait être annoncé la semaine prochaine, devrait se traduire par des milliers de licenciements dans le back office de la banque, ajoute le FT.
Le quotidien suisse Tages-Anzeiger avait révélé à la mi-octobre qu’UBS prévoyait de supprimer à l’échelle mondiale environ 20 % de ses effectifs (63 520 dans le monde dont 22 500 en Suisse), soit quelque 12 700 postes.
RECENTRAGE SUR LA GESTION DE FORTUNE
Le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, avait indiqué récemment que la banque était en effet « déterminée » à prendre toutes les mesures pour faire face à la situation difficile dans le secteur financier, dans un courriel envoyé à ses salariés, et dont l’AFP avait eu connaissance. M. Ermotti avait précisé que la banque était en train de passer en revue ses activités mais n’avait pas encore pris de « décision finale ».
Article complet sur Le monde