Les Islandais se prononcent sur une nouvelle Constitution écrite par « des gens ordinaires »

Un projet magnifique, reste à savoir ce que cela peut donner sur la durée. Imaginons que cela puisse être possible en France, pour quel résultat puisque suivant les personnes choisies pour la rédaction de la nouvelle constitution, cela peut finir par être pire encore que ce qu’il y avait déjà en place…

En Islande, les résultats décevants de l’équipe de football nationale déclenchent décidément bien plus de passions que les élections. Avec peu d’enthousiasme, les quelque 320 000 habitants de cette petite île perdue au milieu des eaux froides de l’Atlantique Nord avaient réélu en juin leur président, Olafur Ragnar Grimsson. Cette fois, c’est dans une indifférence générale qu’ils doivent se prononcer, samedi 20 octobre, sur une nouvelle Constitution.

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Les Islandais sont appelés aux urnes, mais rien dans la ville n’indique qu’une campagne électorale bat son plein

Le scrutin est pourtant historique, dans cette petite démocratie parlementaire où la loi fondamentale, adoptée à la hâte en 1944 après l’indépendance de l’île, reste calquée sur celle du Danemark. Le nouveau texte proposé au référendum est d’autant plus novateur qu’il a été rédigé par un groupe de vingt-cinq « gens ordinaires », représentants de la société civile, directement élus en 2010 par et parmi le peuple. Mais ce qui devait constituer l’aboutissement d’une révolution démocratique ne fait plus fantasmer que les Européens, persuadés d’assister à la naissance de « la démocratie de demain ».

La « Révolution des casseroles »

Après une crise financière sans précédent qui, en 2008, avait mis à terre tous les fondements de leur société, les Islandais aspiraient pourtant au changement. Casserole à la main, nombre d’entre eux étaient descendus dans les rues de Reykjavik en 2009 pour obtenir la démission du gouvernement, et porter pour la première fois à la tête du pays une majorité de gauche.

A peine désignée première ministre, Johanna Sigurdardottir annonçait alors l’organisation d’un débat national sur la Constitution, et la tenue d’élections pour former une Assemblée constituante chargée de rédiger un nouveau texte fondamental. Une mesure que beaucoup ont perçu comme un symbole du changement, mais qui avait surtout une justification politique, puisqu’elle était la principale condition pour que survive la coalition de gauche.

Les premiers signes du désintérêt populaire

En novembre 2010, près de cinq cents candidats issus de la société civile se présentent alors pour rédiger la nouvelle Constitution. Agriculteurs, postiers, ouvriers, professeurs, entrepreneurs, avocats : tous aspirent à devenir les « sages » qui refonderont le pays. Mais un taux d’abstention record – 36 % de participation, le plus faible de l’histoire du pays – vient sanctionner l’élection, et trahit les premiers signes d’un certain désintérêt populaire.

Assembly

© MOTIV, Jón Svavarsson/(C) MOTIV, Jón Svavarsson
L’Assemblée constituante a travaillé pendant quatre mois pour présenter un nouveau projet de Constitution.

« Il y avait beaucoup de handicaps : une médiatisation faible, une campagne très courte, un manque évident de pédagogie, et un mode de scrutin particulièrement complexe, analyse Rosa Erlingsdottir, professeure de sciences politiques à l’université de Reykjavik. Mais ce premier résultat montrait déjà un décalage entre les attentes du peuple et le processus mis en place. » Les vingt-cinq élus sont d’ailleurs pour la plupart issus des élites de la société islandaise, et certains avaient même occupé par le passé des postes politiques de premier rang.

Une e-révolution en demi-teinte

Pendant quatre mois, ces élus d’un nouveau genre ont donc planché sur leur projet de Constitution. Pour les aider dans leur démarche, un processus unique a également été mis en place sur Internet. Grâce aux réseaux sociaux, tout Islandais pouvait en effet contacter directement les membres de l’Assemblée constituante, ou réagir aux projets d’articles mis en ligne. Mais là encore, la « e-révolution » annoncée par tous les médias européens n’a pas été à la hauteur des espérances. Au total, l’initiative n’a recueilli que 3 600 commentaires, et 370 propositions d’articles. Un chiffre décevant même dans un pays qui compte autant d’habitants que la ville de Nice.

Le texte qui en ressort est cependant « loin d’être dénué d’intérêt », souligne le sociologue Helgi Gunnlaugsson. « Il recoupe toute une série d’inquiétudes qui traversent la société islandaise, que ce soit au niveau de la liberté d’informer, la manière de nommer dans la fonction publique, le rôle des institutions et la manière qu’a le peuple d’interagir avec elles, mais aussi la protection des ressources nationales », analyse-t-il.

Des enjeux que traduit bien le préambule du texte : « Nous, peuple d’Islande, souhaitons créer une société juste offrant les mêmes opportunités à tous. Nos origines différentes sont une richesse commune, et ensemble nous sommes responsables de l’héritage des générations : la terre, l’histoire, la nature, la langue et la culture. »

Pour Katrin Oddsdottir, l’une des vingt-cinq membres de l’Assemblée constituante, « le projet final est une vraie avancée pour la société islandaise, et constitue l’aboutissement d’un consensus global ». « Nous n’étions pas tous d’accord, mais nous avons passé des journées entières à discuter pour parvenir à un texte qui peut vraiment rendre une cohésion à la nation islandaise », explique cette jeune avocate, qui s’est fait connaître par son implication dans la « révolution des casseroles ». Consciente des limites du projet, elle déplore que le texte n’aille « pas assez loin sur certains points, notamment sur la conservation écologique de notre île », mais est particulièrement fière de certaines avancées en matière d’égalité des sexes, ou encore « d’avoir inscrit dans la Constitution que l’Islande ne pouvait pas avoir d’armée ».

Limites éthiques

Beaucoup de spécialistes n’hésitent pourtant pas à critiquer les limites éthiques et juridiques du processus. C’est le cas notamment de Ragnhildur Helgadottir, professeure de droit à l’Université de Reykjavik. Si elle a conseillé les vingt-cinq membres de l’Assemblée constituante dans la rédaction du texte, elle estime que les élus, désignés dans la précipitation, restent « de grands inconnus » pour la population. « Or, puis-je voter pour quelqu’un chargé de rédiger la Constitution de mon pays alors que je n’ai aucune idée de sa conception du rôle de président de la République ou de ses propres intérêts en matière écologique, par exemple ? »

Un obstacle qui se double pour Ragnhildur Helgadottir d’une limite pragmatique. Une Constitution reste en effet « un texte éminemment formel, régi par une série de codes législatifs qui ne sont pas à la portée du premier venu. Même si le peuple vote oui au référendum, on ne sait pas si, dans les faits, le texte pourra être ratifié ».

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© LeMonde
La crise qui a secouée l’île en 2008 a ébranlé les fondements de la société.

La bataille de l’Islande

Samedi, les Islandais devront donc décider s’ils préfèrent garder leur ancienne Constitution ou opter pour la nouvelle. Et le résultat de ce scrutin sera observé de près par toute la classe politique islandaise. Le Parti de l’indépendance, très conservateur, a en effet appelé les électeurs à voter « non » au référendum, « d’une part parce qu’il juge ses rédacteurs incompétents, d’autre part parce que l’Althingi [le Parlement] n’a pas eu à se prononcer sur le texte », explique Michel Sallé, docteur en sciences politiques et spécialiste de l’Islande.

Si la consigne est très suivie, cela pourrait constituer un bon indicateur en vue des élections législatives du printemps, où la droite, très bien placée dans les sondages, espère revenir au pouvoir. La réélection du président sortant en juin, pour un cinquième mandat, les avait déjà confortés dans cette perspective.

A lire : Plus divisée que jamais, l’Islande choisit son président

Un enjeu électoral que n’a pas manqué de souligner dans un éditorial très remarqué le journaliste et écrivain Hallgrímur Helgason, sur le site d’informations islandais The Reykjavik Grapevine. Sous le titre « La Bataille de l’Islande », il rappelle que derrière le référendum se joue « une bataille entre le vieux château, qui n’a désormais plus de pouvoir mais conserve l’argent, et les gens de la rue, ceux qui ont pour l’instant encore du pouvoir, mais sont terrifiés que cela s’arrête au printemps. Pour se préserver, ils veulent écrire leurs propres règles, avant que ceux qui ont déjà échoué par le passé reprennent l’avantage. »

Via sott.net

48 Commentaires

  1. Le pire venant de la volonté du peuple sera tjs moins pire que le moins pire imposé par les dirigeants…
    Je préfère manger des nouilles blanches plutôt que teintés à la sauce magouille…

    • Non ! Ca peut être bien pire qu’avant. Ce n’est pas parce que ça vient du peuple que c’est forcement bien !

      • Pas sur, si tu regarde l’histoire en général quand le peuple l’écrit s’est toujours après une crise et elle est toujours plus impartiale que celle que les politiciens avait réécrit.
        Constitution est un mot puissant puisqu’il veux dirent que le peuple c’est enfin mis d’accord dans les grandes lignes et qu’il veux matérialisé ce changement.

  2. Privé de cerveaux pendant plusieurs siècles le peuple(moutons)une fois l’alerte fini se rabats sur ses automatismes(la fuite)
    2000 ans de propagandes ça laisse des traces…
    Nous sommes les 99% et n’avons aucuns objectifs communs!
    Ils sont 1 % mais hyper organisés ils ont 50 coups d’avance sur le meilleur d’entre nous.
    Ils ont l’avantage bien que la partie reste serrée.
    Pour gagner il faut: a vous de voir!

  3. « 2000 ans de propagandes » ? CAD ?

    J’aurais plutôt dis 223 ans mais bon chacun son combat…

  4. le contexte le pays fait que ca peut réussir.
    entouré des autres dans cette situation ca va être dur de pas se prendre les pieds dans le tapis.

  5. Intéressant… Problème, on ne sait pas si c’est une constitution souple ou rigide.

    • Pourquoi tu voudrais une constitution souple ?
      La constitution parle de fondamentaux comme tu ne tueras point.
      Dans leur cas, c’est plutôt l’Island est un peuple souverain qui n’as de compte à rendre à personne.
      (comme en argentine)

      Ce qui signifie, Si l’euro ne nous conviens pas on en sort et on imprime notre pognon, parce que c’est pas au peuple à payé les faillite des privés.
      La constitution ne s’occupe pas de ces détails, c’est le jobs des lois.

      • Moi je ne veux rien, souple ou rigide n’est pas une option. Toutes les constitution sont soit l’un ou l’autre.

        • Bon ben dans ce cas, tu dois aussi remettre aussi en cause la constitution de tes idées.
          Parce que si tu sais pas faire la différence entre le bien et le mal, tu as un sérieux problème de constitution.
          C’est bien parce que la constitution repose sur la différence entre le bien et le mal que n’importe lequel des citoyens peux-être appeler à la rédiger.

          Pour faire simple la constitution c’est l’aspect morale.
          La justice c’est ça misent en application.
          L’un est la théorie l’autre la pratique.
          L’un ne va jamais sans l’autre et c’est en acceptant l’erreur qu’elles peuvent se perfectionner.
          le reste n’est que spéculatifs car théorique.

          • Je pense que tu te méprends sur le rôle d’une constitution.

            http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/veme-republique/constitution-definition/qu-est-ce-qu-constitution.html

            « … ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’État et qui organise leurs relations. »

            Le bien et le mal dans tout ça … (?) L’aspect moral … (?) Tout ce que tu dis est peut être le cas dans des d’autres pays ou un autre monde mais pas trop dans la région Europe.

            • C’est une base de ce qu’on appelle la culture populaire.
              Si on en avais conscience aux niveaux collectifs, notre discutions n’aurais pas raison d’être parce qu’on serrais pas dans ce merdier.

              On le vois bien dans la loi, nos ancêtres avais prévu les quads, les skate, les patins à roulettes, les seagway etc…
              Mais il faut une loi bien spécifique est détaillé pour qu’il aie une infraction à la loi. Les américains ont en même fait une philosophie la réussite en baisant la loi sans se faire baiser.

              • Décidément Bouffon, je ne comprends pas où tu veux en venir, ça part dans tous les sens…..

                • la constitution c’est le socle des lois.
                  Le peuple en son âme est conscience avec l’aide de dieu.
                  Exprime dans la constitution ses vœux les plus chères.
                  C’est ensuite les texte de loi qui rigidifie ou assouplissent l’idée de base.

                  • OK !
                    – La constitution n’est pas un socle c’est une loi, la plus haute loi d’un Etat dans la hiérarchie des normes (hiérarchie des normes à vérifier la définition sur internet.)
                    – Une constitution souple ou rigide : à vérifier la définition sur internet et surtout les effets.
                    – Dieu n’a pas sa place dans une constitution en Europe.

                    • C’est bien là le problème les gens ne comprends pas que la constitution c’est pas un loi, mais supérieur à la loi.
                      C’est le point Godwin de tout tribunaux.

                      Dieu est toujours dans la constitution vu que personne ne veux se faire chier à la réécrire. A part les politiciens corrompu ensuite le peuple là réécrit quand il a brisé ses chaîne. (Tu connais pas la ferme des animaux?

                      Ce que je voulait dire par dieu, c’est qu’elle est sensé représentée le meilleurs et de tendre vers une idéologie parfaite. Juste au cas ou tu te fais une mauvaise image de la chose…

                    • Là, désolé, j’abandonne …

    • Les islandais devraient se tourner vers Etienne Chouard, qui bosse sur le sujet depuis plusieurs années maintenant. S’il pouvait faire de l’Islande son labo…
      http://etienne.chouard.free.fr/wikiconstitution/index.php?title=Constitution_nationale_d%27origine_citoyenne

      Un rêve ? Que la nouvelle constitution intègre la Déclaration des Droits de l’Homme comme des lois à part entière.

      • Ce dialogue entre Bouffon et Ratgana est intéressant…
        Je vous invite à consulter la réponse de nat ci-dessus:
        la cause des causes: la constitution…ou comment une solution a été biaisée et s’est transformer en problème,en modifiant juste quelques « points de détails »…

        Etienne Chouard:
        brillant,accessible,pédagogique,éloquent.

        • Avant de comprendre les causes, il faudrait être d’accord sur la définition .
          J’apprécie Chouard pour pour ce qu’il est et ce qu’il fait et forcement ses positions peuvent être parfois discutées mais son travail est déjà considérable.

          • Plutôt que la définition, c’est le fonctionnement qui devrait nous importer…
            La définition de la démocratie c’est  » Régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté  »
            avec ça on est bien avancé, si les gens n’ont pas compris comment ça marche réellement,la mécanique quoi…

            Comprendre que la société a effectivement besoin des différents pouvoirs législatifs,executifs,etc…et que le peuple doit être protégé de ces pouvoirs et que le texte de la constitution sert précisément à ça! seulement normalement c’est à lui d’écrire les textes de loi.
            problème: à la Révolution française il a été décidé que ce serait les « représentants du peuple » qui voteraient les lois et elle est là l’arnaque!!
            Sieyès, figure principale dans cet opus a participé à l’élaboration des textes sur lesquels le repose le fonctionnement de tout notre système occidental actuel ,et il fonctionne trés bien,contrairement à ce qu’ils veulent nous faire croire:
            « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » Emmanuel-Joseph Sieyès (Discours du 7 septembre 1789)

            nous appelons démocratie ce qui en fait n’en est pas une; pire c’est son parfait contraire!
            la constitution et un texte qui sert à affaiblir les pouvoirs, afin d’éviter les « abus de pouvoir »,
            mais si ce sont des professionnels du pouvoir (vous savez…les « représentants du peuple »!)
            qui écrivent les lois…quels intérêts ont-ils à les écrire en leur défaveur????…

            la vrai démocratie c’est une assemblée de gens tirés au sort dans le peuple,TOUT le peuple.
            c’est ça la démocratie des athéniens.

            L’assemblée Nationale formée de 577 députés ne sont que des pantins qui se goinfrent sur le dos du peuple, alors que c’est le peuple qui devrait être à l’assemblée…

            Nous avons déjà bien assez du Parlement et du Sénat comme « professionnels » du pouvoir législatif…

            l’assemblée Nationale vote les lois…
            vous avez vu la tronche qu’elle a l' »assemblée » de la nation?…pffff..laissez moi rire! (jaune!)

            • Je ne vois pas le rapport avec le sujet, qu’une démocratie soit directe ou représentative c’est aux islandais d’en discuter et la belle affaire d’avoir fait une constitution par le peuple et pour le peuple quand on a pas prévu le mode de révision !!! Car c’est de ça dont je parle. (souple ou rigide = mode de révision). Dresser un tel acte sans prévoir sa pérennité ne sert à rien !!!
              Une constitution n’est pas synonyme de démocratie, les dictatures ont aussi une constitution alors attention de ne pas confondre constitution (un sujet) et démocratie (un autre sujet).

              • Je vois bien que tu ne vois pas le rapport…
                Le simple fait de parler qu' »une democratie soit directe ou représentative  » démontre bien l’ampleur du probleme…
                De discuter de la pérénnité de la constitution…soit! Je te plussois !
                Mais tout cela sera vain si tu ne comprends pas ton erreur:
                Le simple fait de parler de « démocratie représentative » est un non-sens.
                Le second terme invalide automatiquement et de fait le premier!
                « Une constitution n’est pas synonyme de démocratie, les dictatures ont aussi une constitution » je ne te le fait pas dire:de par cet habile statageme (élections représentaives) nous vivons dans une dictature « indirecte » (comprendre « masquée » beaucoup plus efficace en  terme de longévité…)
                 « alors attention de ne pas confondre constitution (un sujet) et démocratie (un autre sujet) »: en l’occurence je ne trouve pas que je sois hors-sujet.
                -Petit hors-sujet ou plutot ,digression-
                A ce propos(les hors-sujets) je dis souvent que l’on a tendance a tout separer ,un sujet dans une case,un second dans une autre etc… Question d’organisation,certes…moi je pense que l’heure est venu de recouper tout les sujets entre eux: la vision compartimentée est limitée et nous en avons tellement abusé qu’elle devient l’outil moderne de notre servitude..
                -fin du hors sujet-
                ici la constitution,un sujet et la democratie, un autre.
                Comme la pomme de terre en est un et la casserole ,un autre…mais la il s’agit de cuisiner une puree ,et il serait tant de comprendre comment on va s’y prendre pour que ça fonctionne ,apres on peut debattre longtemps pour savoir s’il s’agit d’une purée de pomme de terre ou de patates…

  6. La dernière fois que j’ai entendu parler de l’Islande, c’était lors d’une conférence pro-vaccin grippe, au cours de laquelle le conférencier encensait les régions du monde qui avaient adhéré au tout fichage internet de leur population dans l’intérêt des labos pharmaceutiques, marketing, statistiques bref contrôle commercial.

    • La Norvège, mais ça fait 30 ans que c’est comme ça.
      C’est la plus vielle base de donnée sur l’étude humain sur la santé et l’adn à qui les sciences actuelles doivent pas mal de progrès.

      En Island c’est juste une étude sur le mélange et la tracabilité de l’ADN dans une société close.

  7. T’inquiète, le seul pouvoir des conférenciers est d’endormir leur auditoire. Un des faits les plus marquant pour l’Islande c’était quand même sa décision de ne pas laisser les citoyens renflouer leurs banques.
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_laisser-les-banques-faire-faillite-la-recette-de-la-relance-islandaise?id=7042033

  8. Ca aussi c’est de la propagande, un pays avec 320 000 habitants, sérieusement, c’est bien ce qu’ils ont fait mais c’est quoi 320 000 pers?un quartier de Marseille?

    • Ce qui est à la porté d’un homme et à la portée d’un autre.
      Si je veux faire le tour du monde je commence par un pas.
      Si je veux changer le monde, je commence par moi.
      Après le reste suis…

      Regarde la démocratie à la base c’est juste une idée partagé par deux type qui discute pour refaire le monde.

      • Ben c’est vous qui voulez être individualiste et renier la fonction de la famille, des clans, des associations, coopérative, fondation syndicat, guilde, loge, cercle, table ronde, etc…

    • En tout cas ça montre qu’une gouvernance avec une petite population ne peut pas faire ce qu’elle veut alors qu’avec 65 millions d’habitants ils embobinent tout le monde.

    • C’est vrai que c’est tout petit, mais un autre groupement d’individus (non fréquentables) procède petit bout par petit bout. Irlande (5 M) Grèce (10M), Espagne,… Intéressant de voir comment il vont se débrouiller, donc plutôt info que propagande.

    • Athènes qui t’a donné ta civilisation, la philosophie, la géométrie, la médecine, les arts c’était 20 000 habitants à tout casser.

      • ha ouai je vois, athenes 20 000 habitants, mais c’est une belle comparaison ça!Et adam et eve d’où viennent tous les vices de l’humanité étaient 2!Parlons de ce qui est comparable!

      • Ouais ouais t’as bien été lobotomisé, la preuve tu confonds la renaissance Grèque avec les origines.

        Maintenant intéresse toi au sept sage de la Grèce antique et d’ou venais leur savoir… Faut un peu fouillé, parce que même dans les écoles les professeurs se contente de répéter la messe et ceux qui savent préfère éviter le sujet.

  9. je suis généralement en accord avec N.F. et je trouve plutôt sains qu’il y ai des trubillion au sein des grandes institutions, mais je me dit qu’il pourrait également avoir le courage de le faire à l’extérieur car il ne faut pas oublier que ce monsieur est grassement rénumeré par le citoyen EU. et que son salaire avantage compris s’élève a plus de 20.000€ par mois…………….
    je vous laisse médités 🙂

    • On peut voir le problème depuis l’autre bout de la lorgnette.
      Pourquoi il prendrait le risque de perdre son job ?
      Pourquoi, il répète toujours la même chose alors qu’il est payé pour ?

  10. ouai c’est bien ce qu’il me semblait, rien à voir avec athene des 20 000 habitants.
    Donc je reprend, on peut pas comparer athene et ses 20 000 habitants qui m’a donn » ma civilisation et l’islande de 2012.

    Autant comparer avec adam et eve, ouai c’est bien ça!

    Je vois pas pourquoi j’aurai du etre lobotomisé pour penser ça?je réfléchie par moi même et je pense que l’Islande avec ses 300 000 habitants c’est pas la France cosmopolite qui doit faire avec le vote et toutes ses communautés pour décider quoi que ce soit.

    C’est plus compliqué!

    Et puis arrête de me parler d’école, j’y ai pas appris grand chose de toute façon, à part l’orthographe

    • Laisse tomber. La grèce antique n’a rien voir par rapport au sujet que tu as soulevé ;)). L’ennui est mère de tous les vices et des réponses hors-sujet à TOUS les commentaires? Pénible, passe outre.
      Ceci dit, la taille du pays est-elle vraiment importante ? Comme pour les sondages, on prend un panel de 1000 personnes. Et comme dans un labo, on mélange les fluides dans une toute petite éprouvette avant de le faire à grande échelle.
      En bref, c’est pas la taille qui compte ! lol
      Suivons de près ce petit bout de terre.

    • Bon on va prendre une autre image…
      Rome ne s’est pas faite en un jour.
      Il en va de même pour l’Island ou pour se mettre d’accord.
      Mais ça procède toujours d’une partie infinétisémal pour aller vers l’infini. Like the Big-bang.
      En d’autre terme les petits ruisseaux font les grandes rivières.

  11. ok merci nat je laisse tomber!
    Nous on verra bien mais il y a trop de monde qui doit se mettre d’accord, ça va etre très dur, possible mais quel boulot!!!

  12. Je pense que c une chose possible car ils ne sont pas nombreux.
    En revanche dans un pays de 65 millions dhabitants cela me parait tres tres complexe a mettre en place.

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