Des documents confidentiels sur les dangers des gaz de schiste publiés par le «New York Times»

S’il fallait des documents, pour mettre en évidence le danger, des forages des gaz de schistes, on se demande ce que les décideurs ont dans les yeux.
Ils doivent vivre dans un monde bien à eux, à l’abri de leur incompétence!
Le saccage de l’environnement, et les rapports au niveau de la santé des riverains, de ces forages que l’on peut constater aux USA et aux Canada, à cause de ces pratiques, ne leur suffit pas??? Pour le moment les autorisations sont suspendues, espérons l’interdiction pour le bien de tous.

Forage de gaz aux Etats-Unis, dans le Colorado. DAVID ZALUBOWSKI/AP/SIPA

Ils démontrent que les eaux rejetées par les forages sont dangereusement radioactives…

Le Wikileaks des gaz de schiste. Vendredi 26 février, le New York Times publiait des données triées parmi 30.000 documents confidentiels produits par l’EPA, l’agence de protection de l’environnement américaine. Ces documents révèlent que les eaux rejetées par les forages de gaz de schiste sont radioactives à des taux qui peuvent atteindre 1.000 fois les limites autorisées pour l’eau de boisson.

Selon les documents que s’est procurés le New York Times, les niveaux de radioactivité dans les eaux usées sont tels que les industriels ne peuvent pas les dépolluer complètement. La moitié des eaux serait donc envoyée dans les stations d’épuration traditionnelles, qui n’ont souvent pas les capacités de ramener les eaux à des niveaux correspondant aux normes requises pour l’eau de boisson.

«Un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable»

En Pennsylvanie, où l’on compte 71.000 forages actifs, une grande quantité d’eaux usées est rejetée dans la rivière Monongahela, qui alimente plus de 800.000 personnes en eau du robinet notamment dans la ville de Pittsburgh. Des niveaux un peu moins élevés de radioactivité ont été observés dans la rivière Delaware, qui fournit l’eau potable de plus de 15 millions de personnes dans la région de Philadelphie.

A la fin 2008, une sécheresse a fait craindre aux autorités une forte pollution par les eaux usées et les habitants de Pittsburgh ont été incités à consommer de l’eau en bouteille. L’EPA décrit cet incident dans un document interne comme «un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable». Et pour cause: la Pennsylvanie est un des rares Etats américains à avoir autorisé les industries gazières à se décharger de la majorité de leurs eaux usées auprès des stations d’épuration classiques. Ailleurs, les 10 à 40% d’eau chargée en produits chimiques qui remontent des fracturations doivent être enterrées dans des puits sous des roches imperméables.

Les contrôles de radioactivité seraient également trop peu fréquents: selon le New York Times, les eaux de boisson ne sont contrôlées que tous les six à neuf ans, et sur 65 sites testés en Pennsylvanie, aucun n’avait de données plus récentes que 2008, voire 2005 pour la plupart, date à laquelle les extractions de gaz de schiste étaient encore rares.

Le New York Times pointe du doigt l’indulgence des autorités vis-à-vis des industries qui exploitent les 493.000 puits des Etats-Unis. «Pour chauffer la maison, on brûle les meubles», accuse John H.Quigley, ancien secrétaire du département de Conservation des ressources naturelles de Pennsylvanie.

Des effets collatéraux inquiétants

Les scientifiques de l’EPA ont beau s’alarmer, mettant en garde contre une radioactivité dangereusement élevée dans l’eau du robinet, rien n’a été fait pour contrôler le retraitement des eaux issues des forages. Et les autres effets collatéraux des gaz de schiste, notamment la pollution de l’air, inquiètent les chercheurs. «Les impacts de la fracturation hydraulique sur la santé, ainsi que des contaminations de l’air et de l’eau, ont été constatés dans au moins une douzaine d’Etats», témoigne Walter Hang, président de l’entreprise Toxics Targeting, qui collecte des données sur les forages de gaz.

Si aucun cas n’a encore été avéré, la contamination au radium des eaux de boisson ou des aliments peut être la cause de cancers. Au Texas, où de nombreux forages ont été creusés ces dernières années, le nombre d’enfants asthmatiques a fortement augmenté dans les villes voisines.

Un Commentaire

  1. j »ai trouvé ça : COMMUNIQUÉ DE PRESSE – MISE À JOUR
    DOSSIER NO. 051A-2011-02 – ORDRE DU CONSENTEMENT

    Le pétrole et du gaz Arkansas Commission («l’AOGC») voté à l’unanimité d’approuver un décret d’urgence demandée par le Directeur, Lawrence E. Bengale, à cesser immédiatement toutes les opérations d’injection dans la Chesapeake Inc exploitation (« Chesapeake ») SRE janvier 8 à 12 -17 SWD bien dans la Sec. 17-T8N-R12W, et l’opération de la LLC Clarita (« Clarita») Wayne L. Edgmon n ° 1 SWD bien dans la Sec. 6-T7N-R12W, tant dans le comté de Faulkner. Ce décret d’urgence est valable jusqu’au dernier jour de l’audience début AOGC réguliers sur Marcy 29, 2011.

    Le personnel de l’AOGC et l’Arkansas Geological Survey («AGS») n’ont trouvé aucune corrélation entre l’activité sismique et le forage, ou de l’achèvement (y compris la stimulation de fracture) des puits de production. Toutefois, il est l’avis du personnel de l’AOGC, basées sur des recherches par l’AGS et le Centre des tremblements de terre et de l’information («CERI»), qu’il existe des preuves circonstancielles qui supporte une fermeture temporaire des deux ci-dessus référencée élimination puits. Une interprétation des informations préliminaires obtenues conformément à l’ordonnance n o 602A AOGC-2010-12 montre une corrélation possible entre les opérations d’injection dans un, ou les deux, de ces deux puits de rejet et de l’activité sismique dans la région.

    Le directeur a demandé une ordonnance d’urgence en raison de l’existence apparente d’un défaut jusque-là inconnues ou non cartographiées mises en évidence par la récente activité sismique, tel qu’interprété par le CERI, sur lequel deux de ces deux puits d’évacuation sont situés dans ou à proximité.

    Chesapeake et Clarita a accepté de cesser toutes les opérations d’injection dans les deux puits d’évacuation sujet, sans être d’accord avec la position qu’il peut y avoir une corrélation possible entre le fonctionnement de ces deux puits de rejet et de l’activité sismique dans la région. Le Directeur va déposer une requête demandant une prolongation de l’ordonnance de cessation, y compris une présentation de la preuve de la corrélation potentielle entre les opérations d’injection dans le puits d’évacuation sujet et l’activité sismique dans la région. Cette demande devrait être présenté au début AOGC prochaine audience sur Mars 29, 2011. Les deux Chesapeake et Clarita auront l’occasion de présenter des preuves à l’audience. Pour plus d’informations s’il vous plaît communiquer avec le pétrole et le gaz Arkansas Commission au 501-683-5814.