Des choix plus que dangereux semble t-il!..
En Mars 2004 Vincent Gaulier écrivait dans le magazine Sciences & vie : François Roussely patron d’ EDF réunissait la presse. Et faisait sensation en déclarant que son entreprise : « avait été amenée a prendre en compte l’allongement de la durée d’amortissement de ses centrales nucléaires de 30 à 40 ans ».
En clair lorsqu’il tablait jusqu’ici sur une durée d’exploitation de ces installations de 30 ans, EDF affiche désormais sa confiance dans une échéance à 40 ans.Un rabiot de 10 ans qui lui permet d’étaler le remboursement de ce que lui à couté la construction de ses 58 réacteurs à eau pressurisé (REP ). Et de mieux se positionner sur le marché mondialisé de l’électricité, vendre des centrales durant plus longtemps étant évidemment un atout. Oui mais il y a loin des désirs comptables à la réalité technologique.Car aujourd’hui ni François Roussely ni personne n’est en mesure d’affirmer que les installations françaises sont fiables 40 ans durant, et surtout ce n’est pas à EDF d’en décider !Au Japon nous apprenons par l’ACRO Le samedi 28 juillet :
Que la NISA vient encore de s’illustrer en refusant de faire des études complémentaires sur le réacteur n°1 de la centrale de Genkaï dans la province de Saga sur l’île de Kyûshû.
Les neutrons émis par le coeur du réacteur font vieillir l’acier de la cuve qui devient plus fragile en cas de changement rapide de température. Pour étudier le vieillissement des morceaux d’acier, appelés éprouvettes, sont installés dans la cuve. Ils sont retirés les uns après les autres pour être étudiés. Sur cette éprouvette, c’est la température dite de « transition fragile-ductile » qui est étudiée en particulier.
Je ne rentrerai pas plus dans les détails, sauf pour dire que l’éprouvette retirée en 1993 avait une température de transition de 54°C et celle retirée en 2009, de 98°C.
Une évolution aussi rapide de la température de transition n’est pas normale : c’est 14°C de plus de prévu.
La NISA a réuni un groupe de travail depuis novembre dernier pour savoir si la cuve peut supporter un refroidissement rapide en cas d’accident.
Après 18 réunions, la NISA a conclu qu’il n’y avait pas de problème et que le réacteur, mis en route en 1975, pouvait aller jusqu’à 60 ans. Pourtant, ni l’exploitant, ni la NISA n’ont pu donner d’explication convaincante sur la température de transition anormalement élevée.
Plusieurs experts du groupe de travail ne comprennent pas cette décision et réclament des examens complémentaires. Les éprouvettes les plus anciennes ne peuvent plus être réexamnées car elles ont été détruites. Dans un mois la NISA n’existera plus… Et dire que le gouvernement a dit vouloir arrêter les réacteurs au bout de 40 ans. Il ne resterait donc que 3 ans à ce réacteur.
Sur le réacteur N°1 de la centrale de Feissenheim la température de transition ductile fragile est montée de – 30 à + 40°C après 20 années de fonctionnement annonce Raymond Sené, membre du groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire .
Ce qui pose problème quand la température doit rapidement être abaissée, par exemple avec la perte d’un réfrigérant primaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’eau d’injection de sécurité est chauffée à Feissenheim.
(…)
Aussi bien au Japon qu’en France les exploitants prolongent au maximum la durée de vie des centrales nucléaires aux dépends de la sécurité.
En 2004 Vincent Gaulier écrivait : CLIMAT – SEISMES UNE NOUVELLE DONNE. La catastrophe de Fukushima lui a donné raison !
Sources : Sciences & vie – dissident-media.org – ACRO -C.E.A
Lire aussi : L’incroyable fuite en avant de la prolongation des centrales au-delà de 40 ans
Nucléaire, la bombe humaine (vidéo)
Source : fukushima-informations.fr
Article relayé par : kannie pour TerreSacrée
Je pense que les gens ont oublier un détail extrêmement important… En France il n’existe qu’une seule centrale nucléaire qui est arrêter dans ma bonne vieille Bretagne, les gens ont tendance a penser que lorsqu’on ne parle plus d’un sujet c’est qu’il est régler mais pour cette centrale on en parle plus car on sait surtout pas quoi en faire, on sait pas comment la démanteler alors imaginez si on était obliger d’en arrêter d’autre, qu’allons nous dire aux pays qui rachète nos système nucléaire.
Bon les mecs on sait les faire mais pour les démonter vous vous débrouillez, demandez au japon il arrive a bien les nettoyez ( humour noir).
Bref le nucléaire on peut en débattre mais on est dedans maintenant on fais quoi on les arrête on les abandonne on les laisse fuir s’en en parler ou on les garde en vie on les garde en ligne de mire?
VOila 🙂
http://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl%C3%A9aire_de_Brennilis
Tristement juste,
Mais le monde s’en fout!
Alors, en marche vers notre futur…
je me trouve a 8000 klm de feissenhiem ouf.
pendent la vague de chaleur de 1999 feissenheim on fais appelle au sapeur pompier pour refroidir le dôme ??????
(tout va bien)juste une petite pousser de chaleur a l’intérieur de la bestiole , je pense qu’il on mis la clim maintenant.enfin moi sa va je suis loin.
aujourd’hui 40ans demain 50ans puis 60ans si tout va bien, amène.
dans ta voiture tu a des frein .
le nucléaire sais sans les frein?????
ne t’inquiète pas ils on un bouton d’alarme des que sa va mal les rats quitte le navire .
EN 2003 ce fut idem,
Les pompiers « remirent le couvert » dans plusieurs centrales atomisantes.
Sans parler, des baisses devenues régulières de débit des rivières ou fleuves assurant le refroidissement des réacteurs!!!
Ou l’inverse, une crue extraordinaire qui passe par dessus les digues et qui fait péter tout les réacteurs de la centrale parce qu’il n’ont même pas pensé à rendre étanche les salles des pompes, ni à leur rajouter un schnorchel.
– like in Fukushima…
ceux qui décrètent tout ces prolongement seront crevés dans moin de 20 ans(ils sont tous vieux quoi!) donc ils s’en tape, comme dab, l’incompétence règne en haute instance.
ILs ne sont pas incompétents!
Is sont criminels, car ils savent pertinemment ce qu’ils font.
Un démantellement de centrale ça coûte trop cher, on peut essayer d’envoyer démanteler un porte avion en Inde ou en Chine, mais une centrale, comment faire ? Ca doublerait le coût d’exploitation (sur la totalité de la durée de vie de la centrale), donc impossible ! On ne peut pas la fermer simplement et attendre, l’entretien, la surveillance, même à l’arrêt est encore trop cher ! donc ? Seule solution : démantellement partiel et exploitation partielle continus… D’ici 20 ans le côut de l’électricité devrait être multiplié par 4 environ et le stock de matériaux radioactifs par 10 !
Bien sur que s’il s’en donnait les moyens il pourrais les démantelées le problème c’est qu’il pique dans la caisse prévue à cette effet et que quand la centrale arrive en fin de vie, y’a plus assez d’argent pour le faire.
Que ce soit le pétrole ou le nucléaire, c’est LA MANIERE qu’ont les serviteurs du Mal de retenir l’humanité en otage et sous domination, quitte à la détruire ou à la dégrader dans son ADN (le vieux syndrôme atlante), car si on se base sur les travaux de Nikola Tesla, nombre de brevets d’énergies libres sont aboutis (exemple: http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/07/la-voiture-energie-libre-de-nikola-tesla.html ) ou encore la voiture à air comprimé vendue en Inde ou le moteur à eau au Japon qui aurait dû être vendue cet été sauf que l’ingénieur est mort trop tôt.