Pays-Bas. Il est un établissement bancaire qui semble ne pas connaître la crise !

Si au moins de telles banques pouvaient se généraliser!!! En France par exemple, et je signe tout de suite! Avec un tel système de généralisé, il n’y aurait plus de Goldman Sachs, de JP Morgan, il n’y aurait peut être même plus de crise…

Une banque où l’argent pousse, pousse…

Le directeur de la Banque Triodos, Peter Blom, fait-il partie de ces gens qui ont le don de faire fructifier l’argent, ou bien la réussite financière de ce militant pour un monde meilleur est-elle le fruit du hasard ?

Grâce à son image de banque verte, son établissement attire en tout cas de plus en plus d’épargnants. Nombre de participants néerlandais au mouvement Occupy citent en exemple Triodos et sa concurrente, ASN. Ils souhaiteraient que ceux qui placent des fonds en Bourse transfèrent massivement leurs capitaux vers ces deux institutions, qui ne sont pas purement axées sur le profit.

Effectivement, Peter Blom, 55 ans, ne cherche pas, a priori, à faire le maximum de bénéfices. Dans Het nieuwe bankieren ( La banque autrement, éd. Kosmos Z & K, 2009, non traduit), il expose sa vision de la mission des banques et s’interroge sur la notion de progrès. Le développement du capital doit selon lui toujours aller de pair avec le développement social et environnemental ; la nature et les structures sociales ne doivent pas en pâtir.

Investir vert

Le rapport annuel de la Banque Triodos s’articule d’ailleurs autour de trois critères : les gens, la planète et le profit. Dans un compte rendu d’activité paru début 2011, il est par exemple précisé qu’à travers le financement de 300 projets d’énergie durable en Europe, la banque a évité l’émission de 1,6 million de tonnes de CO2 par an. Elle investit également dans l’agriculture biologique et dans des organismes comme le Raeger Autismecentrum, un centre d’accompagnement des enfants autistes. Dans ce cadre, la quête pure et simple du profit est loin d’être la priorité. Par ailleurs, Triodos ne promet pas de primes variables à ses collaborateurs et les actionnaires n’ont qu’une influence indirecte. Une approche très différente de « la pensée focalisée sur les transactions » des autres banques, « où l’on croise surtout des jeunes qui cherchent à marquer des points », estime Peter Blom.

Privilégier le contact

Au lieu d’investir en prenant des risques, Peter Blom privilégie la mission classique des banques : attirer les épargnants et accorder des crédits. En favorisant, dans la mesure du possible, le contact humain. Il encourage ses collaborateurs à se concentrer avant tout sur la relation avec les clients, et maintient lui-même le contact. « Ce que j’apprécie chez Peter, c’est qu’il se rend régulièrement chez les entrepreneurs et les agriculteurs », explique Arie van den Brand, un ancien député du parti (vert) GroenLinks avec qui Peter Blom a fondé Bioraad, un organe consultatif pour la recherche dans l’agriculture biologique. « Peter n’a rien du directeur enfermé dans sa tour d’ivoire. C’est un banquier intègre et une personne impliquée sur le plan social et écologique. » Peter Blom a souvent emmené Arie van den Brand dîner dans des restaurants bio. « Avant que le “durable” soit à la mode, il s’en préoccupait déjà. »

Au Club de Rome, cependant, on le considère avant tout comme un banquier. L’an dernier, cette organisation internationale qui se préoccupe de l’avenir de l’humanité et de la planète l’a accueilli en son sein. « Les critères de sélection sont très stricts », explique l’influent écologiste Wouter van Dieren (il dirige le bureau de conseil et groupe de réflexion Imsa Amsterdam, spécialisé en développement durable), l’un des trois autres Néerlandais du Club. « Il faut avoir du poids sur la scène internationale, défendre la cause et occuper une place unique. Je suis très heureux qu’il nous ait rejoints. C’est une personne d’une force extraordinaire. » Wouter van Dieren ne peut dire s’il voit d’abord en Peter Blom le banquier ou le militant. « L’un n’exclut pas l’autre. La Banque Triodos est considérée comme un établissement qui cherche à rendre le monde meilleur. »

En tout état de cause, Peter Blom ne donne pas l’impression d’agir pour son profit personnel. Via des initiatives comme le Sustainable Finance Lab (groupe de réflexion néerlandais qui cherche à améliorer le système financier) et la Global Alliance for Banking on Values, un réseau mondial de banques durables, il essaie effectivement de rendre le monde meilleur.

Source: lejsl.com

6 Commentaires

  1. En suisse nous avons la BAS Banque Alternative Suisse, très efficace et qui propose des réflexions très intéressantes sur l’économie, dans sa revue « moneta »

  2. trop drôle !
    regardez un peu qui se cache (même pas) derrière le Club de Rome et vous verrez que le fait que ce banquier et sa banque soit adoubée par cet organisme n’est en rien une bonne nouvelle et que vous devez vous méfier…
    http://www.nouvelordremondial.cc/le-club-de-rome/

  3. c’est clair la reine beatrix pilier du groupe bilderberg fait en sorte que son pays soit un exemple….

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