Quand on voit qu’il faut ramener à la vie une économie décédée depuis longtemps déjà et que Lourdes ne se trouve pas en Grèce, on comprend mieux qu’il démissionne! Delamarche l’avait bien dit: « en économie, les miracles ça n’existe pas! », et là, la tache est colossale et le combat inégal, en plus de lutter contre les banquiers, il faut également lutter contre Bruxelles et les agences de notation américaines, perdu d’avance donc…
ATHENES (Reuters) – Le ministre grec des Finances Vassilis Rapanos, hospitalisé depuis la fin de la semaine dernière, a démissionné lundi, ont annoncé les services du chef du gouvernement, Antonis Samaras.
Les services du Premier ministre, qui a pris ses fonctions mercredi après les élections législatives du 17 juin, ont indiqué que la démission de Rapanos avait été acceptée.
Victime de violentes douleurs abdominales et de vertiges, Vassilis Rapanos a été hospitalisé vendredi peu avant son investiture. Le ministre, qui est âgé de 64 ans et présidait auparavant la Banque nationale de Grèce, doit quitter l’hôpital Hygeia d’Athènes mardi.
« Après consultation de mes médecins, je suis parvenu à la conclusion que mon état de santé ne me permettait pas actuellement d’assumer pleinement mes fonctions », explique Rapanos dans sa lettre de démission.
Un bulletin médical publié avant l’annonce de la démission avait indiqué que Rapanos pourrait rentrer chez lui mardi. Le ministre a subi une gastroscopie et une coloscopie, a indiqué à Reuters un responsable grec précisant que les examens n’avaient révélé aucune anomalie.
Samaras avait lui aussi été hospitalisé pour subir une intervention chirurgicale à l’oeil.
Le chef du gouvernement et son ministre des Finances avaient déjà fait savoir qu’ils ne pourraient pas assister au prochain sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles.
Le gouvernement de Samaras accomplit des débuts mouvementés après des semaines d’incertitude et l’organisation de nouvelles élections législatives pour soutenir une équipe dirigeante.
Les premières législatives, qui s’étaient traduites par une forte poussée des partis opposés au plan d’austérité voulu par le FMI et l’Union européenne, n’avaient pas permis de trouver une coalition stable.
Source: Reuters
Quand à Chypre, petite ile d’un peu plus d’un million d’habitants, avait une corde de disponible, elle avait le choix entre faire une balançoire (jouer le scénario islandais possible dans son cas) et se pendre avec (demander de l’aide à l’Europe), c’est finalement la pendaison qui a été choisie! Petit clin d’oeil à Mélanchon, le président chypriote est communiste et va sauver les banques, pas très révolutionnaire ça…
Chypre est devenu lundi le cinquième pays de la zone euro à solliciter une aide financière des fonds de sauvetage de l’Union européenne, expliquant, sans en préciser le montant, avoir besoins de fonds aussi bien pour protéger son secteur financier exposé à la Grèce que pour son déficit budgétaire.
Nicosie doit trouver au moins 1,8 milliard d’euros -soit 10% de son produit intérieur brut (PIB)- d’ici à samedi pour recapitaliser Cyprus Popular Bank. Mais elle pourrait demander une aide plus importante.
Le ministre des Finances Vassos Shiarly a ainsi déclaré que le pays demanderait également une somme suffisante pour l’aider à limiter son déficit budgétaire. Le montant total qui sera sollicité sera déterminé au cours des semaines à venir.
« Le montant équivaudra à la somme nécessaire pour couvrir le recapitalisation et les obligations budgétaires. Il sera défini après une évaluation précise au cours de semaines à venir », a-t-il dit à Reuters.
Selon l’agence de notation Fitch, qui avait annoncé un peu plus tôt le déclassement de la note de Chypre en catégorie spéculative BB+, les besoins de l’île s’élèveraient à quatre milliards d’euros, soit 23% du PIB.
Le gouvernement chypriote a indirectement répondu à Fitch en justifiant sa demande d’aide par l’exposition de ses banques à la crise en Grèce.
« L’objectif de l’aide demandée est de limiter les risques pour l’économie chypriote, notamment ceux qui résultent des retombées négatives de l’exposition de son secteur financier à l’économie grecque », a indiqué le gouvernement chypriote dans un communiqué.
L’aide devrait être fournie via le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou le futur Mécanisme européen de stabilité (MES), qui entrera en vigueur le 1er juillet, précise le communiqué gouvernemental.
Nicosie a hésité pendant des semaines à choisir entre une demande d’aide à l’Union européenne (UE) et un prêt bilatéral que pourraient lui consentir la Russie ou la Chine et qui restent semble-t-il d’actualité.
PEUR DE L’AUSTÉRITÉ
Seul dirigeant communiste de l’UE, le président Demetris Christofias a manifesté beaucoup de réticences à l’idée de devoir accepter des mesures d’austérité similaires à celles qui ont été imposées à la Grèce par ses créanciers internationaux en contrepartie de son deuxième plan de sauvetage.
Il doit rencontrer mardi les responsables des différents partis politiques de l’île, après avoir multiplié au cours de la semaine écoulée les appels du pied à Moscou et Pékin.
Des responsables gouvernementaux chypriotes se sont ainsi rendus plusieurs fois en Chine pour étudier la possibilité d’un prêt bilatéral.
« Nous avons établi des contacts. Nous avons demandé une réponse dans les prochains jours », a commenté le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Neoklis Sylikiotis, à la télévision publique.
Nicosie a également annoncé la semaine dernière avoir exprimé « au niveau politique » une demande d’aide à Moscou, qui lui a déjà prêté 2,5 milliards d’euros en 2011.
« Je crois qu’ils veulent au moins éviter qu’il (le FESF) soit le seul organisme prêteur, car ils redoutent les mesures d’austérité qui y seraient liées », juge l’analyste politique Hubert Faustman.
Selon des sources officielles, les conditions imposées par l’UE en contrepartie de l’aide sont toutefois susceptibles de se limiter au secteur bancaire, et ne devraient pas concerner le budget de l’Etat.
L’opportunité d’un prêt russe ou chinois fait débat sur l’île et pourrait également sonner comme un camouflet pour l’UE alors que Nicosie doit en assurer la présidence à partir du 1er juillet.
Chypre est le cinquième pays de la zone euro à demander un plan de sauvetage, après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, qui ne s’y est toutefois résolue pour le moment que pour ses banques.
Source: Reuters
La Goldman Sachs doit finançer le « sauvetage » des banques Européennes. Et aussi nous donner l’or qu’elle à pour compensser les pertes qu’elles nous à fait subir.
Ah le coup du certificat médicale c’est toujours plus crédible quand c’est le chef qui l’utilise !
“Lettre à François Hollande sur les pauvres qui meurent dans les rues”
http://attention-crash-mondial.blogspot.de/2012/06/lettre-francois-hollande-sur-les.html