Grèce:Le bankrun se poursuit,700 millions d’euros retirés des banques grecques lundi (président)

La débâcle continue dans les banques grecques, ils ne parlent pas de panique, juste de grande inquiétude, tout est dans la nuance! Donc résumons, tout ce qui a été prêté à la Grèce a été utilisé entre autre pour sauver les banques, banques affaiblies par ces méchants retraits qui les affaibli encore plus, et comme on ne peut plus leur prêter et donc les sauver… Ben c’est mal barré…

Les retraits d’argent dans les banques grecques ont atteint 700 millions d’euros lundi, a indiqué le président de la République Carolos Papoulias aux chefs des partis politiques grecs qu’il a reçu, selon les actes publiés mardi sur le site de la présidence.

“Lors d’un entretien téléphonique avec le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, ce dernier m’a informé que la situation des banques était très difficile” et “que le système bancaire était actuellement très faible”.
“Les retraits ont atteint la somme de 700 millions d’euros jusqu’à 16H00 lundi (13H00 GMT)” a déclaré M. Papoulias, estimant par ailleurs que “la situation” serait “pire au cours des deux prochains jours”.
“M. Provopoulos a dit qu’il n’y avait pas de panique, mais qu’il y avait une grande inquiétude qui pourrait se transformer en panique”, a ajouté M. Papoulias.
L’inquiétude est provoquée par l’incertitude politique qui a suivi le scrutin législatif du 6 mai, au cours duquel aucun parti n’a reçu de majorité, plongeant le pays dans une paralysie politique.
Le chef de l’Etat a présidé lundi et mardi des réunions des chefs de partis, tentant en vain de former un gouvernement de coalition. Finalement, le pays doit avoir recours à de nouvelles élections en juin.
En février, l’ancien ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, avait chiffré à quelque 16 milliards d’euros les sommes déposées à l’étranger depuis 2009, début de la crise de la dette, dont “32% dans des banques au Royaume-Uni et 10% dans des banques en Suisse”.

Source: Lesechos via Realinfos

9 Commentaires

  1. Une vidéo de 13mn qui raconte l’évolution de l’exploitation de l’homme par l’homme à travers l’histoire.

    http://www.youtube.com/watch?v=99WCbIqA3DU

  2. Mauvaise idée. Parce que si la Grèce sort de l’Euro, et que l’Europe imprime des nouveaux billets pour remplacer les anciens, ils seront marrons. Il ne faut pas retirer des Euros, mais acheter des devises. Ou du matériel, ou tout ce qui est soit utile soit revendable/échangeable (avant que les prix ne s’envolent et que la situation ne rende l’achat d’une bête perceuse difficile)

  3. je confirme ce que la presse ne dit pas c’est le Chaos le sauve qui peu et autre chose d’ont on neparle pas non plus pour ne pas affoller les touristes Allemends un Hollandais qui vivait à Monemvasia (sud du pelponese) a sauvagement été attaqué ses agresseurs croyaient qu’il était allemand et ce n’est pas la première agression du genre………. les français eu aussi ne sont pas en odeur de sainteté en grece.

  4. Isabelle – QUEBEC – Mardi, 15 Mai 2012.
    http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

    GRECE : Les conséquences d’une Sortie unilatérale de l’Euro.
    La crise Politique en Grèce fait craindre une Sortie de la Grèce de la Zone Euro car de nombreux Partis sont très hostiles aux Mesures d’austérité imposées par la Troïka.
    Certains envisagent même une Sortie de la Zone Euro et pourraient entrer au Parlement GREC. La difficulté de cette question tient au fait que l’on considère cette situation comme catastrophique alors qu’elle donne l’Espoir d’un rebond.
    En fait, il faut faire le distinguo, ici, entre les conséquences Economiques négatives immédiates d’une Sortie de la Zone Euro, et les conséquences positives à plus long terme.
    Il faut être, aussi, capable de comparer le coût pour les créanciers et citoyens Européens, tel un puits sans fond, d’un maintien de la Grèce dans la Zone Euro, avec ce qu’il en coûterait à la Grèce dans le cas hypothétique d’une Sortie de la Zone Euro. Il n’est pas évident de dire que le premier sera forcément inférieur au second.
    Dans le cas où elle reste dans la Zone Euro, les créanciers doivent être remboursés et chaque perte sous la forme d’une décote, ou non, est un coup dur pour le Secteur Bancaire exposé. Cette faillite déguisée, car interne à la Zone Euro, entraîne la nécessité quasi-permanente de recapitaliser les Banques d’un côté et de faire bénéficier à la Grèce des prêts du Fonds Européen de la Stabilité Financière (F.E.S.F.) de l’autre. Mais les prêts ne sont que de nouveaux prêts à rembourser.
    Lorsqu’il n’y a PAS de croissance en face, le Système est un Cercle vicieux connu, maintenant avec austérité, baisse des Salaires, chômage, et creusement de l’endettement à la clé.
    Dans le cas d’une Sortie unilatérale de la Zone Euro, d’abord la Grèce créerait une nouvelle monnaie. La Grèce pourrait retrouver sa Politique monétaire. Ensuite, certes, la Grèce dévaluerait mais avant, il faut qu’elle convertisse ses créances en Drachme (90 % de la dette privée est sous Droit National). Un peu comme en ARGENTINE en 2001, il y aura à court terme une récession car la fermeture du Marché des Capitaux oblige à résorber immédiatement le déficit. L’Economie étant mono-spécialisée, il faudra donc une forte dévaluation. Certains Economistes estiment à 70 % la dévaluation nécessaire. Dans ces conditions, l’inflation augmenterait et le revenu baisserait. Mais au bout de 6 mois, la Situation pourrait s’améliorer très rapidement, comme en ARGENTINE. La monnaie serait de nouveau acceptée et l’inflation maîtrisée. La production repartirait assez rapidement. Une reprise des exportations dans le domaine touristique, agricole, fret, Services liés au Commerce permettrait de relancer la production grâce à la baisse du change. L’Economie gagnerait en compétitivité par une voie Offensive et non par la baisse des Salaires (Michel AGLIETTA 2012).
    Quelles en seraient les conséquences pour la Zone Euro ?
    L’essentiel des Commentateurs évoque cette question sous le vocable de contagion ou risque systémique. Ici, le problème serait d’éviter la contagion, le risque d’illiquidité Bancaire, et d’insolvabilité des Etats. Mais la contagion existe déjà au sein même de la Zone Euro, il suffit de voir l’évolution des spreads pour s’en convaincre.
    En revanche, si la Grèce rétablit sa monnaie, la perte pour la Grèce est liée à la dette libellée en EURO, multipliée par la dépréciation.
    Mais si elle reste dans la Zone Euro, le coût est la valeur de l’Aide à verser à la Grèce et rien ne dit que ce montant actualisé soit forcément inférieur à la dette libellée en Euro multipliée par la dépréciation.
    De Plus, il n’existe pas d’EUROPE Politique, ce qui complique toujours davantage l’Appel à la Solidarité dans une région où les taux de croissance avoisinent Zéro et où aucune perspective réjouissante en termes de croissance n’est envisageable en Grèce.
    Ces trois derniers points alignés, montrent que ces Aides deviennent tout simplement, de moins en moins, crédibles. Certes, rien ne nous dit qu’elle ne fera pas défaut sur le restant de la dette en Euro pour une partie, auxquels cas c’est un coût supplémentaire de Sortie mais qui serait rapidement compensé par la relance à long terme
    des exportations.
    Une Sortie de la Zone Euro pourrait donc être la Meilleure Solution.
    SOURCE :
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120515trib000698649/grece-les-consequences-d-une-sortie-unilaterale-de-l-euro.html

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