Certes, même si Monsieur Trump aura été toute sa vie favorable à l’avortement https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2099712/trump-interdiction-avortement-veto-vance
et aura seulement changé d’avis sous les conseils de son staff républicain juste avant sa première investiture d’il y a quatre ans, et même s’il a déclaré récemment qu’il n’avait aucun problème avec le mariage gay https://www.swissinfo.ch/fre/trump-ne-veut-pas-contester-le-principe-du-mariage-homosexuel/42590104 , j’ai moi aussi davantage de sympathie pour lui que pour Mme Harris ; cela est une évidence.
Pour autant ne perdons pas de vue l’essentiel. Et cet essentiel, c’est que de même que Hollande, Macron, Sarko and Co, les présidents américains sont eux aussi des pions interchangeables sans le moindre vrai pouvoir quant à la dictature du politiquement correct et quant au nouveau normatif diffus et satanique qui règne désormais dans tous les pays développés.
Pour nous en convaincre observons les 20 ans d’histoire récente des États-Unis. Nous avons eu des démocrates comme Clinton et Obama (favorables à la culture de mort) et des républicains qui y étaient vigoureusement opposés (les deux Bush et Mr Trump). Avons-nous noté un réel changement d’orientation civilisationnelle selon que les uns ou les autres étaient au pouvoir ? Le mariage contre nature et le meurtre des enfants à naître (au-delà des vœux pieux-et des lois inapplicables car rejetées par l’état fédéral) ont-ils cessé sous les administrations républicaines? Les censures dans les réseaux sociaux, ont-elles diminuées ? Les Américains, comme nous, n’ont-ils pas été obligés de porter sous Trump leur torchon de soumission pour se protéger de la « pandémie » ? Sont-ils devenus davantage libres?
Non bien sûr que non. C’est que le vrai pouvoir que certains nomment « the deep state » (état profond) est insaisissable (« Deep state » étant d’ailleurs un terme inapproprié car trop réducteur et renvoyant directement à des personnes comme Bill Gates et Soros, alors que ce pouvoir satanique du nouveau normatif « de l’ombre » reste, au fond, un mystère qui les dépasse eux-mêmes. Voir à ce sujet mon essai «le complot inconscient »).
C’est que ce pouvoir est à la fois partout et nulle part, il est une infestation ambiante des esprits (peut-être par ces démons invisibles dont parlait St Paul….). Certes nous savons que ce sont les lobbys féministo-maçonniques-LGBT qui le propagent le plus, mais cette seule explication reste insuffisante pour appréhender son succès; succès qui va jusqu’à abrutir les populations du monde au point qu’elles consentent docilement à mettre leur serpillière de la honte et de servitude sur le nez (masque) pour se protéger d’un virus de la grippe ou encore à percevoir la légalisation du meurtre d’un enfant à naître comme «progrès» prouvant la tolérance de nos sociétés. Car sans le consentement de la multitude, ces forces de l’ombre n’auraient pas autant de puissance. En cela, il faudrait peut-être poser la question à l’envers et dire que le vrai mystère ne vient pas des scélérats qui nous dirigent mais plutôt de notre propension à les croire…
Mr Trump, comme les autres (et comme les nôtres en Europe) avait accédé au pouvoir dans le cadre d’une république et donc dans le cadre d’un système maçonnique. Un système est-il prévu pour se détruire lui-même? Non, bien sûr que non; cela n’est pas dans sa nature. Aucun système n’est conçu pour s’auto-anéantir.
Aux États-Unis comme ailleurs, tout vrai changement est nécessairement conditionné à un changement radical de régime; cela en est la condition «sine qua non». L’Amérique, dont la constitution, comme en France a été écrite par des francs-maçons, n’échappe pas à la règle. https://youtu.be/y0ZH3J7WJVI
Après deux-cents ans d’occupation maçonnique et de génocide culturel, les occidentaux sont déchristianisés. Ils n’ont plus ce point d’appui éthique qui jadis leur permettait d’être capables de discernement et de lutter contre le mal. Dans les sociétés modernes, construites sur l’athéisme, donc sur le sable, c’est donc l’information la plus visible, la plus criarde et la plus répétitive qui finit par imposer sa norme. C’est donc au final les médias et de plus en plus les réseaux sociaux (dont la censure exercée par leurs modérateurs montre chaque jour davantage leurs vrais visages de soumission à la pensée unique antichrétienne) qui définissent le bien et le mal.
Quand twitter (maintenant X) se permettait, comme ce fut le cas avant son rachat par Elon Musk, d’effacer un texte du président des États-Unis, cela nous montre qui détient les manettes du normatif. Mais cela, comme déjà vu plus haut, ne répond pour autant toujours pas à l’essentiel: pourquoi ce normatif est-il satanique ? La seule réponse habituelle du capitalisme apatride, du gouvernement mondial et des lobbys à sa solde, pour ma part, ne me satisfait pas. Il y a autre chose…Tout le débat est là.
Alors, Trump ou Harris? Fausse question, car en toute dernière analyse cela n’a strictement aucune espèce d’importance; pas plus d’ailleurs que n’en avait jadis et chez nous l’élection de Jacques Chirac, Hollande ou encore Macron et tartempion. Cela est essentiel à comprendre. Quant à nos « rebelles » de la droite nationale (Marine Le Pen et clique) dont certains ne sont même pas de confession chrétienne et qui tous «ne veulent pas toucher» à la loi Taubira (mariage contre Dieu et nature) et à la loi Veil (meurtre des enfants-à-naître), peut-on sérieusement penser qu’ils changeraient l’orientation civilisationnelle à long terme de notre pays s’ils accédaient au pouvoir? Non, en réalité, ils parviendraient simplement à faire retomber un peu la pression et le mécontentement populaire, chose qui paradoxalement conforterait la dictature culturelle qu’ils font semblant de combattre.
Enfin, cette dramatisation des élections américaines, comme si l’avenir du monde en dépendait (alors que le monde, dans ce qu’il a d’essentiel, c’est-à-dire l’éthique et la norme, ne cesse d’être depuis deux cents ans sous la botte maçonnique), n’est une diversion nécessaire et même vitale pour le système qui ainsi parvient régulièrement à faire croire aux peuples à la possibilité d’un choix qui en réalité n’existe pas.
Jean-Pierre Aussant
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Sur un premier plan, il vaut mieux Trump dans la mesure où Harris ne semble pas avoir sa tête sur ses épaules.
Sinon, j’aurais tendance à dire: ….. Point.
Traduction: il y a du vrai, bien sûr, dans cet article. De l’hypothèse aussi. On a vu en effet que nos dirigeants sont eux-mêmes dirigés. Est-ce que Trump et Poutine, alliés, pourraient faire changer la donne ?
Je n’ai pas de réponse. Tout ce que je sais, c’est qu’il FAUT que ça bouge. On ne peut plus durer comme cela. Et le second point est que nous avons, comme nous le disons souvent ici, notre part de responsabilité. Quid de la solidarité ? Toujours la même question …